Je me demande si nos sociétés ne fonctionnent pas aux catastrophes. Par exemple, il aura fallu la Grande Dépression pour que l'État intervienne vraiment et autrement dans l'économie, ouvrant ainsi la porte à l'État providence des «trente glorieuses», il aura fallu la 2e Guerre Mondiale pour que le racisme soit véritablement discrédité à grande échelle. Peut-être nous faudra-t-il des catastrophes économiques et climatiques majeures pour que nous dépassions les pensées consumériste et technico-économique et le capitalisme financier qui les soutient. Ce n'est peut-être qu'à ces occasions que les discours aliénants cessent - pour un temps - de faire effet.
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