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31 mai 2016

À propos d'un philosophe inclassable

Saint Cheron, M. de (2014). Entretiens avec Emmanuel Levinas 1983-1994. Paris : Le Livre de Poche. Nouvelle édition.

Michaël de Saint Cheron est un philosophe des religions et chercheur en littérature de la modernité.

30 mai 2016

La vie ailleurs

Le plus clair de notre temps nous pensons que la vie est ailleurs. Quand finalement la vie nous quitte, nous comprenons que la vie était toujours là, à chaque instant, et que nous avons perdu notre temps à la chercher.

Une enquête fascinante

Une inconnue, un mystère, une fascination, une recherche....

Blonde, Didier (2015). Leïlah Mahi 1932. Paris : Gallimard.

28 mai 2016

Quête éperdue perdue

Quête éperdue perdue ! Où est le juste ? le bien ? le beau ? Où est l'intelligence ? la pensée ? la profondeur ?

26 mai 2016

Pratiques suspectes

Le sort de Socrate - condamné à mort - nous indique que la critique des idées reçues et la recherche de la vérité sont toujours suspectes aux yeux des puissants.

Université

Université : un lieu où jadis fleurissaient la pensée critique et la culture et où règnent maintenant l'affairisme et l'étroitesse d'esprit !

La course aux subventions

La course aux subventions : folie des chercheurs où le savoir compte pour peu!

Temps désacralisé

Dans un temps désacralisé, il n'y a plus de transcendance, il n'existe que le chemin vers la mort.

25 mai 2016

Ma course vers la connaissance

Je passe ma vie à courir derrière la connaissance qui, elle, court toujours plus vite que moi. Chaque pas en sa direction me fait prendre conscience de son éloignement.

Un certain délire

De partout fusent les sources d'information ! Où donner de la tête ? Comment choisir dans ce flot ininterrompu ? Que choisir ? Que prioriser ? Délire du monde actuel où la surabondance peut paralyser tout projet de connaissance.

Lire sur l'écriture

J'ai toujours aimé lire des ouvrages où des écrivains réfléchissent sur leur art et sur l'écriture.

Dernière lecture en date à ce sujet :

Ernaux, Annie (2011). L’écriture comme un couteau. Entretien avec Frédéric-Yves Jeannet. Paris : Gallimard. Collection Folio.

Annie Ernaux est née le 1ᵉʳ septembre 1940 à Lillebonne en France. Principalement autobiographique, son œuvre littéraire entretient des liens étroits avec une certaine sociologie, discipline que j'affectionne particulièrement puisqu'elle constitue ma formation universitaire de base.

Une bêtise qui détruit

La bêtise de l'idéologie dominante ira-t-elle jusqu'à détruire les lettres, la philosophie et les sciences humaines et sociales ? C'est à craindre !

L'esprit de sérieux

L'esprit de sérieux est sérieusement ennuyant.

Le temps qui fuit

On s'imagine toujours avoir le temps, jusqu'à ce que le temps nous fasse défaut.

Le temps de l'écriture

Le temps de l'écriture est un temps de méditation et de recueillement.

24 mai 2016

Envahissement

Partout nous n'entendons parler que d'économie comme si cette sphère d'activité était le fin mot de notre humanité. 

23 mai 2016

Cette bêtise qui nous gagne

C'est cela, faites mourir les humanités, fermez les facultés de lettres et celles des sciences sociales, mettez la clé dans la porte des départements de philosophie! Le monde sera ainsi tellement meilleur!

Mourir de rire

Quand nous aurons fini de rire et de nous divertir, il ne restera plus rien.

Exigence

Il est exigeant d'être exigeant envers soi-même. Et, notre monde nous incite tellement plus à la complaisance!

20 mai 2016

Mes deux dernières lectures

La Motte, H. de (2011). Discours sur Homère. Éditions Norph-Nop. Texte paru originellement en 1714.

Antoine Houdar de La Motte, est né le 17 janvier 1672 à Paris et il est mort dans cette même ville le 26 décembre 1731. Il fut un écrivain et dramaturge important à son époque.

Steiner, G. (2008). Les logocrates. Paris : Éditions de l’Herne.

Né à Paris le 23 avril 1929, Francis George Steiner est un intellectuel polyglotte, spécialiste de la littérature comparée, de la théorie de la traduction et de la philosophie.

Les vrais trésors

Il y a dans les livres des trésors. Comment peut-on les laisser dormir et ne pas les convoiter ?

18 mai 2016

Quelques lectures recommandées (rebis)

Nadeau, S. (2013). L’autre modernité. Montréal : Boréal. Collection Liberté grande.

Nagano, K., Kloepfer, I. (2015). Sonnez, merveilles ! Montréal : Boréal. Paru originellement en allemand en 2014.

Nancy, J.-L. (2015). C’est quoi penser par soi-même ? Paris : Éditions de l’aube. Collection «Les grands entretiens». Série «Les grands entretiens d’Émile». Illustrations de Pascal Lemaître.

Nepveu, P. (2011). Gaston Miron. La vie d’un homme. Montréal : Boréal.

Noiriel, G. (2015). Qu’est-ce qu’une Nation ? Le «vivre ensemble» à la française. Réflexions d’un historien. Paris : Bayard.

Ogien, R. (2013). La guerre aux pauvres commence à l’école. Sur la morale laïque. Paris : Grasset.

Ogien, R. (2011). L’influence de l’odeur des croissants sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale. Paris : Grasset. 

Paris, V. (2013). Zombies. Sociologie des morts-vivants. Montréal : XYZ.

Payette, R., Payette, J.-F. (2015). Une fabrique de servitude. Condition culturelle des Québécois. Montréal : Fides.

Pelletier, J.-J. (2013). La prison de l’urgence. Précédé de «Les émois de Néo-Narcisse». Autobiographie collective. Montréal : Hurtubise.

Pelletier, J.-J. (2012). La fabrique de l’extrême. Les pratiques ordinaires de l’excès. Essai panoramique. Montréal : Hurtubise.

Pelletier, J.-J. (2012). Les taupes frénétiques. La montée aux extrêmes. Essai panoramique. Montréal : Hurtubise.

Pelloux, P. (2013). On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps. Les derniers jours des grands hommes. Paris : Robert Laffont.

Pépin, C. (2013). Quand la Beauté nous sauve. Paris : Robert Laffont.

Pépin, C. (2012). Les dix philosophes incontournables du bac en philo. Paris : J’ai Lu. Collection Librio.

Perrin, C. (2014). Une femme discrète. Montréal : Québec Amérique.

Piketty, T. (2013). Le capital au XXIe siècle. Paris : Seuil.

Piotte, J.-M. (2013). Démocratie des urnes et démocratie de la rue. Regard sur la société et la politique. Montréal : Québec Amérique.

Readings, B. (2013). Dans les ruines de l’université. Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé. Montréal : Lux. Collection Humanités.

Ricard, F. (2014). Mœurs de province. Essais et divagations. Montréal : Boréal. Collection Papiers collés.

Rivard, Y. (2012). Aimer, enseigner. Montréal : Boréal.

Roy, S. (2015). Ma vie rouge Kubrick. Montréal : Les Éditions du Boréal.

Rydahl, M. (2014). Heureux comme un Danois. Paris : Grasset.

Semprun, J. (2013). Le métier d’homme. Husserl, Bloch, Orwell : Morales de résistance. Paris : Climats.

Seymour, M. (2013). Une idée de l’université. Propositions d’un professeur militant. Montréal : Boréal.

Sloterdijk, P. (2014). Tempéraments philosophiques. De Platon à Foucault. Paris : Pluriel. Paru originellement en allemand en 2009.

Stengers, I. (2013). Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient. Paris : La Découverte. Premières parution en 2009.

St-Onge, J.C. (2013). Tous fous ? L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie. Montréal : Écosociété.

Tardif, M. (2013). La condition enseignante au Québec du XIXe au XXIe siècle. Québec : Les Presses de l’Université Laval.

Teixeira, V. (2014). Shakespeare et les boys band. Culture jetable et marchandisation hédoniste. Paris: Kimé.

Téllez, F. (2012). La philosophie en ton mineur. Nice : Les Éditions Ovadia. Collection Chemins de la pensée.

Trawny, P. (2014). La liberté d’errer, avec Heidegger. Paris : Éditions Indigène.

Trawny, P. (2014). Heidegger et l’antisémitisme. Sur les «Cahiers noirs». Paris  Seuil. Traduit de l’allemand.

Vadeboncoeur, P. (2014). En quelques traits. Textes choisis et présentés par Jonathan Livernois. Montréal : Lux.

Winock, M. (2013). Flaubert. Paris : Gallimard. Collection bibliographies.

Yanacopoulo, A. (2013). Prendre acte. Mémoires. Montréal : Boréal.

Quelques lectures recommandées (bis)

Gary, R. (2014). Le sens de ma vie. Entretien. Paris : Gallimard. Entretien accordé Radio-Canada en 1980.

Giesbert, F.-O. (2012). Dieu, ma mère et moi. Paris : Gallimard.

Gingras, Y. (2014). Les dérives de l'évaluation de la recherche. Du bon usage de la bibliométrie. Paris : Raisons d'Agir.

Graeber, D. (2014). Comme si nous étions déjà libres. Montréal : LUX. Collection «instinct de liberté». Paru originellement en anglais en 2013.

Gras, A. (2013). Les imaginaires de l’innovation technique. Regard anthropologique sur le passé dans la perspective d’un avenir incertain. Paris : Éditions Manucius. Collection Modélisations des imaginaires.

Hadot, P. (2013). Éloge de la philosophie antique. Leçon inaugurale de la chaire d’histoire de la pensée hellénistique et romaine faite au Collège de France le vendredi 18 février 1983. Paris : Éditions Allia.

Héritier, F. (2012). Le sel de la vie. Lettre à un ami. Paris : Odile Jacob.

Innerarity, D. (2012). La société invisible. Traduit de l'espagnol par Blanca Navarro Pardinas et Luc Vigneault. Québec : Presses de l'Université Laval. Paru originellement en espagnol en 2004.

Kapuscinski, R. (2014). Cet Autre. Paris : Pocket. Recueil de conférences prononcées entre 1990 et 2004. Traduit du polonais par Véronique Patte.

Lahire, B. (2016). Pour la sociologie. Et pour en finir avec une prétendue «culture de l’excuse». Paris : La Découverte.

Lamoureux, D. (2013). Le trésor perdu de la politique. Espace public et engagement citoyen. Montréal : Écosociété.

Larose, J. (2015). Essais de littérature appliquée. Montréal : Boréal. Collection «Papiers collés».

Lasch, C., Castoriadis, C. (2012). La culture de l’égoïsme. Paris : Climats. Postface de Jean-Claude Michéa. Dialogue animé par Michael Ignatieff diffusé à la télévision le 27 mai 1986.

Lévinas, E. (2014). La compréhension de la spiritualité dans les cultures française et allemande. Préface de Danielle Cohen-Lévinas. Paris : Éditions Payot & Rivages. Texte paru en 1933.

Lévy-Leblond, J.-M. (2013). Le grand écart. La science entre technique et culture. Paris : Éditions Manucius. Collection Modélisations des imaginaires.

Lussier, A. (2012). Un psychanalyste dans son siècle. Montréal : Del Busso.

Maclure, J., Taylor, C. (2010). Laïcité et liberté de conscience. Montréal : Boréal.

Manguel, A. (2013). Le voyageur et la tour. Le lecteur comme métaphore. Paris / Montréal : Actes Sud / Leméac.

McMillan, G. (2014). La contamination des mots. Montréal : Lux. Collection Lettres libres.

Metz, J. B., Wiesel, E. (2012). Espérer envers et contre tout. Un juif et un chrétien après Auschwitz. En dialogue avec E. Schuster et R. Boschert-Kimmig. Paris : Salvador. Paru originellement en allemand en 1993.

Monnin, N. (2015). Une histoire de la vérité. Rennes : Éditions Apogée.

Morange, M. (2010). À quoi sert l’histoire des sciences ? Paris : Éditions Quae. Collection Sciences en question. Conférence prononcée le 26 octobre 2006.

Mordillat, G., Prieur, J. (2015). Jésus selon Mahomet. Paris : Seuil / ARTE Éditions. 

Quelques lectures recommandées

Archibald, S. (2013). Le sel de la terre : confessions d’un enfant de la classe moyenne. Montréal : Atelier 10. Collection «Documents».

Baricco, A. (2014). Les barbares. Essai sur la mutation. Paris : Gallimard.

Bellamy, F.-X. (2014). Les déshérités ou l’urgence de transmettre. Paris : Plon.

Berr, H. (2008). Journal 1942-1944. Suivi de «Hélène Berr, une vie confisquée» de Mariette Job. Paris : Tallandier.

Brague, R. (2013). Les ancres dans le ciel. L’infrastructure métaphysique de la vie humaine. Paris : Flammarion.

Casati, R. (2013). Contre le colonialisme numérique. Manifeste pour continuer à lire. Paris : Albin Michel. Paru originellement en italien.

Cheng, F. (2014). Assise. Une rencontre inattendue. Paris : Albin Michel.

Crespi, F. (2014). La maladie de l’absolu. L’origine du mal et la recherche du bien. France : Éditions Mimésis. Collection Philosophie.

Deneault, A., de Gaulejac, C., Jacob, S., Nadeau-Dubois, G., Pineault, É., Posca, J., Scarfone, D. (2015). L'austérité au temps de l'abondance. Un dossier de la revue Liberté. Montréal : Liberté.

Derrida, J., Gadamer, H.-G., Lacoue-Labarthe, P. (2014). La conférence de Heidelberg (1988). Heidegger : Portée philosophique et politique de sa pensée. Paris : Lignes / Imec.

Devoldere, L. (2013). En attendant les barbares. Essais traduits du néerlandais par Monique Nagielkopf. Montréal : Les éditions de L’instant même.

Dupuy-Déri, F. (2013). Démocratie. Histoire politique aux États-Unis et en France. Montréal : Lux. Collection «Humanités».

Durand, G. (2014). Brouillon de culture québécoise. Pour une démocratie authentique. Montréal : Fides.

Eco, U. (2013). Confessions d’un jeune romancier. Paris : Grasset. Publié originellement en anglais en 2011.

Fleury, C. (2015). Les irremplaçables. Paris : Gallimard.

Cultiver l'«aquoibonisme»

«Après le pouvoir de l’aristocratie, nous faisons face aujourd’hui à celui de la capitalocratie où le pouvoir ne transige plus via les courroies du politique et d’une élite intellectuelle ou technocratique, mais que par le biais du capital où la valeur de l’existence est mesurée à l’aune de la rentabilité. Dans ce système, la connaissance et la pensée n’ont plus leur place puisqu’elles n’apporteraient aucune libération. Au contraire, leur portée ultime serait de rajouter de la souffrance à une vie déjà intolérable. Il vaut donc mieux ne pas chercher à connaître, ne pas chercher à comprendre, laisser le sens de la vie et du monde humain nous échapper, et cultiver ainsi notre aquoibonisme.»

RÉFÉRENCE:
Roger Payette et Jean-François Payette (2015). Une fabrique de servitude. Condition culturelle des Québécois. Montréal : Fides, p. 145.

Obsession du consensus au Québec

Obsession du consensus au Québec :

«Toute opinion, individuelle ou publique, est évaluée à l’aune du consensus ; si cette opinion ne rencontre pas l’assentiment de tous —  ce qui ne peut manquer de se produire dans nos sociétés plurielles et diversifi ées — , elle est automatiquement rejetée pour cause de division des Québécois, division de cette « grande famille ». »

RÉFÉRENCE:
Roger Payette et Jean-François Payette (2015). Une fabrique de servitude. Condition culturelle des Québécois. Montréal : Fides, p. 141.

17 mai 2016

Une société qui refuse les débats

Parlant du Québec :
«Dans un tel contexte social où le débat est proscrit, il est difficile de faire évoluer le groupe si, de plus, comme on raisonne ici en ce pays, celui qui parle crée en fait le problème qui, s’il n’en parlait pas, n’existerait pas. Devant un tel raisonnement, et dans une société où les débats ne peuvent pas avoir lieu parce qu’on en interdit la pratique, on se demande comment une telle collectivité peut évoluer et résoudre les difficultés que la vie en société n’a de cesse d’engendrer, tant chez les individus que chez les peuples, ou à travers l’humanité dans sa totalité. Et cela nous conduit à nous questionner sur l’intention réelle de cette société. Se pourrait-il qu’au fond, ce qui passe dans cette société pour la saine recherche d’une mobilisation de la pensée en vue de l’appui de l’opinion le plus large possible dans le but de la rendre efficace, ne vise, en fait, par cet unanimisme ou cette recherche de consensus dans laquelle on veut la voir opérer, qu’à dresser le plus grand nombre d’obstacles possible pour favoriser son immobilisme ? L’unanimité, le consensus dans les sociétés sont des leurres. Les sociétés fonctionnent aux débats et à la majorité. Il y a, il y aura toujours dans les sociétés des groupes de détracteurs. Attendre l’unanimité, c’est se condamner à l’inertie et à l’inaction. Cependant, l’on sait que l’immobilisme —  ne rien faire, ne rien entreprendre —  peut être le but recherché par une communauté.»

RÉFÉRENCE:
Roger Payette et Jean-François Payette (2015). Une fabrique de servitude. Condition culturelle des Québécois. Montréal : Fides, p. 118.

16 mai 2016

Le juste milieu

uLe juste milieu de nos jours a mauvaise presse. On le voit comme étant un synonyme de valeur moyenne; manière «fade» et ordinaire de prendre position.
uOr, les Grecs anciens le voyaient bien autrement.
u Le juste milieu représentait plutôt pour eux un point instable qui ne peut être dissocié du risque.
uIl n‘était pas synonyme de médiocrité, mais d'équilibre entre deux forces opposées.

Le bien-être chez les Grecs anciens

uLes Grecs anciens nous apprennent que le bien-être ne saurait résider dans le confort personnel et la jouissance égoïste des bienfaits de la nature.
uLe bien-être n’est pas un état mais une quête qui passe par la connaissance, la moralité, l’engagement et le sens de la mesure.
uEn cela, les Grecs nous proposent un chemin tout autre que celui que nous suggère de prendre la postmodernité.

L'HYBRIS

uL’hybris est une notion grecque que l'on peut traduire par démesure.
uC'est un sentiment violent inspiré par les passions, et plus particulièrement par l'orgueil.
uLa sagesse des Grecs anciens nous met en garde contre la tentation constante de l’hybris.
uLes Grecs lui opposaient la tempérance, et la modération.

Leçons des Grecs anciens

uLe projet de connaissance n’est pas distinct du projet de moralité.
uLe projet de connaissance et le projet de moralité sont étroitement liés au bien-être.
uLe bien-être, lorsqu'il est vertu, vise à être partagé et donc à être collectif.

Athènes dans l'Antiquité

uUn monde en crise : des institutions et des valeurs (remise en cause de la monarchie).
uUne expérience inédite : la démocratie directe
uDe grands politiciens réformateurs : 

Solon (réformateur des lois), 
Pisistrate, Clisthène, 
Périclès (préside de 462 à 429 av. J.C.)
uUne société de poètes et d’historiens qui «disent» le monde autrement
HÉRODOTE, 
THUCYDIDE, 
EURIPIDE, 
ESCHYLE, 
HOMÈRE, 
ISOCRATE, 
SOPHOCLE, 
HÉSIODE.
uUne société de philosophes qui «pensent» le monde autrement

LES SOPHISTES, 
SOCRATE (470-69 à 399 av. J.C.), 
PLATON (427-348 av. J.C.), 
ARISTOTE (385-322 av. J.C.).

14 mai 2016

Faire front commun

Dans ce contexte difficile qui est le nôtre, tant les formateurs et les enseignants que les autres acteurs des réseaux scolaires gagneraient à faire front commun contre les coups de boutoir du politique qui affaiblissent la qualité de l’éducation.

Survivre dans l'enseignement

Pris entre des logiques contradictoires – logiques du travail, de la formation universitaire, des organisations bureaucratiques, etc. – l’enseignant n’a d’autre choix que de développer des mécanismes de survie afin de maintenir un certain équilibre.

Un développement professionnel entravé

La profession enseignante vit actuellement dans un contexte où les pressions sociales sont très fortes pour le développement professionnel tout en voyant ses marges de manœuvres fortement limitées par les politiques et les réglementations adoptées (notamment celles relevant des budgets octroyés).

11 mai 2016

Penser l'apprentissage et le développement en contexte scolaire

Tout apprentissage prend place dans un contexte culturel. Tout développement implique une vision plus ou moins claire d'un départ et d'une arrivée. Penser l'apprentissage et le développement en contexte scolaire implique de prendre en compte les contextes social et culturel mais aussi organisationnel dans lesquels ils prennent place. Or, actuellement ce contexte est soumis à des pressions néolibérales intenses qui tendent à donner une définition très étroite de l'apprentissage et du développement. En tant que chercheurs nous pouvons bien construire des objets de recherche pointus et abstraits mais en tant que formateurs nous avons aussi le devoir de faire en sorte que ce que nous élaborons soit également utilisable par les praticiens. Et, en tant qu'acteurs sociaux nous devons aussi nous inscrire dans une praxis émancipatrice.  Le danger est de disjoindre ces différentes finalités. Le vrai, le juste, le faisable se côtoient ici dans un rapport complexe.

10 mai 2016

Solange te parle

Solange (2016). Solange te parle. Paris : Payot.

Petit livre de la youtubeuse Solange (Ina Mihalache de son vrai nom), de courts textes qui font rire et réfléchir.

08 mai 2016

Un magistral essai

Roy, Simon (2015). Ma vie rouge Kubrick. Montréal : Les Éditions du Boréal.

À partir du célèbre film de Stanley Kubrick, The Shinning, une réflexion profonde et originale sur la vie quand celle-ci a été blessée par un horrible héritage familial. 

03 mai 2016

Leçon des Grecs anciens

uLes Grecs anciens nous apprennent que le bien-être ne saurait résider dans le confort personnel et la jouissance égoïste des bienfaits de la nature.
uLe bien-être n’est pas un état mais une quête qui passe par la connaissance, la moralité, l’engagement et le sens de la mesure.
uEn cela, les Grecs nous proposent un chemin tout autre que celui que nous suggère de prendre la postmodernité.