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31 août 2015

Abnégation et patience

Ce qu'il faut d'abnégation et de patience pour voir ne serait-ce qu'un petit progrès dans cette humanité si souvent décevante.

28 août 2015

Combat

Le peuple ne cesse de combattre son gouvernement afin qu'il respecte le peuple.

27 août 2015

Bref propos sur la pensée du philosophe américain John Dewey (1859-1952)

Il possède une conception à la fois hégélienne, darwinienne du monde et de l’homme.

§    L’homme est un être en évolution constante, cette évolution n’est pas le fait d’un être isolé, mais d’un être qui se situe toujours dans une interaction et une coévolution avec un environnement dont il fait intégralement partie. L’homme et le monde sont organiquement liés. Cet environnement évolue aussi constamment.  Cette coévolution constante entre l’homme et l’environnement est la vie elle-même. La philosophie de Deway est une philosophie biologique ou vitaliste.
§    Chez l’homme, l’environnement n’est pas seulement physique et biologique, il est aussi constitué d’autrui, de la culture, de la société et du monde des significations (langages, arts, etc.).

L’expérience comporte deux sens

Qu’est-ce que l’expérience? L’expérience semble présenter deux sens chez Dewey :

1)               À la base, l’expérience n’est rien d’autre que le processus spontané et continue d’adaptation de l’homme à son environnement. En ce sens, nous ne faisons pas des expériences et nous n’avons pas des expériences : notre vie est expérientielle par essence.

2)               Ce processus peut être compris comme un processus d’apprentissage spontané et il débute dès la plus prime enfance. Il est continue et interactif par essence, car l’expérience présente une double face : elle change l’homme, elle lui permet idéalement de croître et s’adapter, et en même temps, elle change l’environnement au sein duquel elle est réalisée.  Ainsi, en termes classiques, on pourrait dire le sujet et l’objet interagissent et coévolue dans et travers l’expérience, ce qui nous approche d’une certaine vision hégélienne de la négativité.

Précisions :

1)              Le sujet n’est pas le sujet de l’empirisme qui enregistre passivement les données de son environnement à travers ses sensations. Au contraire, l’homme est fondamentalement activité tournée vers le monde. La pensée est elle-même une forme d’action intériorité (elle est une sorte de synthèse vivante des expériences antérieures qui forment à la fois son contenu et son orientation) ou tournée vers l’action dans le monde. Le pragmatisme n’est donc pas une variante de l’empirisme. De plus, Dewey insiste sur les significations de l’expérience vécue pour celui qui la vit. L’expérience n’est donc pas une donnée brute, mais elle est médiatisée par le sujet avec son langage, sa culture, etc.
2)              Cela dit, l’expérience, dans la mesure où elle modifie l’homme, implique aussi une certaine forme de passivité en ce sens que l’homme ne fait pas qu’agir sur le monde, il le subit aussi. Mais cette passivité n’est pas celle de l’empirisme et du béhaviorisme où l’homme est en quelque sorte façonné par l’environnement et la répétition des expériences.
3)              Le sujet n’est pas non plus le sujet pensant comme chez Descartes ou chez Kant. Les conceptions du sujet et de l’objet chez Dewey soulèvent en effet une question importante : qu’en est-il de la pensée humaine, de la subjectivité, de la cognition, de la connaissance et de la vérité, si le sujet et l’objet coévoluent sans cesse dans une perpétuelle adaptation à des problèmes nouveaux et à des formes nouvelles de vie? Il en découle qu’il n’existe pas de connaissances fixes et définies une fois pour toute (critique de la métaphysique de Platon à Kant et Hegel). La pensée humaine n’est pas essentiellement représentationnelle ni théorique (au sens de voir), elle est plutôt orientée vers l’action sur le monde (et le sujet comme partie du monde) et, en ce sens, la vérité n’est rien d’autres que les conséquences pratiques de la pensée sur le monde. Il en va de même des questions morales. Ainsi, Dewey ne pense pas, contrairement à Kant, que la morale se fonde sur un devoir universel, un impératif universel valable pour tout être raisonnable en tout temps et en tout lieu. La vérité et la moralité de la pensée se mesure aux conséquences pratiques de nos idées  dans et sur le monde. Nous sommes ici dans l’ordre, non de la représentation, mais d’une certaine manière de l’efficacité.
4)              Le monde n’est pas que phénoménale, il n’est pas qu’un espace virtuel de l’action de l’homme, il n’est pas une simple représentation. Il possède une objectivité : les problèmes que rencontre l’homme sont des problèmes réels dans le monde. Ils ne sont pas une simple création de son esprit.  Le monde nous soumet à des tests objectifs. Comme chez Darwin, l’environnement peut être vu comme une série de problèmes posés aux êtres vivants qui doivent sans cesse s’y adapter et donc changer eux-mêmes. Ceux qui ne changent pas disparaissent.

§    Dewey introduit une conception de l’expérience  spécifique à l'être humain. Il s'agit d'un type d’expérience sous le contrôle de la pensée. Ce type d’expérience puise son inspiration directe dans la méthodologie générale des sciences naturelles : c’est qu’on appelle l’expérimentation, c’est-à-dire une expérience menée sous le contrôle de la pensée, de l’enquête.

LES CINQ PHASES DE L’ENQUÊTE

L’enquête comprend cinq phases :

  • 1. Identification du problème : l’antécédent de l’enquête, situation indéterminée,
  • 2. Définition du problème : l’institution,
  • 3. Solutions possibles du problème : la détermination,
  • 4. Résultats envisagés : le raisonnement,
  • 5. Mise à l’épreuve: la conséquence de l’enquête, la situation déterminée. 
Finalement, on peut dire que, d’une certaine manière, Dewey se rattache à la pensée des Lumières qui voit dans la rationalité scientifique le modèle de rationalisation du monde.

Connaissance et ignorance

Si la connaissance ne libère pas assurément, l'ignorance enchaîne toutefois certainement.

26 août 2015

Quelques-unes de mes productions récentes

Martineau, S., Gohier, C. (2015). L’apport de la philosophie à l’éducation : visions de l’apprentissage et finalités éducatives. Dans Les fondements de l’éducation. Perspectives critiques. Sous la direction de S. Demers, D. Lefrançois, M.-A. Éthier, Montréal : Éditions Multimondes, p. 263-298.

Martineau, S. (2015). La construction de l’identité professionnelle des enseignants. Esquisse d’un cadre de référence. Apprendre et enseigner aujourd’hui, revue du CPIQ, vol. 4, no. 2, printemps 2015, p. 5-7.

Portelance, L., Martineau, S., Mukamurera, J. (Dir.) (2014). Développement et persévérance professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ? Québec : PUQ. 242 pages.

Portelance, L., Martineau, S., Caron, J. (2014). L’injonction de la collaboration interprofessionnelle chez les formateurs du stagiaire en enseignement : entre adhésions et résistances. Dans MUTATIONS DANS L’ENSEIGNEMENT ET LA FORMATION : BROUILLAGES IDENTITAIRES ET STRATÉGIES D’ACTEURS, Sous la direction de T. Pérez-Roux et A. Balleux, Paris, L’Harmattan, Collection : Défi-formation, p. 209-227.
     
     Mukamurera, J., Portelance, L, Martineau, S. (2014). Développement et persévérance professionnels : enjeux pour la profession enseignante et l’efficacité des systèmes éducatifs. Dans Développement et persévérance professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ?  Sous la direction de Portelance, L., Martineau, S., Mukamurera, J, Québec, PUQ, p. 1-7.

     Martineau, S., Portelance, L., Presseau, A., Vivegnis, I. (2014). Analyse de la relation mentorale entre un enseignant débutant et son mentor. Dans Développement et persévérance professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ?  Sous la direction de Portelance, L., Martineau, S., Mukamurera, J, Québec, PUQ, p.173-189.


    Martineau, S., Portelance, L., Mukamurera, J. (2014). Constats et perspectives pour soutenir le développement et la persévérance professionnels en enseignement. Dans Développement et persévérance professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ?  Sous la direction de Portelance, L., Martineau, S., Mukamurera, J, Québec, PUQ, p. 229-235.

Le devoir d'éducation

Certains disent que l'école est une dépense. D'autres, dénonçant cette vision, leur répondent que l'école, au contraire, est un investissement. Si cette dernière idée semble plus généreuse (et elle l'est), elle n'en prolonge pas moins la vision économique de l'éducation. Ni dépense, ni investissement, n'est-il pas préférable de penser l'éducation comme un devoir de la société envers les générations montantes et donc, envers elle-même.

25 août 2015

Contradiction

Nous donnons le pouvoir à des fous et à des fourbes et nous voudrions que le monde se porte bien !

22 août 2015

Erreur de la philosophie

La philosophie a fait l'erreur d'oublier la leçon des anciens qui la pratiquaient non pas comme pure érudition mais comme art de vivre où le savoir savant était au service d'une pratique morale. C'est ainsi qu'au fil des siècles, on a pu voir de grands érudits être de piètres personnes.

21 août 2015

Chercher les admirateurs

Les intellectuels médiatiques (ceux que l'on entend sur toutes les tribunes et dont on voit les publications se succéder à un rythme effarent) glorifient la liberté d'expression et le dialogue (qui pourrait le leur reprocher, à moins d'être de la droite populiste). Pourtant, étrangement, quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu'un certain nombre d'entre eux souhaitent moins débattre avec des interlocuteurs que s'entourer d'admirateurs. Comme il est doux de jouer au grand prêtre des idées! On fera bien de ne pas oublier que les vrais penseurs sont ailleurs.

Réfléchir sur les malheurs de l'éducation

Solway, David (2008). Le bon prof. Essais sur l’éducation. Montréal : Bellarmin. Textes originaux rédigés en anglais entre 1989 et 2008.

Dans cet ouvrage, le poète et écrivain québécois David Solway se penche sur les malheurs de l'éducation dans notre monde actuel. Rédigés entre 1989 et 2008, les textes ici réunis présentent un tableau accablant de l'éducation actuelle. L'auteur pose souvent de bonnes questions et met parfois le doigt sur de vrais problèmes. Cependant, à maintes reprises ses propos démontrent une profonde méconnaissance des recherches en sciences de l'éducation. Pire, ils se font régulièrement l'écho des plus plates idées reçues en matière d'enseignement et de pédagogie. Néanmoins, ce livre n'est pas sans intérêt, ne serait-ce que pour faire connaissance avec certains des arguments des adversaires des sciences de l'éducation.

Deux manières de se replonger dans les 18e et 19e siècles.

Corbin, Alain (2008). Le miasme et la jonquille. L’odorat et l’imaginaire sociale. XVIIIe et XIXe siècles. Paris : Flammarion. Collection Champs. Première édition parue en 1982.

Une analyse approfondie d'une période charnière de l'histoire occidentale qui a vu nos comportements et nos perceptions changer en ce qui concerne l'hygiène personnelle et publique.

Winock, Michel (2013). Flaubert. Paris : Gallimard. Collection bibliographies.

Une magnifique biographie d'un des plus grands auteurs français mais aussi une visite guidée dans la France de la deuxième moitié du 19e siècle.

Avenir d'un peuple

Un peuple n'a d'avenir que s'il assume son passé.

20 août 2015

Une idole : la technique

Notre monde croit que la technique est garante de la qualité en tout. Cette croyance fait des ravages dans les formations universitaires.

Authenticité

L'authenticité exige l'humilité.

Qu'est-ce qu'une formation théorique?

Une formation théorique est la possibilité d'aller au-delà de son expérience.

Conscience historique

La conscience historique réconcilie avec soi-même.

Éthique du bon goût

L'éthique dans la Grèce antique, reposant sur la mesure, était une éthique du bon goût.

18 août 2015

Vérité et méthode

Vérité et méthode, le très grand livre du philosophe allemande Hans-Georg Gadamer (1900-2002), paru en 1960, est une plongée fascinante, mais oh combien exigeante, dans ce que peut signifier la vérité en dehors de la méthode des sciences de la nature.

Expérience esthétique

L'expérience esthétique est une manière de se comprendre.

17 août 2015

Quelques-unes de mes lectures d'été

L'été est toujours une saison propice aux lectures plus légères, ce n'est pas mon habitude :

Agamben, G. (2013). Qu’est-ce que le commandement ? Paris : Éditions Payot & Rivages.

Boghossian, P. (2009). La peur du savoir. Sur le relativisme et le constructivisme de la connaissance. Marseille: Agone. Collection «Banc d’essai». Paru originellement en anglais en 2006.

Brague, R. (2013). Les ancres dans le ciel. L’infrastructure métaphysique de la vie humaine. Paris : Flammarion.

Crespi, F. (2014). La maladie de l’absolu. L’origine du mal et la recherche du bien. France : Éditions Mimésis. Collection Philosophie.

Graeber, D. (2006). Pour une anthropologie anarchiste. Montréal : LUX. Collection «instinct de liberté». Paru originellement en anglais en 2004.

Hawking, S. (2013). La brève histoire de ma vie. Paris : Flammarion.

Larose, J. (2015). Essais de littérature appliquée. Montréal : Boréal. Collection «Papiers collés».

Lévinas, E. (2014). La compréhension de la spiritualité dans les cultures française et allemande. Préface de Danielle Cohen-Lévinas. Paris : Éditions Payot & Rivages. Texte paru en 1933.

Lévinas, E. (2005). Nouvelles lectures talmudiques. Paris : Les éditions de Minuit. Trois leçons données en 1974, 1988 et 1989.

Melville, H. (2007). Moby Dick. Ebooks libres et gratuits. Édition électronique. Paru en anglais en 1851.

Nepveu, P. (2011). Gaston Miron. La vie d’un homme. Montréal : Boréal.

Piketty, T. (2013). Le capital au XXIe siècle. Paris : Seuil.

Roux, D. de (1971). Gombrowicz. Paris : 10 / 18.

Semprun, J. (2013). Le métier d’homme. Husserl, Bloch, Orwell : Morales de résistance. Paris : Climats.

Sloterdijk, P. (2014). Tempéraments philosophiques. De Platon à Foucault. Paris : Pluriel. Paru originellement en allemand en 2009.

St-Onge, J.C. (2013). Tous fous ? L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie. Montréal : Écosociété.

Téllez, F. (2012). La philosophie en ton mineur. Nice : Les Éditions Ovadia. Collection Chemins de la pensée.

14 août 2015

Faire silence et écouter

Faire silence et écouter, vraiment, en sommes-nous encore capables ?

Contre le relativisme et le constructivisme

Boghossian, Paul (2009). La peur du savoir. Sur le relativisme et le constructivisme de la connaissance. Marseille: Agone. Collection «Banc d’essai». Paru originellement en anglais en 2006.

Hösle, Vittorio (2001). L’idéalisme objectif. Paris : Du Cerf. Paru originellement en allemand en 1987.

Deux démonstrations très solides pour contrer les arguments du relativisme et du constructivisme en épistémologie.

13 août 2015

Inculture

On est toujours l'inculte de quelqu'un !

12 août 2015

Mort

On ne rencontre jamais sa mort, seulement celle des autres.

11 août 2015

Oligarchies

Partout les oligarchies financières participent d'un même système global d'exploitation des individus et des peuples.

Pour un regard critique sur la psychiatrie

Bachand, A. (2012). L'imposture de la maladie mentale. Critique du discours psychiatrique. Montréal: Liber.

St-Onge, J.-C. (2013). Tous fous ? L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie. Montréal: Écosociété.

Deux ouvrages décapants !

10 août 2015

Un tour d'horizon de la philosophie

Tour d'horizon rapide mais néanmoins intéressant (quoique fort partial) de la part du penseur allemand peu orthodoxe Peter Sloterdijk. L'ouvrage se présente comme une succession de réflexions sur quelques grandes figures de la philosophie. Il faut toutefois supporter à la fois les tournures étranges de son style, son ironie particulière et, surtout, sa forte propension aux affirmations péremptoires. Pour qui cherche une présentation «neutre et objective» de la pensée philosophique, ce petit ouvrage sera profondément agaçant. Mais pour qui veut faire connaissance avec une pensée iconoclaste, il saura susciter l'intérêt.

Sloterdijk, Peter (2014). Tempéraments philosophiques. De Platon à Foucault. Paris : Pluriel. Paru originellement en allemand en 2009.

08 août 2015

Philosopher autrement

Un plaidoyer pour la philosophie qui se fait en marge de l'institution. 

Téllez, Freddy (2012). La philosophie en ton mineur. Nice : Les Éditions Ovadia. Collection Chemins de la pensée.

Savoir

Il faut apprendre beaucoup pour savoir un peu.

La bêtise

Vanité et paresse intellectuelle : deux ingrédients de la bêtise.

Confusion

On confond souvent vedettariat et autorité intellectuelle.

Insondable horreur

La mort d'un enfant : la plus insondable horreur de l'existence.

Vanité

Quelle vanité que de prétendre tout expliquer.

07 août 2015

La démocratie au Canada

Au Canada, la démocratie se limite à décider, à tous les quatre ans, qui seront les valets des puissances économiques.

06 août 2015

Une thèse intéressante sur les racines du mal

Franco Crespi : sociologue, professeur émérite à l'Université de Pérouse en Italie.

Crespi, Franco (2014). La maladie de l’absolu. L’origine du mal et la recherche du bien. France : Éditions Mimésis. Collection Philosophie.

Ouvrage court (107 pages) mais d'un grand intérêt.

Deux mots sur l'éducation interculturelle

L’éducation interculturelle nous invite à passer d’une vision de l’hétérogénéité comme handicap, source de dysfonctionnement qui demande des mesures compensatoires, à une vision où l’hétérogénéité est la norme.

Brèves remarques sur l'insertion professionnelle des enseignants

L’insertion professionnelle est tout à la fois un processus de construction des savoirs et des compétences, de socialisation au travail et de transformation identitaire. Ce processus exerce une forte influence sur la suite de la carrière. Les débuts dans l’enseignement jettent ainsi les bases de la dynamique motivationnelle qui animera l’enseignant dans la poursuite de sa carrière. L’insertion au travail apparaît dans une certaine mesure comme :
•Une initiation au sens anthropologique

•Une conversion au sens religieux

05 août 2015

Les grandes œuvres

Les grandes œuvres ne sont jamais de leur temps.

Certaines composantes essentielles d’un bon programme d’insertion professionnelle en enseignement


1) il possède une vision et des objectifs clairement définis;
2) il se concentre sur l’appui et la rétention des nouveaux enseignants;
3) il repose sur des normes professionnelles claires;
4) il inclut un système d’encadrement (par exemple, le mentorat);
5) il reconnaît qu’être enseignant est un processus d’apprentissage permanent;
6) il privilégie l’apprentissage en salle de classe;
7) il est une responsabilité que se partagent les différents intervenants de l'école et de la commission scolaire;
8) il a pour visée non seulement  l'amélioration de l’enseignement mais aussi celle de l’apprentissage des élèves.

Attentes perçues des directions d'établissements scolaires

Selon mes recherches effectuées au fil des ans, les finissants des programmes en enseignement jugent que les directions ont les attentes suivantes à leur égard :


Qu’ils soient professionnels et compétents
Qu’ils s’impliquent et s’investissent
Qu’ils soient disponibles
Qu’ils agissent de manière professionnelle et éthique
Qu’ils s’intègrent et qu’ils s’adaptent
Qu’ils soient ouverts d’esprit
Qu’ils soient créatifs
Qu’ils soient autonomes et débrouillards
Qu’ils collaborent
Qu’ils soient passionnés

On constate aisément le haut niveau d'attentes perçues !

01 août 2015

Le mot d'ordre

Celui qui réfléchit, qui "prend son temps", qui va au fond des choses, est devenu de nos jours une personne suspecte, jugée asociale, inadaptée. Agir et vite ! Voilà le mot d'ordre.

Compétence perdue

Nous nous informons à un rythme fou de sorte que nous ne savons plus contempler longuement.

Notre ignorance

Devant l'immense trésor de connaissances accumulées par l'humanité, nous devrions tous être à la fois humbles et reconnaissants. Or, nous sommes le plus souvent arrogants et indifférents.

Un idéal au loin

La démocratie est moins un état qu'un idéal...et nous nous en éloignons un peu plus chaque jour.