Bienvenue



Pour me rejoindre :

Stemar63@gmail.com

31 août 2020

Fléau moderne

 Avec les réseaux sociaux, tous parlent en même temps et plus personne n’écoute personne.

29 août 2020

Lire des sociologues

 

Rojot, J. (2012). Anthony Giddens. La théorie de la structuration. Cormelles-Le-Royal : Éditions EMS.

Rouleau, L., Cloutier, C. (2012). Erving Goffman, l’observateur du quotidien. Cormelles-Le-Royal : Éditions EMS.

Deux petits ouvrages - originellement des chapitres d'un ouvrage collectif intitulé Les grands inspirateurs de la théorie des organisation - qui présentent succinctement la pensée de deux sociologues majeurs ( l'un canadien (Goffman), l'autre anglais (Giddens) ), au regard de la théorie des organisations.

22 août 2020

Souveraineté du Québec

Les raisons profondes qui ont toujours motivé le mouvement souverainiste restent d’actualité : le combat pour le français, l’émancipation économique, sociale et culturelle de notre société, le renforcement d’une francophonie nord-américaine et, plus généralement, une plus grande liberté collective pour traiter à notre façon, suivant nos traditions et nos choix, les grands problèmes de l’heure

Le Devoir, 22 août 2020

Gérard Bouchard, historien et sociologue 

19 août 2020

Honneth et l'éducation

 

En proposant le retour à une éducation classique (au sens essentialiste, c'est-à-dire, visant la quête de fondements et de piliers moraux pouvant orienter les mœurs et coutumes), Axel Honneth, ouvre la porte à une importante réflexion sur le sens que nous donnons désormais à l’éducation. D’ailleurs, le penseur allemand, comme plusieurs avant lui, nous invite à considérer l’éducation comme moyen d’émancipation, comme moyen d’accès à la vertu, mais non pas une vertu reposant sur un idéal transcendantal, mais plutôt comme un idéal dialectique et évolutif. Il semble donc que cette conception émancipatrice de l’éducation, non pas au sens socio-économique du terme, avec pour visée le service du grand capital, mais bien au sens moral du terme, mérite d’être remise à l'ordre du jour. Cela permettrait éventuellement de redéfinir les programmes scolaires, les politiques publiques entourant l’éducation pour ainsi remettre les fondements de l’éducation en vitrine. Pourquoi ne pourrions-nous pas assister à l’avènement d’une société où le calcul utilitariste entre le niveau de scolarité et le type d’emploi obtenu ou de travail effectué n’irait plus de soi ? Ne serait-il pas envisageable d’opérer, au contraire, une forte déconnexion entre les emplois visés et les niveaux de scolarités limites qui sont visés ? En suivant Honneth, devrait, il serait possible de remettre de l’avant le caractère moral et éthique de l'éducation qui était présent déjà chez les Grecs et qui, au fil du temps, s’est considérablement effrité. Toutefois, en considérant le fait que la très forte adéquation entre éducation et marché du travail persiste, bon nombre de citoyens ne voient pas l’intérêt de poursuivre leurs parcours académiques au-delà du niveau nécessaire pour l’emploi auquel ils aspirent. Le pouvoir politique aurait avantage selon moi à se faire le porte-voix d’une nouvelle conception de l’éducation et positionner celle-ci au cœur des différentes politiques publiques, permettant le transfert d’une approche curative vers une approche préventive. Non seulement, une société mieux formée est une société plus démocratique, mais une société mieux formée semble en mesure de mieux surmonter les problèmes sociaux auxquels elle est confrontée. Les pays nordiques semblent à cet égard pouvoir être pris en exemple pour illustrer la force et le potentiel de la promotion d’une éthicité démocratique par l’État.

Références :

Honneth, A. (2000).  La lutte pour la reconnaissance (traduit par Pierre Rush, éd. originale allemande 1992). Les Éditions du Cerf.

Honneth, A. (2006).  La société du mépris.  Vers une nouvelle Théorie critique (traduit par Olivier Voirol, Pierre Rush et Alexander Dupeyrix). La Découverte.

Honneth, A. (2007).  La réification : Petit traité de Théorie critique (traduit par Stéphane Haber, éd. originale allemande 2005). Gallimard.

Honneth, A. (2008).  Les pathologies de la liberté : Une réactualisation de la philosophie du droit de Hegel (traduit Franck Fischbach, éd. originale allemande 2001). La Découverte.

Honneth, A. (2013).  Un monde de déchirements (traduit par Pierre Rusch et Olivier Voirol). La Découverte.

Honneth, A. (2013).  Ce que social veut dire : 1. Le déchirement du social (traduit Pierre Rusch éd. originale allemande 1990 et 1999 ; 2007 ; 2010). Gallimard.

Honneth, A. (2015).  Ce que social veut dire : 2. Les pathologies de la raison, trad. Pierre Rusch, Paris : Gallimard (éd. originale allemande 1990 & 1999 ; 2007 ; 2010).

Honneth, A. (2015).  Le droit de la liberté : Esquisse d’une éthicité démocratique (traduit par Frédéric Joly et Pierre Rusch, éd. originale allemande 2011). Gallimard

Honneth, A. (2015). L’éducation en démocratie : un chapitre négligé de la philosophie politique. Dans C. Bouton et G. Le Blanc (dir.), Capitalisme et démocratie. Autour de l’œuvre d’Axel Honneth (p. 18-19). Éditions Le Bord de l’eau.

Honneth, A. (2017).  Critique du pouvoir. Michel Foucault et l’École de Francfort, élaborations d’une théorie critique de la société (traduit par Pierre Rusch et Olivier Voirol). La Découverte

14 août 2020

Deux conceptions de la liberté

Dans l’histoire de la philosophie, deux conceptions de la liberté se sont affrontées. D'une part, une conception qu'on peut nommer «libérale», selon laquelle les individus doivent exercer leur libre arbitre et réaliser des actions sans contrainte. D'autre part, une conception qui veut que le développement de soi représente la principale clé pour accéder à une réelle liberté. On retrouve cette dernière conception chez Platon, mais aussi chez les stoïciens et chez certains philosophes allemands, sous-entend que l’individu accède à la liberté en s’arrachant à ses limites et ses barrières, par l’éducation et le plein développement de ses potentialités.

06 août 2020

Histoire de l'éducation au Québec

Références utiles pour ceux qui s'intéressent à l'éducation au Québec:

AUBIN, P. (sous la direction) (2006). 300 ans de manuels scolaires au Québec. Québec : Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Les Presses de l’Université Laval.

BIENVENUE, L. HUBERT, O. et HUDON, C. (2014) Le collège classique pour garçons. Études historiques sur une institution québécoise. Montréal : Fides.

BLAIS, M.-C., M. GAUCHET ET D. OTTAVI (2002). Pour une philosophie politique de l’éducation. Six questions d’aujourd’hui. Paris : Bayard.

CHARLAND, J.-P. (2005). Histoire de l’éducation au Québec. De l’ombre du clocher à l’économie du savoir. Montréal : ERPI.

CADOTTE, R., MEUNIER, A. (2011). L’École d’antan 1860-1960. Découvrir et se souvenir de l’école du Québec. Québec : Presses de l’Université du Québec.

CROTEAU, G. (1996). Les frères éducateurs, 1920-1965. Promotion des études supérieures. Modernisation de l’enseignement public. Montréal : HMH. Cahiers du Québec. Collection Psychopédagogie.

DORION, J. (1979). Les écoles de rang au Québec. Montréal : les Éditions de l’Homme.

DUFOUR, A. (1997). Histoire de l'éducation au Québec. Montréal : Boréal.

FRÉGAULT, G. (2014). La civilisation de la Nouvelle-France (1713-1744). Montréal : Fides. 1er publication en 1944.

GRAVELINE, P. (2007). Une histoire de l’éducation au Québec. Montréal : Fides.

HAMEL, T. (1995). Un siècle de formation des maîtres au Québec, 1836-1939. Montréal : HMH. Cahiers du Québec. Collection Psychopédagogie.

HAMEL, T. (1991). Le déracinement des écoles normales. Le transfert de la formation des maîtres à l’université. Québec : IQRC.

MELLOUKI, M., MELANÇON, F. (1995). Le corps enseignant du Québec de 1845 à 1992. Formation et développement. Montréal : Logiques.

MEUNIER, A., PICHÉ, J.-P. (2012). De l’idée à l’action. Une histoire du syndicalisme enseignant. Québec : Presses de l’Université du Québec. 

PROULX, J.-P. (2009). Le système éducatif du Québec. Montréal : Chenelière.

TARDIF, M. (2013). La condition enseignante au Québec du 19e au 21e siècle. Une histoire cousue de fils rouges : précarité, injustice et déclin de l’école publique. Québec : Les Presses de l’Université Laval.

TONDREAU, J. et ROBERT, M. (2011). L’école québécoise. Débats, enjeux et pratiques sociales

Anjou: CEC.


03 août 2020

Les brigands modernes

« Ces brigands modernes, que notre éternel désir de voiler la réalité nous fait appeler des « investisseurs », ont repris de plus belle le discours soyeux de la prétendue croissance illimitée, maquillée désormais du mythe d’une croissance verte. Comment prendre pied dans le monde de demain si le présent est laissé sous la botte de gens qui ne voient pas de raison de vénérer l’autel de la vie sur terre ? »

Jean-François Nadeau
Le Devoir, 3 août 2020