Un horrible triomphe

 L'humanité dans l'humain est d'une extrême fragilité et, règle générale, c'est l'inhumanité qui triomphe.

Espoir

 L'espoir, c'est quelque chose que l'on entretient pour éviter de penser qu'il n'y en a pas.

Jamais vraiment là

La bête humaine est ainsi faite que, peu importe le lieu et le moment qu'elle habite, elle ne s'y trouve jamais totalement.

Bonheur raté

 Rechercher le bonheur dans les objets est le meilleur moyen de le rater.

Bête nuisible

 L'humain est si méchant qu'on se demande bien comment la nature a-t-elle pu créer une bête si nuisible.

Échec

Certes nous rencontrons des succès, mais, globalement, nous échouons toujours, peu importe les projets que nous entreprenons. Et, ceux qui prétendent le contraire échouent encore davantage.

Professeur Veissière sur la culture Woke

Pour l'anthropologue et professeur de psychiatrie Samuel Veissière, ceux qui se revendiquent comme « Woke » éprouvent une certaine fierté morale à percevoir de la violence partout : patriarcat, sexisme, héterosexisme, grossophobie, transphobie, etc. Le terme a selon lui maintenant acquis une connotation plus cynique pour dénoter un puritanisme hystérique dans la montée du politiquement correct. Il ajoute : « Cette sorte d’inconscient judiciaire ne paraît pas très enviable. Il correspond cependant à une dérive de la société dans laquelle sera par exemple combattue en justice par ces activistes toute forme d’expression jugée déviante et non politiquement correcte : la liberté d’expression en est la première victime. »

 

Samuel Veissière is Assistant Professor of Psychiatry, co-director of the Culture, Mind, and Brain program, and Associate Member in the Department of Anthropology.

Université McGill

Refus du dialogue par les nouveaux croyants bienpensants

Un chose semble très rare : un ou une adepte de la nouvelle gauche bienpensante (wokisme et autres) qui accepte de débattre royalement.

 

Règle général, les propos de ces adeptes sombrent très vite dans l'invective et l'anathème. 

 

Sur le plan rhétorique, ils tombent la plupart du temps dans ce qu'on appelle l'attaque ad personam. 

 

Cela s'explique peut-être par le fait qu'ils semblent en croisade contre les «infidèles», persuadés d'être dépositaires de la vérité et de la morale.

 

Le point de vue de l'adversaire n'a aucune légitimité, ce n'est d'ailleurs pas un adversaire, c'est un ennemi à abattre ou à rééduquer (pourtant que de tristes souvenirs de ces idéologies qui visaient à rééduquer les déviants : communisme chinois ou russe par exemple).

Nouvelle gauche dans l'errance

«Des intellectuels québécois engagés dans la lutte antiraciste font valoir que le rejet des Noirs compose la trame principale du passé québécois. Il serait au cœur de notre devenir : l’identité nationale et la nation elle-même se seraient construites sur cette base et s’en seraient nourries. L’esclavagisme aurait sévi au Québec au même titre qu’aux États-Unis et en Amérique latine, mais nos élites se seraient soigneusement employées à cacher ce fondement honteux de notre nation.

À cause de son excès, cette thèse est aussi fausse que maladroite. Fausse parce qu’elle s’appuie sur des bases scientifiques déficientes, maladroite parce qu’elle indispose nombre de Québécois qui seraient des alliés naturels dans le combat antiraciste.

Une autre conséquence découle de tout ce qui précède : les vieilles luttes québécoises contre le colonialisme et pour l’émancipation collective se trouvent tout à coup non seulement marginalisées, mais dépouillées de leur légitimité. Une réaction s’impose : il faut sauver le néonationalisme québécois et l’idéal de la souveraineté.

Parce qu’elles versent dans l’excès, ces contestations de bonne foi servent mal la cause même de l’antiracisme au Québec.»

Gérard Bouchard, Le Devoir,  13 février 2021.

Pour ceux qui aiment l'histoire mais sont pressés

Des Cars, J. (2013). Louis XIV et ses favorites. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2013). Carol II de Roumanie et Magda Lupescu. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2013). Louis XVIII et Zoé du Cayla. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2013). Diane de Poitiers. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2013). Agnès Sorel. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2013). Alexandre II et Katia. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2013). Gabrielle d’Estrées. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). Catherine de Medicis. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). Marie-Antoinette. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). Zita de Habsbourg-Lorraine. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). Marie-Thérèse de Habsbourg. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). L’impératrice Eugénie. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). La reine Astrid. Paris : Perrin. Collection 15 mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). Elisabeth 1^er d’Angleterre. Paris : Perrin. Collection 15 mn d’histoire.

Des Cars, J. (2012). Catherine II de Russie. Paris : Perrin. Collection 15 mn d’histoire.

Lecomte, B. (2012). Benoît XVI le progressiste de Vatican II. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2012). Le concile Vatican I. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2012). L’affaire du discours de Ratisbonne. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2012). Le pape et l'exfiltration des criminels nazis. Paris: Perrin. Collection 15mn d'histoire.

Lecomte, B. (2012). Les silences de Pie XII. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2012). Les silences de Benoît XV. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2012). Le saint suaire de Turin. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2011). Le troisième secret de Fatima. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2011). Mussolini et le Vatican. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2011). La mort de Jean-Paul 1^er. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Lecomte, B. (2009). Benoît XVI le successeur inattendu. Paris : Perrin. Collection 15mn d’histoire.

Les tendances culturelles actuelles

Les tendances culturelles actuelles - bien-pensants, nouvelle moralité, « wokisme » - sont dangereuses et dénotent un esprit anti-démocratique doublé d'un esprit sectaire. 

Chacun dans sa tribu, éviter la polémique, refuser d'apprendre quoi que ce soit qui pourrait heurter. 

Quel beau scénario pour l'intolérance et l'ignorance !

Lectures récentes

Abécassis, A. (1999). « En vérité, je vous le dis ». Une lecture juive des Évangiles. Paris : Éditions 1.

Bardieff, N. (1936). Problème du communisme. Paris : Desclée de Brouwer.

Brandi, C. (1951). Charles-Quint et son temps. Paris : Payot. Traduit de l’allemand par Guy de Budé. Paru originellement en allemand en 1937.

Deghilage, G., (2014). La bataille de Waterloo. Le dernier combat de Napoléon et la chute de l’Empire. Namur : Éditions Lemaitre. Collection 50 minutes.

Descola, P. (2001). Anthropologie de la nature. Leçon inaugurale prononcée le jeudi 29 mars 2001. Paris: Collège de France.

Le Roux, N. (2014). Guerres et paix de religion 1559-1598. Paris : Belin.

Identité professionnelle dans une optique interactionniste

Issu de l’interactionnisme, Dubar (2015) propose que l’identité professionnelle constituerait une forme d’identité sociale, impliquant dès lors un processus de socialisation. Ainsi, l’identité professionnelle représenterait une des multiples facettes de l’identité d’un individu (Dubar, 2015) et se développerait par l’intermédiaire des nombreux groupes auxquels un individu appartient (Fray & Picouleau, 2010). 

La socialisation serait alors définie comme « l’acquisition d’un code symbolique résultant de transactions entre l’individu et la société » (Percheron, 1974, cité dans Dubar, 2015). 

Dans ce cas, l’identité professionnel (IP) pourrait être définie de la manière suivante : 

« (…) le sentiment d’appartenance à une profession issue d’une socialisation et dont le résultat est la conformité aux normes collectives. Cette dernière se caractérisant par l’usage de pratiques, de vocabulaire ou de gestes communs. » (Fray & Picouleau, 2010).

RÉFÉRENCES

Dubar,C .(2015). La socialisation : construction des identités sociales et professionnelles (4^e éd.). Paris: Armand Colin.

 Fray, A. & Picouleau, S. (2010). Le diagnostic de l'identité professionnelle : une dimension essentielle pour la qualité au travail. Management & Avenir, 38(8), 72-88. https://doi.org/10.3917/mav.038.0072

Des sociétés qui nuisent à la confiance

«Le problème, en effet, est que les sociétés occidentales semblent aujourd’hui clivées entre, d’une part, une valorisation de la toute-puissance de la volonté et, d’autre part, une peur obsédante de tout ce qui échappe, ou semble échapper, au contrôle. D’un côté, on pense pouvoir tout maîtriser, au point de culpabiliser ceux qui échouent, le manque de contrôle étant l’indice d’une regrettable défaillance qu’il faut, tôt ou tard, corriger. De l’autre, on craint l’irruption de l’inattendu : on a tellement peur du futur, qu’on envisage toute sorte de comportements compulsifs destinés à neutraliser ce qu’on perçoit comme dangereux.»

QU'EST CE QUE LA CONFIANCE ? par Michela Marzano

ARIMHE | « RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise »

2012/1 n°1 | pages 83 à 96

ISSN 2259-2490

Effritement

 Ce qui nous lie aux autres s'effrite graduellement et nous ne semblons pas y voir un grand danger. 

Un trésor

Bien qu'imparfaite, la démocratie est un trésor dont on doit prendre soin, sinon ce trésor se perd et les seuls à blâmer seront ceux qui auront été négligents.