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28 juin 2017

La science fasse à la bêtise

De grandes figures de la science reviennent à la vie et rencontrent un doyen de la recherche dans une de nos universités. À Socrate, il fait le reproche suivant : «Vous ne publiez pas et vous mettez trop l'accent sur votre enseignement». À Platon, il dit : «Vous ne publiez que des livres, il faudrait écrire plus d'articles dans des revues avec une cote d'impact élevée». À Aristote, le doyen tient ces propos : «Ce que vous faites est bien mais vous ne publiez qu'en Grec, essayez de publier en anglais». Quant à Copernic, Galilée et Descartes, il leur suggère de trouver des partenaires afin que leurs recherches aient des retombées directes pour l'économie. Dans la même foulée, à Spinoza, Kant et Hegel, notre doyen propose d'orienter leurs réflexions vers des objets et des sujets actuels pouvant répondre à une demande sociale. Enfin, à Darwin, il conseille de modifier son projet de recherche car celui-ci s'étend sur un trop long laps de temps - plusieurs années - et ne présente pas suffisamment de garantie quant aux «biens livrables» qui pourraient en émerger.

26 juin 2017

Sur le nationalisme

Un bel exemple d'une vision européo-centriste à prétention universelle, une vision qui se déploie dans un discours qui distribue les sentences du haut de sa (supposée) supériorité où tous les nationalisme sont pareils, c'est-à-dire nuisibles. 
Un essai qui démontre que, souvent, pour tenir un discours cohérent, juste et sensé, il faut justement aller au-delà de l'essai et mener - ou s'appuyer sur - des recherches scientifiques.

De Smet, F. (2014). Une nation nommée Narcisse. Bruxelles : Éditions Académie Royale de Belgique. Collection, L’Académie en poche.

Des sciences menacées

Si, dans les siècles passés, les sciences ont dû combattre les religions afin de gagner âprement leur liberté de penser, c'est aujourd'hui le pouvoir de l'argent qu'elles doivent combattre car celui-ci menace sérieusement non seulement leur liberté de parole mais aussi leur existence même en tant que sciences.

Une exécution programmée

Dans un monde qui tourne le dos à la démocratie pour laisser de plus en plus de place au pouvoir de la finance, toute science le moindrement critique des pouvoirs établis est en danger d'être éradiquée.

22 juin 2017

Toujours publier

Les chercheurs universitaires publient, publient et publient encore, mais réfléchissent-ils réellement ?

Des professeurs qui n'ont plus le temps de penser

À force d'exiger tout et n'importe quoi de leurs professeurs, les universités finissent par ne plus leur laisser le temps de penser. C'est la science qui en souffre.

21 juin 2017

Une fiction philosophique

Un individu autonome, libre de toute contrainte, hyper-conscient, rationnel en tout temps.

Deux attitudes différentes

Si l'attitude scientifique devant les phénomènes physiques est largement acceptée, l'attitude idéologique, irrationnelle, voire mythique est encore la norme devant les phénomènes sociaux; comme si les sciences humaines et sociales n'avaient pas produit des trésors de savoirs.

20 juin 2017

Engagement professionnel

En psychologie du travail le concept d’engagement professionnel renvoie à la relation qu’un individu entretient avec sa profession. Comme les raisons qui poussent l’individu à exercer un métier ou une profession sont multiples, l’engagement professionnel présente lui aussi plusieurs dimensions, qu'on ramène généralement à trois principales catégories.
1- L’engagement professionnel comporte une dimension affective. Celle-ci fait référence à la manière dont l’individu s’identifie à sa profession et en éprouve un attachement émotionnel, indépendamment de toute autre considération. L’intérêt d’exercer cette profession et d’en faire une carrière relève des sentiments de plaisir et d’accomplissement personnel. Autrement dit, la réalisation des tâches associées à cette profession constitue en soi un objectif et apporte une satisfaction.
 2- L’engagement professionnel présente aussi une dimension rationnelle. Celle-ci a trait aux avantages économiques escomptés et relève de la logique du rapport coût-bénéfice. L’individu cherche alors à mettre en valeur les ressources investies pour construire une carrière et en tirer profit. 
 3- La dimension normative de l’engagement professionnel réfère quant à elle à l’obligation morale ressentie par l’individu de poursuivre l’exercice d’une profession dans le but d’offrir sa contribution à la collectivité en participant à la résolution des problèmes ou à la réponse aux besoins en général de cette même collectivité.
Bien que ces trois catégories soient différentes au plan analytique, elles sont complémentaires dans les faits et forment un tout.

Facteurs de satisfaction et d'insatisfaction dans la profession enseignante

Parmi les dimensions du rapport à la profession enseignante susceptibles de nourrir la persévérance (ou le décrochage), on s'accorde à dire que la satisfaction professionnelle (ou l'insatisfaction) tant extrinsèque qu’intrinsèque joue un rôle déterminant.
La dimension extrinsèque correspond aux réactions de l'enseignant face aux caractéristiques de l’établissement ou de son organisation reliées à des aspects comme: le leadership de la direction, la qualité et la quantité des ressources matérielles disponibles, la réputation de l’établissement scolaire, le comportement et la performance scolaire des élèves, le climat de sécurité au sein de l’école et de la classe, la taille de la classe, la qualité des locaux, le volume des tâches ainsi que les activités de développement professionnel. L’insuffisance du soutien de la part des autorités et des collègues est aussi comme facteur prépondérant dans l'émergence du sentiment d’inefficacité. La satisfaction extrinsèque est générée aussi par des éléments comme le salaire, la rente de retraite, les primes, les vacances, la reconnaissance publique et la valorisation sociale de la profession, ainsi que certaines conditions spécifiques de travail telles qu’une classe bien éclairée et aérée ou un stationnement sécuritaire
Des facteurs intrinsèques influencent aussi le rapport à la profession. On premier chef on pense à la passion d’enseigner mais aussi au sentiment de compétence et d’efficacité au regard des besoins des élèves. 

19 juin 2017

Pensée naïve sur l'individu

La pensée naïve et dominante fait de l'individu un être qui se crée lui-même et, à toute fin pratique, auto-suffisant. Cette pensée donne à voir une affligeante inculture sociologique. 

16 juin 2017

L'histoire officielle

L'histoire officielle est toujours celle des gagnants et des dominants, elle est donc nécessairement partielle et partiale; c'est pourquoi il faut s'en méfier et la critiquer.

13 juin 2017

Être humain

La cupidité, l'égoïsme et la vanité caractérisent l'être humain de l'hypermodernité. Mais, étrangement, on en trouve certains qui font preuve d'altruisme, de générosité et d'humilité. Ceux-là, toutefois, sont rarement aux postes de commande de la politique et de l'économie.

Suffisance

Il suffit d'être bien nourri et de profiter d'une vie confortable pour croire que le monde tourne autour de soi.

09 juin 2017

Les grands et les petits

Ce sont des petits qui nous dirigent, les grands, eux, créent des oeuvres qui traverseront les âges.

Acceptation

Quand on en arrive à tout accepter, c'est qu'on en est arrivé à n'être plus rien.

Fuite du temps

Le temps fuit, on ne peut le retenir malgré tout nos efforts.

07 juin 2017

Qu’est-ce que la sociologie ?

Cette question trouve réponse dans une quantité incommensurable d'ouvrages.

Pour trouver une réponse à la fois intelligente et singulière, je suggère de consulter l'ouvrage d'un auteur important : Norbert Elias. Sa réponse est tout sauf une de celles, passe-partout, que l'on peut retrouver dans des manuels généraux qui présentent la sociologie.

Référence : Elias, Norbert (1993). Qu’est-ce que la sociologie ? Paris : Éditions de l’aube. Première édition parue en allemand en 1970.

Norbert Elias était un intellectuel (et sociologue) allemand, né le 22 juin 1897 à Breslau et décédé le 1ᵉʳ août 1990 à Amsterdam. Dans le monde francophone, l'importance de son oeuvre a été reconnue surtout à partir de la fin des années 1980.

Un mythe persistant

Il existe quelque chose comme «la science» (le singulier ici est important).

05 juin 2017

Point en commun

Nos cultures, nos langues, nos sociétés, nos traditions sont différentes, mais tous nous avons à vivre avec la cupidité, l'étroitesse d'esprit et le narcissisme de nos «élites» politico-économiques.

Question d'échelle

À grande échelle, l'humain apparaît comme une espèce nuisible, à petite échelle, il semble tout de même avoir du bon.

Refus de penser

À force de ne pas penser à la mort, on finit par ne penser à rien.

02 juin 2017

Un système mafieux

Le capitalisme est un système économique mafieux. La preuve en est qu'il prospère en violant systématiquement les règles qui devraient l'encadrer.

01 juin 2017

Extrémisme

L’extrémisme, on ne le voit toujours que chez l'autre.

Pensée critique

Nos dirigeants n'ont aucun intérêt à ce que nous développions chez les élèves une réelle pensée critique.

Honte de soi

Lorsque l'on cultive collectivement la honte de soi, on se prépare une disparition collective.