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31 juillet 2012

Communauté de droits

Une communauté de droits poursuit un idéal de discussion constante; c'est en quelque sorte dans sa «nature». Or, au Canada comme au Québec, les gouvernements adoptent de plus en plus une position fermée à la discussion avec les citoyens. La tendance autoritaire est très nette et met en danger la communauté de droits.

Nos droits

Dans nos sociétés de droits, la façon la plus simple de priver quelqu'un des siens c'est de dire que ceux-ci empiètent sur les nôtres.

La liberté et nous

 La liberté n'est pas un bien dont nous sommes assurés de jouir éternellement. Si  on ne s'en occupe pas, elle peut disparaître.

La conviction

«La conviction est une opinion à fleur de peau où la sensibilité l'emporte sur l'intellect. Il n'en va pas d'un assentiment logique mais de la couleur du monde. Elle met en jeu la raison de vivre à la fois d'un individu et d'une communauté. On ne blesse pas une opinion, on la discute ou on la critique, alors qu'on blesse une croyance parce qu'elle tient au corps».

Régis Debray

Référence:

Debray, R. (2008). L’intellectuel face aux tribus. Paris : CNRS éditions.
(pp. 28-29)

La vie sociale

La vie sociale ne peut s'expliquer en se référant uniquement à l'individu. Les individus sont en fait affectés par les entités sociales dans lesquelles ils agissent et qu'ils contribuent en retour à façonner. C'est en bonne partie la tâche des sciences sociales que de réviser la vision du sens commun qui fait de l'individu un acteur intentionnel soustrait à toute influence sociale.

26 juillet 2012

Une chose rare: la sagesse

La sagesse ne loge ni dans la richesse, ni dans la pauvreté. Elle peut habiter n'importe où. Elle ne se reconnaît pas dans l'arrogance ni dans la cupidité. Elle ne prend sa source ni dans la haine, ni dans l'égoïsme. Plutôt, la sagesse se nourrit de l'étonnement et de la générosité. Elle se reconnaît dans l'altruisme et l'humilité. Elle suggère plus qu'elle affirme, elle ouvre plus qu'elle ne ferme. Bref, la sagesse est chose rare.

25 juillet 2012

Banditisme bancaire

«Bref, les États occidentaux s'étant montrés incapables d'imposer une quelconque limite juridique aux spéculateurs, le banditisme bancaire est aujourd'hui plus florissant que jamais.»

Jean Ziegler

Référence :
Ziegler, J. (2011). Destruction massive. Géopolitique de la faim. Paris : Seuil.
(p. 291)

Garder espoir

Quand on souhaite plus de justice et de solidarité dans ce monde, il est nécessaire de "s'alimenter" aux petites victoires sinon on risque de perdre pied.

23 juillet 2012

Idée fausse

Si notre époque se croit le summum de l'évolution humaine, c'est qu'elle ignore ce que nous avons perdu au cours des âges.

21 juillet 2012

Valeur

Quand tout a de la valeur, plus rien n'en a.

20 juillet 2012

Le temps et nous

Le temps est un compagnon implacable et capricieux. Parfois trop court, il nous laisse insatisfait. Parfois trop long, il nous ennuie. Rarement, il nous apparaît adéquat.

15 juillet 2012

Une simple parenthèse?

Est-ce que la vie n'est qu'une petite parenthèse entre deux néants ?

Finalité éducative

L'éducation vise de moins en moins à former un sujet et de plus en plus un travailleur qualifié.

14 juillet 2012

Brutalité

La brutalité ne prend pas uniquement la forme des agressions physiques. Elle prend aussi la forme de la gestion du personnel ou encore celle de la rationalisation des opérations.

L'oubli

Jusqu'où irons-nous dans notre amnésie ? Jusqu'où irons-nous dans l'oubli de notre héritage ?

13 juillet 2012

La violence de notre économie

«Partout et toujours, la violence et l'arbitraire du marché libre de toute contrainte normative, de tout contrôle social, tue.
Par la misère et par la faim».
Jean Ziegler
Référence :
Ziegler, J. (2011). Destruction massive. Géopolitique de la faim. Paris : Seuil.
(p. 185)

12 juillet 2012

Rapport à la technique

Lorsque l'être humain pense qu'il est au service de la technique - plutôt que le contraire - il concourt à sa propre déshumanisation.

Recherche du succès

La recherche du succès à tout prix conduit en fin de compte au conformisme.

Notre monde

Nous avons toujours besoin de nous rappeler à nous-mêmes que le monde que nous habitons est ce que nous en faisons et non pas le fruit de quelque loi inexorable.

Désir et mortalité

Si nous désirons, c'est que nous sommes mortels. Un être humain qui serait immortel serait un être humain sans désir.

08 juillet 2012

Les pantins

Peut-être pourrons-nous dire que nous vivons vraiment en régime démocratique lorsque les pantins qui nous gouvernent - et qui sont à la solde des intérêts financiers - seront remplacés par des personnes réellement préoccupées par le bien commun. Malheureusement, ces dernières décennies, l'impression est que nous remplaçons des pantins par d'autres pantins.

06 juillet 2012

Le scandale de la faim dans le monde

«Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim. Sur une planète qui regorge pourtant de richesses...

Dans son état actuel, en effet, l'agriculture mondiale pourrait nourrir sans problèmes 12 milliards d'êtres humains, soit deux fois la population actuelle.

Il n'existe donc à cet égard aucune fatalité.

Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné.»

Jean Ziegler

Référence :
Ziegler, J. (2011). Destruction massive. Géopolitique de la faim. Paris : Seuil.
(p. 13)

Le mal

Il est si difficile de ne pas sombrer dans le désespoir devant l'ampleur du mal que l'être humain fait subir à l'être humain.

05 juillet 2012

La haute moralité du capitalisme

Les capitalistes - et surtout les tenants du néolibéralisme - ne tolèrent au fond que les services publics qui protègent leurs intérêts, les subventions aux entreprises données par l'État et la police qui protège la propriété privée. Tous les autres services publics, ceux qui contribuent à une certaine redistribution de la richesse en premier lieu, doivent selon eux être systématiquement éliminés. On voit là le très haut niveau d'altruisme et de conscience sociale sur lequel repose le capitalisme à la sauce néolibérale.

04 juillet 2012

Notre défi

La «mondialisation» est devenue le prétexte que nous servent les politiciens pour justifier notre soumission devant les diktats du capitalisme financier. S'adapter, s'adapter, encore s'adapter, toujours dans le même sens, pour une croissance économique dont les profits sont de moins en moins redistribués et de plus en plus concentrés entre les mains de quelques rares privilégiés. La navrante pauvreté intellectuelle de la pensée de nos politiciens et la soif insatiable de richesses des prédateurs économiques ne nous donnent en partage qu'un monde vide et désenchanté, un monde de compétition et d'abrutissement. Heureusement qu'un peu partout sur notre Terre dévastée des voix s'élèvent contre ce nihilisme déguisé en pragmatisme. Croire en un monde meilleur qui ne se réduit pas à l'augmentation du PIB et du pouvoir d'achat et travailler en ce sens, tel est notre défi.

02 juillet 2012

École

D'une école qui devait ouvrir sur la liberté nous sommes passés à une école qui ouvre au marché du travail.

01 juillet 2012

Connaissance et ouverture

La connaissance devrait moins donner des certitudes figées fondant notre droit à juger de quiconque ne pense pas comme nous, que des doutes constructifs, portes ouvertes sur la pensée d'autrui, attention à ce qui est différent.