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31 octobre 2012

Bruit et silence

Le bruit est partout, le silence, devenu si rare, est un luxe presque inatteignable.

30 octobre 2012

Citoyenneté


LES QUATRE COMPOSANTES DE LA CITOYENNETÉ :

1-     LA NATIONALITÉ

2-     LA JOUISSANCE DE CERTAINS DROITS

3-     LA PARTICIPATION À LA VIE PUBLIQUE

4-     LA CHARGE DE CERTAINS DEVOIRS

29 octobre 2012

Deux vérités

Lorsqu'elle se sait fragile et temporaire, une vérité est souvent une porte ouverte vers autrui. Lorsqu'elle se pense toute puissante et intemporelle, une vérité est souvent une barricade pour se protéger d'autrui.

27 octobre 2012

Décadence d'hier à aujourd'hui

Les Grecs et les Romains de l'antiquité ont connu la décadence de la démocratie et de la république au profit de la tyrannie et de l'oligarchie. Nous connaissons aussi cette même décadence provoquée en bonne partie par les transformations du capitalisme.

25 octobre 2012

Pureté

La recherche irraisonnée de la pureté conduit à l'inaction ou aux massacres.

Du bon usage de la liberté

Qui ne sait user de la liberté finit par devenir esclave de ses excès.

22 octobre 2012

Apprendre à vivre et à mourir

«On doit apprendre à vivre toute la vie et, ce qui est peut-être plus surprenant, toute la vie on doit apprendre à mourir».

Sénèque

Mémoire et amnésie

De la fréquentation des textes du passé, on apprend beaucoup sur le monde dans lequel on vit. L'amnésie, elle, nous prive des nombreuses clés de lecture pour comprendre les évènements contemporains. 

18 octobre 2012

Dérive de la recherche

Quand le savoir devient un bien livrable, quand le chercheur devient un entrepreneur, c'est la recherche libre et la science en général qui souffrent le plus.

Une recherche enrégimentée

À force de se voir sommée de soutenir l'intervention des praticiens et la création de produits, la recherche scientifique oublie souvent d'élaborer en profondeur du savoir.

16 octobre 2012

Notre humanité

Être à la hauteur de notre humanité est une tâche d'une absolue difficulté. Or, l'histoire nous donne à voir que, malheureusement, nous y avons très souvent lamentablement échoué.

15 octobre 2012

Éphémères

Dans notre grande sagesse hypermoderne, nous ne trouvons rien de mieux que de faire comme si nous étions éternels et que notre condition humaine n'était pas d'être d'éphémères créatures.

Pouvoir et abus de pouvoir

Ceux qui ont le pouvoir ont toujours le pouvoir d'en abuser. La sagesse est alors de créer des contre-pouvoirs qui peuvent diminuer les possibilités d'abus.

14 octobre 2012

Ceux qui nous aident à penser

La vénalité et la soumission au diktat de la consommation caractérisent notre temps. Cela devrait nous alerter sur l'urgence de prêter une oreille plus attentive à ceux qui cherchent à repenser notre monde en l'articulant autour d'autres bases. Ces penseurs, bien que nombreux, sont marginalisés par le vacarme assourdissant de la culture de la performance et de la rentabilité et par celui de la culture hédoniste de la jouissance du présent.  Qu'ils soient philosophes, théologiens, sociologues ou historiens, nous avons grand besoin d'écouter attentivement leurs discours, moins par le degré de vérité qu'ils peuvent receler qu'en raison de l'aide à penser autrement, en dehors de la doxa, qu'ils nous apportent.

13 octobre 2012

Le regard d'autrui

C'est  dans le regard de l'autre que nous pouvons savoir si notre action est bonne ou mauvaise.

Éducation et mémoire du monde

Lorsque l'éducation n'entretient plus la mémoire, elle se détruit comme éducation.

11 octobre 2012

Déontologie, morale, éthique en enseignement


DÉONTOLOGIE

Il s’agit d’un ordre réglementaire dont les devoirs sont inscrits dans un document officiel.

MORALE PROFESSIONNELLE

Contrairement à la déontologie, elle n’est pas codifiée de manière explicite et renvoie à des convictions ou valeurs communément admises par la majorité des membres d’une profession.

ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE

On peut la définir comme un principe de conduite qui n’engage que le sujet individuel.

 Donc...

Les trois concepts se différencient selon leur degré de codification et leur degré de partage par une collectivité de travailleurs.

Dans l’exercice d’une profession, les trois doivent toutefois être en harmonie sinon il y a contradiction entre le dire et le faire du professionnel.

Référence :

MICHEL BARLOW (1999). LE MÉTIER D’ENSEIGNANT. ESSAI DE DÉFINITION. PARIS : ANTHROPOS/ÉCONOMICA.

Distance et proximité dans notre rapport à autrui


Peut-on abolir complètement la distance à l’autre ? Cela ne semble pas le cas.
Le langage en effet est incapable de réduire complètement la distance qui nous sépare d’autrui car il est incapable de tout dire…tout ne peut être mis en mots…l’autre ne peut-être réduit à des «signes», à un discours … Il faut d’ailleurs préciser que le dialogue – donc la compréhension – ne peut exister que dans la distance…abolir autrui en abolissement l’altérité c’est abolir la possibilité du dialogue…lorsqu’il ne reste que la «mêmeté», il n’y a plus que monologue, soliloque.
Il faut éviter deux mythes :
a)    l’objectivité se trouve dans la distance à l’objet;
b)   l’objectivité se trouve dans la proximité à l’objet.
En sciences humaines et sociales, la proximité n’est pas qu’un simple problème mais représente aussi une possibilité. La mise en mot est une forme de prise de distance. Il faut faire attention à la vision idéalisée du langage véhiculée par l’herméneutique…l’espace dialogique ne peut tout dire de l’objet.

D'une Église à l'autre

Au Moyen âge, en Occident, il ne pouvait y avoir de pensée en dehors de l'Église. Ceux qui s'y risquaient étaient jugés comme des hérétiques. De nos jours, le néolibéralisme à la solde du capitalisme financier a pris la relève de la doctrine chrétienne comme discours supposé indépassable. Tout ce qui s'y oppose est stigmatisé, dénigré, taxé de folie, d'utopie, d'hérésie.

10 octobre 2012

Recommandations de lectures

Sur le site Les classiques des sciences sociales on retrouve une grande quantité de trésors. En voici trois :
  • Benjamin, W. (2003). Paris, capitale du 19e siècle. Une édition électronique réalisée à partir du texte de 1939 – écrit directement en français par W. Benjamin – in Das Passagen-Werk (le livre des Passages), Frankfurt am Main, Suhrkamp Verlag, 1982, pages 60 à 77. Un document produit en version numérique par M. Daniel Banda. Collection «Les classiques des sciences sociales» : http://classiques.uqac.ca/


  • Gramsci, A. (2002). Lettres de la prison. Traduit de l’Italien par Jean Noaro, 1953. Préface de Palmiro Togliatti. Document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay. Collection «Les classiques des sciences sociales» : http://classiques.uqac.ca/

  • Hocart, A.M. (2008). Au commencement était le rite. De l’origine des sociétés humaines. Traduit de l’Anglais par Jean Lassègue avec la collaboration de Mark Anspach en 2005. Préface de Lucien Scubla. Titre original publié en 1954 : Socials Origins. Document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay. Collection «Les classiques des sciences sociales» : http://classiques.uqac.ca/


Émancipation

La notion d'émancipation n'est plus à l'ordre du jour. Galvaudée, elle est tombée en désuétude. Or, si la notion ne plaît plus, cela ne signifie pas que le processus ne soit plus souhaitable.

S'émanciper apparaît un «mouvement» toujours aussi nécessaire.

S'émanciper ce n'est pas obligatoirement rompre avec ses enracinements mais, à tout le moins, c'est être capable de s'en distancier suffisamment pour être en mesure de les soumettre à un examen attentif et sans complaisance. 

Dans un monde soumis aux simulacres, aux apparence, aux images, au prêt à penser, l'émancipation est bel et bien une notion et un processus à remettre à l'ordre du jour.

Contre le positivisme naïf

Charles S. Peirce
Au 19e siècle, ce pragmatiste américain a fortement critiqué le positivisme naïf qui avait cours à son époque.

Critiques adressées au positivisme :
1) le dualisme ontologique du corps et de l’esprit;

2) le subjectivisme inhérent à la qualité de toute vérification personnelle;

3) l’idée que le langage est un simple outil pour la pensée;

4)  le contraste trop grand entre le caractère clair et distinct des idées et l’irréalité de tout ce qui présente un côté vague, flou;

5) la foi en la possibilité de passer par-dessus les ambiguïtés du langage pour arriver à une intuition directe des objets;

6) la foi placée dans la méthode du doute et de l’élimination des biais et dérivés susceptibles de mener directement aux sources absolues de la connaissance du monde.

Référence :
CHARLES S. PEIRCE (1960). Collected Papers. Charles Hartshorne et Paul Weiss (eds.). Cambridge, Mass. : Harvard.

09 octobre 2012

Apprentissages

Nous n'avons pas assez de toute une vie pour apprendre la modestie et la prudence.

08 octobre 2012

Le regard d'autrui

Dans le regard d'autrui il y a un appel à la morale. La réponse à cet appel est un défi lancé à notre humanité.

02 octobre 2012

Bêtise et méchanceté

La bêtise se nourrit de l'ignorance, la méchanceté de l'arrogance.

01 octobre 2012

Mythe fondateur

L'anthropologie nous apprend que tout groupe présentant une quelconque stabilité est concerné par ses origines et se forge un mythe fondateur.