Au 19e
siècle, ce pragmatiste américain a fortement critiqué le positivisme naïf qui
avait cours à son époque.
Critiques
adressées au positivisme :
1) le
dualisme ontologique du corps et de l’esprit;
2) le
subjectivisme inhérent à la qualité de toute vérification personnelle;
3)
l’idée que le langage est un simple outil pour la pensée;
4) le contraste trop grand entre le caractère
clair et distinct des idées et l’irréalité de tout ce qui présente un côté
vague, flou;
5) la
foi en la possibilité de passer par-dessus les ambiguïtés du langage pour
arriver à une intuition directe des objets;
6) la
foi placée dans la méthode du doute et de l’élimination des biais et dérivés
susceptibles de mener directement aux sources absolues de la connaissance du
monde.
Référence :
CHARLES S. PEIRCE (1960). Collected Papers. Charles Hartshorne et Paul Weiss (eds.).
Cambridge, Mass. : Harvard.
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