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30 avril 2016

Mauvaise nutrition

Les «intellectuels» médiatiques, spécialistes de tout et de rien, autoproclamés grands sages, sont à la pensée ce que le BIG MAC est à la gastronomie.

La culture qui manque

On dit souvent que le citoyen devrait avoir une plus grande culture scientifique - entendant par là les sciences de la nature et les mathématiques. Selon moi, ce qui fait le plus défaut à nos contemporains c'est une culture anthropologique, historique, philosophique et sociologique. 

Où sont les sages ?

On croise beaucoup de bavards, on rencontre bien des prétentieux, on endure très souvent des poseurs mais bon Dieu que les sages se font rares !

Une rareté

Une rareté : quelqu'un qui vit en accord avec ce qu'il prêche.

Vulgarisation

Dans le domaine des idées, quand on vulgarise trop, il ne reste plus que des idées vulgaires.

Faire du bien

Plus de modestie et d'ouverture au dialogue et moins d'arrogance et de suffisance, voilà ce qui ferait du bien aux humains et à leurs idées,

28 avril 2016

Vous avez dit essai ?

Un ouvrage très intéressant, court et incisif, rédigé sous la forme d'un dialogue, un plaidoyer pour l'essai et pour son étude.  

Vigneault, Robert (2008). Dialogue sur l’essai et la culture. Québec : PUL. Collection «cultures québécoises».

27 avril 2016

L’agoraphobie politique

«Rappelons les axes principaux du discours de l’agoraphobie politique : le peuple (ou les femmes, ou les esclaves) ne doit pas être libre de (se) gouverner, car il est irrationnel, trop facilement manipulé par des démagogues et se compose de factions qui ne sont motivées que par la défense de leurs propres intérêts. Comme les pauvres sont à la fois les plus irrationnels et la faction majoritaire, ils risquent d’imposer leur pouvoir à l’ensemble et de spolier ou même massacrer les riches (qui eux sont rationnels et raisonnables)».

référence :

Dupuy-Déri, F. (2013). Démocratie. Histoire politique aux États-Unis et en France. Montréal : Lux. Collection «Humanités», p. 376.

Un petit mot toujours actuel de Proudhon

«Ignorance ou impuissance, le Peuple, d’après la théorie démocratique, est incapable de se gouverner: la démocratie, comme la monarchie, après avoir posé comme principe la souveraineté du Peuple, aboutit à une déclaration de l’ incapacité du Peuple! Ainsi l’entendent nos démocrates, qui, une fois au gouvernement, ne songent qu’à consolider et fortifier dans leurs mains l’autorité». 

référence :

Pierre-Joseph Proudhon, Solution du problème social. Banque d’échange – Banque du peuple,  Antony, Tops/H. Trinquier, 2003 [1848], p. 74.

La démocratie n'est plus ce qu'elle était

Parlant du 19e siècle où se met en place nos «démocraties représentatives», François Dupuy-Déri affirme : 

«Il a suffi d’à peine deux ou trois générations pour que le mot « démocratie », qui signifiait depuis deux mille ans le gouvernement du peuple par le peuple, en vienne à désigner un régime politique où une poignée de politiciens élus prennent les décisions au nom du peuple.»

référence :

Dupuy-Déri, F. (2013). Démocratie. Histoire politique aux États-Unis et en France. Montréal : Lux. Collection «Humanités», p. 357.

26 avril 2016

Les mots confisqués

«Quand Napoléon s’est élevé, ce fut pour la liberté, pour le peuple, pour la France . Il en est toujours ainsi quand des HOMMES s’élèvent à la place de PRINCIPES. Ils appellent les choses par des noms qui sont directement opposés aux FAITS ; et il devient nécessaire d’insister à leur sujet, avec énergie et emphase, en proportion égale à la fausseté des prétentions et des dangers de détection.»

référence :

Calvin Colton (1789-1857), « Democracy », dans Daniel Walker Howe (dir.), The American Whigs : An Anthology,  New York, John Wiley & Sons, 1973, p. 96.

Marketing politique

La démocratie dans la bouche de nos dirigeants = du marketing politique!

Richesse et démocratie

Ne jamais oublier que la richesse est hostile à la démocratie.

25 avril 2016

Contre ceux qui sont contre le peuple

En 1790, dans son ouvrage «Le Républicanisme adapté à la France»,  François Robert disait ceci :

« [O]n dit que le peuple est ignorant, et qu’il ne sait pas ce qui lui convient, par conséquent qu’il ne peut délibérer sur des objets importants. Le peuple est ignorant... Le peuple est ignorant ! ? ... Je le reconnais bien là, le langage des despotes. Non, le peuple n’est pas ignorant, non, et vous ne le dites, que parce que vous voudriez qu’il le fût. »

François Robert, Le républicanisme adapté à la France, [facsimilé de 1790], Paris, EDHIS, p. 87.

22 avril 2016

Le confort dans l'action

Plutôt que de chercher l'efficacité optimum dans l'action, un praticien cherche généralement le confort à savoir un bon rapport entre la qualité de la pratique et l'effort fourni.

Une manière de voir l'apprentissage

L’apprentissage peut être vu comme le recours aux connaissances sur nos propres expériences antérieures fin de comprendre les situations inconnues et ainsi adopter les comportements appropriés.

21 avril 2016

Mort annoncée

Toute civilisation finit par s'éteindre...et la nôtre, où en est-elle dans son processus de mort annoncée?

19 avril 2016

Notre surdité

Il y a dans le monde tant d'horreurs et nous sommes si sourds aux sagesses des temps passés.

Livres

Les livres, non seulement racontent la vie, ils en font partie et ils la rendent plus belle.

Conséquence de la «crise» des institutions et de la multiplicité des logiques du social

¤La «crise» des institutions et la multiplicité des logiques du social, ne laissent d’autre choix aux acteurs que de créer du sens à partir de leur propre expérience. Cette création de sens s’avère alors être un processus de mise en récit de soi, création personnelle ayant pour finalité la mise en ordre de l’expérience.

Identité professionnelle : une brève définition

¤L’identité professionnelle est un construit qui se situe à l’intersection des représentations de soi et d’autrui et de l’exercice du métier. Ces représentations mobilisent des connaissances, des croyances, des attitudes, des valeurs, des conduites, des habiletés, des finalités, des aspirations.

16 avril 2016

Un petit mot de Voltaire

«Ce qui fait et ce qui fera toujours de ce monde une vallée de larmes c'est l'insatiable cupidité et l'indomptable orgueil des hommes (...)»

Voltaire
Dans une lettre adressée à Jean-Jacques Rousseau datée du 30 août 1755.

14 avril 2016

L'arrogant

En matière de religion, l'arrogant est un croyant qui n'a rien compris.

Ignorance

Pour paraphraser quelque peu Descartes tout en faisant un clin d’œil à Socrate, on peut dire que la double ignorance - soit la situation de l'ignorant qui ne se sait pas ignorant - est la chose la mieux partagée du monde.

13 avril 2016

Les plus crédules

Les plus crédules sont la plupart du temps ceux qui disent ne croire en rien.

Un monde sans transcendance

Un monde sans transcendance sombre inévitablement dans la complaisance et la bêtise.

Notre liberté

Notre liberté actuelle est celle de consommer et de choisir à tous les quatre ans ceux représenteront l'oligarchie.

Individualisme et droits de la personne

Les «Lumières» ont pensé l'individualisme et les droits de la personne dans une visée essentiellement collective, comme socles sur lesquels pouvaient reposer les sociétés. Nous en avons fait des instruments de la destruction du social et de la culture.

Un avenir insensé

Rien ne vaut une histoire mal connue et non assumée pour se ménager un avenir insensé.

Quand tout est relatif

Quand tout est relatif, tout est acceptable, même l'inacceptable.

Nihilisme

Le nihilisme, compagnon de route du relativisme, nous enferme dans le désespoir.

Absence de discernement

Le règne de l'instant c'est le règne des émotions brutes et, partant, l'absence de discernement.

Jugement et mesure

Le sens du jugement c'est le sens de la mesure.

Relativisme

Le relativisme radical est une déculturation.

Des voix qui s'élèvent

De partout s'élèvent des voix pour dénoncer l’imbécillité et la dangerosité du monde que les puissants nous ont concocté. Mais, pour changer ce monde il faudra que ces voix crient très fort et montent jusqu'à devenir des hurlements qui font peur.

Le roi d'aujourd'hui

Si le philosophe roi (ou le roi philosophe) que Platon appelait de ses vœux est resté une utopie, le roi abruti et cupide lui est bel et bien une réalité ici bas.

10 avril 2016

L'écoute en déroute

Dans notre monde des communications tout azimut, il est rare de rencontrer quelqu'un qui écoute vraiment.

Prétention

Nous sommes de grands prétentieux. Ainsi, l'humilité, la vraie, est ce qu'il y a de plus difficile à atteindre et à conserver.

Le vide caché

Elles ont l'air intelligentes et cultivées nos vedettes médiatiques, mais elles cachent un vide abyssal.

Une recherche qui tourne en rond

Elle tourne en rond cette recherche qui ne vise plus que l'accumulation quantitative.

Orgueil

À force de nous prendre pour des Dieux nous finirons inhumains.

Perdre la raison

D'une raison arrogante on peut dire qu'elle a perdu la raison.

Des voix qui s'élèvent

Des voix s'élèvent de partout pour dénoncer l'horreur du capitalisme financier. Sauront-elles entraîner une changement profond de nos sociétés ? Les puissants ont tellement de moyens pour faire taire ces voix ou pour faire en sorte que rien ne bouge. Et, les États tendent davantage l'oreille aux puissants qu'aux voix du changement. Doute ! Doute Doute ! Mais espoir tout de même !

08 avril 2016

Ce qui favorise l’acquisition et la consolidation des savoirs et des compétences en enseignement

Sur la plan de la formation

Approche programme
Accompagnement au transfert des apprentissages faits dans le cadre de la formation initiale (incluant les stages)
Reconnaissance symbolique positive de la formation

Sur le plan des pratiques enseignantes

Pratique réflexive individuelle

Pratique réflexive entre pairs

Problèmes dans la formation des enseignants

Bien des problèmes affectent la formation des enseignants au Québec. 

En voici quelques-uns:
•Éclatement et faible intégration des savoirs;
•Alternance théorie / pratique mal intégrée;
•Faible reconnaissance symbolique des savoirs formalisés;
•Difficulté à transférer les savoirs de l'univers «savant» à l'univers pratique.
•Difficulté à déconstruire les représentations du métier issues de l'expérience d'élèves des futurs enseignants. 

07 avril 2016

Démocratie : une analyse historique captivante

Dupuy-Déri, Francis (2013). Démocratie. Histoire politique aux États-Unis et en France. Montréal : Lux. Collection «Humanités».

06 avril 2016

Définition simple du transfert des apprentissages

Un processus par lequel des apprentissages faits dans un contexte particulier (ce qu'on nomme la tâche source) sont réutilisés dans un contexte différent (ce qu'on appelle la tâche cible) après avoir été mobilisés, combinés différemment puis adaptés. 

Référence :


Presseau, A., Frenay, M. (dir.) (2004). Le transfert des apprentissages. Comprendre pour mieux intervenir. Québec: Les Presses de l'Université Laval.

05 avril 2016

Contre l'anti-rationalisme et le relativisme radical

Depuis Kant on sait que pour comprendre ou expliquer le monde, nous ne sortons pas de nos représentations. Selon l'expression du philosophe allemand, les «choses en soi» sont inconnaissables. Ce que nous savons du monde est lié à notre position dans ce monde. Est-ce à dire que nous sommes condamnés à «l'à peu près», à l'irrationnel, au «tout se vaut», à la seule subjectivité ? Certains semblent le croire. Ce n'est pourtant pas le cas.
En fait, si nous n'avons accès aux choses que par la seule médiation de nos outils d'appréhension du monde, cela n'exclut pas l'objectivité. Mais, celle-ci ne loge plus - comme le croyait le réalisme - dans l'adéquation du savoir avec la chose elle-même mais dans le rapport des représentations entre elles. En effet, dans la compréhension du monde, tous les rapports de représentations ne se valent pas. Par exemple, d'un point de vue pragmatique, on peut dire qu'est vrai ce qui «marche», ce qui fonctionne, ce qui permet d'agir sur le monde. D'un point de vue rationaliste, on peut dire qu'est vrai l'explication du phénomène ou de l'objet qui met en jeu le meilleur rapport des représentations entre elles. Dans les deux cas, le réel n'apparaît plus comme un en soi métaphysique mais comme un réel qui émerge; émergence qui n'est toutefois pas le fruit des fantaisies du sujet connaissant.

En somme, on peut dire que le relativisme et l'anti-rationalisme ont tort. Ils pensent naïvement que, parce que nous n'avons pas accès aux choses en elles-mêmes, la porte est ouverte à toutes les formes de subjectivismes. Il n'en n'est rien. Notre langage est capable de construire des systèmes de relations. De ceux-là nous pouvons juger de leur objectivité, de leur logique, de leur capacité explicative des phénomènes et des objets.

Concept d'insertion professionnelle (IP) en enseignement

Processus étalé dans le temps : 1 à 7 ans selon les cas.
Renvoie à des univers et à des critères différents selon que l’on adopte une perspective économique, sociologique, psychologique, psychosociologique.
Processus multidimensionnel, à la fois d’intégration dans un emploi, d’adaptation aux conditions de travail, de familiarisation à l’environnement professionnel, de consolidation ou de construction de compétences ainsi que de développement et d’accomplissement de soi.
Dans une perspective de prise en charge de l’IP, le concept se réfère à un dispositif ou à un programme d’activités élaboré dans le but d’aider (introduire, orienter, initier, etc.) formellement et systématiquement les enseignants lors de leurs débuts dans la profession.

Facteurs favorisant l’efficacité des programmes d'insertion professionnelle en enseignement

Programme d'IP complet et polyvalent c'est-à-dire plus qu'un programme d'IP de base (par exemple, offrir simplement du mentorat);
Instaurer un climat de coopération dans l’école.

Prendre en compte les forces et les faiblesses ainsi que les besoins différents des enseignants quant à la durée du programme et aux services et soutien offerts. 

Prendre en compte les conditions de travail des enseignants débutants (souvent fort différentes de celles des enseignants plus expérimentés).

Établir des standards quant aux critères de sélection des intervenants dans le programme d'IP, à leur formation et à leurs rôles.

Mettre en place un soutien financier suffisant pour couvrir les frais de toutes les activités liées au programme.

04 avril 2016

Cinq questions fondamentales à se poser sur l'enseignement

Quelles sont les finalités socio-éducatives poursuivies par l’enseignement et, par là, quels sont les apprentissages visés ? Le “pourquoi enseigner”…
Quels sont les objets d’enseignement, c’est-à-dire quels sont les contenus énoncés dans le curriculum qui doivent faire l’objet d’un enseignement ? Le “quoi enseigner”…
À quels élèves s’adresse l’enseignement sur les plans psychologique, social et culturel ? Le “à qui enseigner”…
Quelles sont les modalités d’enseignement adoptées ? Le “comment enseigner”…
À quelles ressources est-il fait appel pour assurer cet enseignement ? Le “avec quoi enseigner”…

Institutions d'Athènes dans l'Antiquité

Une société aux institutions bien développées :
AÉROPAGE (sorte de cour suprême et sénat)
ECCLÉSIA (assemblée du peuple composée des hommes majeurs reconnus citoyens de la ville, ce qui exclu donc les femmes, les étrangers et les esclaves)
BOULÈ (conseil de 400 membres élus qui préparent les lois discutées dans l’Ecclésia)
HÉLIÉE (tribunal populaire)

Quelques mots sur l'identité professionnelle

L'identité professionnelle est un construit qui se situe à l’intersection des représentations de soi et d’autrui et de l’exercice d'une activité de travail. 
Ces représentations mobilisent des connaissances, des croyances, des attitudes, des valeurs, des conduites, des habiletés, des finalités, des aspirations et expriment la manière qu’a l’acteur de faire face à des logiques parfois contradictoires.

Sentiment de compétence

nLe sentiment de compétence est un élément capital tant pour l’efficacité que pour l’efficience dans l’action.

nLa psychologie cognitive a d'ailleurs montré que la perception de la contrôlabilité de la tâche est une dimension essentielle de la motivation et cette dernière une variable incontournable dans la réalisation adéquate d’une tâche.

03 avril 2016

Danger pour les puissants

Si la vraie démocratie existait, cela ferait longtemps que les puissants l'auraient abolie. Ainsi, même ces démocraties plus qu'imparfaites et assez fictives que nous nommons «représentatives» étaient déjà trop «démocratiques» pour eux. Ils n'ont donc cessé d'en limiter l'exercice.

02 avril 2016

Mauvais système

Il ne peut sortir rien de bon d'un système basé sur la cupidité.

Filous

Nous avons besoin de dirigeants intègres et nous nous retrouvons avec des filous.