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30 septembre 2013

Quand je désespère

Il m'arrive souvent de penser que la partie est perdue. La démocratie - pour ce qui en reste - sera totalement morte dans quelques décennies. La crise environnementale sera telle que des millions de gens en souffriront ou même en mourront (mais les très nantis n'en ressentiront rien). Les forces à combattre sont tellement grandes (puissances économiques manipulant les gouvernements, dirigeant les médias donc l'information) et nos moyens si maigres. Devrons-nous aller jusqu'à l'horreur extrême pour réagir ? Je le crains. Et même là, serons-nous capables de renverser la vapeur ? 

29 septembre 2013

Plus de trente ans...

Plus de trente ans que nous avons entrepris l'immense virage à droite en économie. Plus de trente ans que les gouvernements plis les uns après les autres devant les puissances financières. Plus de trente ans que ce virage fait augmenter les inégalités, la pauvreté, l'exploitation et donc la détresse. Plus de trente ans que les belles valeurs sociales que sont la solidarité, le partage, le sens du bien commun s'effritent sous nos yeux. Plus de trente ans que nous sombrons dans la barbarie culturelle. N'est-ce pas assez ?

28 septembre 2013

Démocratie ?

«Nous vivons en démocratie» : peut-être, mais celle-ci est tellement imparfaite que nous sommes en droit de nous demander s'il est approprié de parler encore de démocratie....oligarchie ou ploutocratie paraissent des termes qui conviennent mieux tant le pouvoir aujourd'hui appartient à quelques-uns...à ces quelques-uns qui sont extrêmement riches.

Le souvenir que nous laisserons

Notre civilisation laissera le souvenir d'avoir été celle qui aura érigé la cupidité au rang de vertu.

Mode

Ne pas être à la mode est une preuve de santé mentale.

27 septembre 2013

Insertion professionnelle

L’insertion professionnelle est un processus dynamique et non linéaire qui se déroule environ durant les cinq premières années de travail. Elle implique plusieurs sous-processus : a) la construction de nouveaux savoirs et compétences nécessaires à l’agir professionnel; b) le transfert des apprentissages faits durant la formation au métier et c) la transformation de l’identité professionnelle.

Identité professionnelle

L’identité professionnelle apparaît comme l’enjeu d’une transaction entre soi et soi et entre soi et le milieu de travail. Ce processus suppose que l’acteur se voit confirmé dans son «évolution» – conçue comme la maîtrise graduelle des actes professionnels qui constituent la spécialité de son métier – c’est-à-dire qu’il développe un sentiment de compétence. 

Ce que nos recherches sur l'insertion professionnelle des enseignants nous indiquent

A) La motivation au travail et le désir de persévérer dans la carrière enseignante sont associés à la qualité de la relation avec les élèves. B) La qualité de la relation avec les élèves dépend grandement du sentiment de compétence à leur enseigner. C) Les enseignants en début de carrière éprouvent très souvent un sentiment d’incompétence pédagogique D) Ce sentiment est directement lié à leurs difficultés à intervenir efficacement auprès des élèves, difficultés qui s’expliquent en partie par le fait qu’on leur réserve souvent les groupes d’élèves en difficultés quand ce n’est pas qu’on leur demande d’enseigner dans des disciplines pour lesquelles ils n’ont pas reçu de formation spécifique. E) Ces difficultés proviennent de leur incapacité relative à «traduire» certains des apprentissages faits en formation initiale et à développer un répertoire de savoirs et de compétences adaptés au contexte de travail. F) Ces difficultés sont souvent accentuées par le peu de soutien que les débutants reçoivent de la part des enseignants plus expérimentés et des directions d’établissement. G) Il s’ensuit que de nombreux enseignants perdent confiance en leurs compétences, remettent en cause leur choix de carrière et abandonnent finalement la profession.

26 septembre 2013

Espérer malgré tout

Les pouvoirs qu'il faut changer sont si énormes, si tentaculaires, que je me décourage de voir le monde évoluer vers le mieux. Mais, quand le découragement me prend à la gorge, je me dis que les hommes et les femmes de l'Antiquité ou du Moyen âge devaient aussi désespérer de lendemains meilleurs. 

25 septembre 2013

Entre l'euphorie et le fatalisme

Quand nous serons trop euphoriques (seulement occupés à nous divertir) ou trop fatalistes (ayant perdu l'espoir de changer les choses), les puissances aliénantes nous auront complètement vaincus.

Caution intellectuelle

Les sciences de l'administration, de la finance, du management et du marketing servent-elles à autre chose qu'à donner une caution intellectuelle à l'exploitation ?

Liberté réprimée

Tout au long de l'aventure humaine, la liberté cherche à s'affirmer et, chaque fois, l'histoire la réprime.

Liberté

La liberté est exigeante !

24 septembre 2013

Recommandation de lecture

Grand auteur, personnage reconnu pour ses prises de positions fortes et tranchées, Victor-Lévy Beaulieu vient tout juste de publier un petit ouvrage en forme de coup de poing :
« Désobéissez ! » (Éditions Trois-Pistoles, 2013)...180 pages pour nous aider à sortir de notre torpeur.

23 septembre 2013

Il me faudrait mille vies...

Il me faudrait mille vies pour pouvoir lire tout ce que je voudrais lire....et même là, je resterais insatisfait, sachant que je n'aurais parcouru qu'une infirme partie des trésors de l'humanité.

Lire, lire et relire....pour mieux penser !

Dans ce monde où les médias nous imposent un discours convenu qui ne fait pas de mal aux puissances de l'argent, il est essentiel d'aller voir ailleurs....voici quelques «lieux utiles» pour penser autrement, des auteurs de tous les horizons, des intellectuels qu'il ne faut pas suivre servilement mais qu'il fait bon de fréquenter pour nous aider à penser par nous-même :

  • Aktouf, O. (2002). La stratégie de l’autruche. Post-mondialisation, management et rationalité économique. Montréal : Les Éditions Écosociété.
  • Anders, G. (2010). Et si je suis désespéré, que voulez-vous que j’y fasse ? Entretien réalisé en 1977 avec Mathias Greffrath. Paris : Éditions Allia.
  • Anders, G. (2009). La Haine. Rédigé en 1985. Traduit de l’allemand et préfacé par Philippe Ivernel. Paris : Rivages poche / Petite bibliothèque.
  • Balandier, G. (2009). Le dépaysement contemporain. L’immédiat et l’essentiel. Entretiens avec Joël Birman et Claudine Haroche. Paris : PUF.
  • Baudrillard, J. (1970). La société de consommation. Paris : Denoël.
  • Bloom, A. (1987). L'âme désarmée. Essai sur le déclin de la culture générale. Montréal : Guérin.
  • Bruckner, P. (2000). L’Euphorie perpétuelle. Essai sur le devoir de bonheur. Paris : Grasset.
  • Chomsky, N. (2013). Occupy. Paris : L’Herne.
  • Chomsky, N., Bricmont, J. (2009). Raison contre pouvoir. Le pari de Pascal. Suivi de Sur la nature humaine, le changement social et la science. Paris : Éditions de l’Herne.
  • Côté, J.E., Allahar, A. L. (2010). La tour de papier. L’université, mais à quel prix ? Montréal : Logiques. Paru originellement en anglais en 2007.
  • Courtemanche, G. (2011). Le camp des justes.  Chroniques. Montréal : Boréal.
  • David, F. (2011). De colère et d’espoir. Carnets. Montréal : Écosociété.
  • De Gaulejac, V. (2005). La société malade de la gestion. Idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social. Paris : Seuil.
  • De Koninck, T. (2012). Questions ultimes. Ottawa : Les Presses de l’Université d’Ottawa.
  • De Koninck, T. (2007). La crise de l’éducation. Montréal : Fides. Les grandes conférences.
  • De Koninck, T. (2000). La nouvelle ignorance et le problème de la culture. Paris : PUF.
  • D’Holbach, P.H.D. baron (2010). Essai sur l’art de ramper à l’usage des courtisans. Paris : Éditions Allia. Paru à Paris en 1813.
  • Dumont, F. (2005). Le lieu de l’homme. La culture comme distance et mémoire. Montréal : BQ. Paru pour la première fois en 1968.
  • Dumont, F. (2000). Un témoin de l’homme. Entretiens colligés et présentés par Serge Cantin. Montréal : L’Hexagone.
  • Dumont, F. (1997). Récit d'une émigration. Mémoires. Montréal : Boréal.
  • Dumont, F. (1995). L'avenir de la mémoire. Montréal : Nuit Blanche.
  • Dumont, F. (1993). Genèse de la société québécoise. Montréal : Boréal.
  • Dumont, F. (1987). Le sort de la culture. Montréal : L'Hexagone.
  • Fleury, C. (2010). La fin du courage. Paris : Fayard.
  • Fleury, C. (2005). Les pathologies de la démocratie. Paris : Fayard.
  • Freitag, M. (2008). L’impasse de la globalisation. Une histoire sociologique et philosophique du capitalisme. Propos recueillis par Patrick Ernst. Montréal : Écosociété.
  • Freitag, M. (2002). L’oubli de la société. Pour une théorie critique de la postmodernité. Québec : Les Presses de l’Université Laval.
  • Freitag, M. (1995). Le naufrage de l'Université. Et autres essais d'épistémologie politique. Québec/Paris : Nuit Blanche/La Découverte.
  • Galbraith, J.K. (2004). Les mensonges de l’économie. Paris : Grasset.
  • Galbraith, J.K. (1989). Le nouvel état industriel. Essai sur le système économique américain. Paris : Gallimard. Paru pour la première fois en anglais en 1967.
  • Goblot, E. (1967). La barrière et le niveau. Paris : PUF. 1ère édition parue en 1925.
  • Grand'Maison, J. (2007). Pour un nouvel humanisme. Montréal : Fides.
  • Grand'Maison, J. (2003). Questions interdites sur le Québec contemporain. Montréal : Fides.
  • Grand'Maison, J. (1999). Quand le jugement fout le camp. Essai sur la déculturation. Montréal : Fides.
  • Heath, J., Potter, A. (2012). Retrouver la raison. Nouveau projet 01 (printemps-été 2012). Ebook. Traduction de D. Cliche et J. Delangie.
  • Hedges, C. (2012). La mort de l’élite progressiste. Montréal : Lux. . Paru originellement en anglais en 2010.
  • Hedges, C. (2012). L’Empire de l’illusion. La mort de la culture et le triomphe du spectacle. Montréal : Lux. Paru originellement en anglais en 2009.
  • Hessel, S. (2013). Ma philosophie. Entretiens avec Nicolas Truong et dialogue avec Edgar Morin. Avignon : Éditions de l’aube.
  • Hessel, S. (2012). Vivez ! Entretiens avec E. De Hennezel et P. Van Eersel. Paris : Carnets Nord.
  • Hessel, S. (2010). Indignez-vous ! Montpellier : Indigène éditions.
  • Hobsbawm, E.J. (1999). Les Enjeux du XXIe  siècle. Entretien avec Antonio Polito. Bruxelles : Éditions Complexe.
  • Hobsbawm, E.J., Spire A. (2003). L’optimisme de la volonté. D’un siècle à l’autre. Latresne : Le bord de l’eau.
  • Honneth, A. (2008). La société du mépris. Vers une nouvelle Théorie critique. Paris : La Découverte. Première édition française parue en 2006.
  • Honneth, A. (2007). La réification. Petit traité de Théorie critique. Paris : Gallimard. Paru originellement en allemand en 2005.
  • Kempf, H. (2011). L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie. Paris : Seuil.
  • Krugman, P. (2012). Sortez-nous de cette crise…MAINTENANT ! Paris : Flammarion.
  • Lauzon, L.-P. (2010). Contes et comptes du prof Lauzon IV. Montréal : Michel Brûlé.
  • Lisée, J.-F. (2012). Comment mettre la droite K.O. en 15 arguments. Montréal : Stanké.
  • Maalouf, A. (2009). Le dérèglement du monde. Paris : Grasset.
  • Maalouf, A. (1998). Les Identités meurtrières. Paris : Grasset.
  • Petrella, R. (2007). Pour une nouvelle narration du monde. Montréal : Écosociété.
  • Petrella, R. (2000). L’éducation victime de cinq pièges. À propos de la société de la connaissance. Montréal : Fides.
  • Riemen, R. (2011). L’éternel retour du fascisme. Paris : Nil éditions.
  • Riemen, R. (2009). La noblesse de l’esprit. Un idéal oublié. Paris : Nil éditions.
  • Sennett, R. (2008). La culture du nouveau capitalisme. Paris : Hachette. Paru pour la première fois en anglais en 2006.
  • Seymour, M. (2013). Une idée de l’université. Propositions d’un professeur militant. Montréal : Boréal. 
  • Stiglitz, J. (2012). Le prix de l'inégalité. Paris : LLL.
  • Stiglitz, J. (dir.) (2010). Le rapport Stiglitz. Pour une vraie réforme du système monétaire et financier international. Paris : LLL.
  • Stiglitz, J. (2010). Le triomphe de la cupidité. Paris : LLL.
  • Stiglitz, J. (2006). Un autre monde. Contre le fanatisme du marché. Paris : Le livre de Poche.
  • Stiglitz, J. (2003). Quand le capitalisme perd la tête. Paris : Le livre de poche.
  • Stiglitz, J. (2002). La grande désillusion. Paris : Le livre de poche. 
  • Vallières, P. (1979). La démocratie ingouvernable. Montréal : Québec / Amérique.
  • Ziegler, J. (2011). Destruction massive. Géopolitique de la faim. Paris : Seuil.
  • Ziegler, J. (2008). La haine de l’Occident. Paris : Albin Michel.

Horreur à venir ?

Les changements climatiques entraîneront des catastrophes immenses qui causeront des pertes humaines incalculables. Pendant ce temps, les ultra-riches, qui auront été en très grande partie responsables de notre inaction pour contrer ces changements, seront bien à l'abris dans leurs bunkers climatisés, isolés, ravitaillés et surveillés. Ils regarderont le peuple mourir devant leurs écrans géants.

Pour se faire du bien

Récemment paru : Falardeau, Pierre (2013). Résistance. Chroniques 2008-2009. Préface de Jules Falardeau. Montréal : VLB éditeur.

De petits textes d'opinion parus dans l'hebdomadaire montréalais ICI. Des idées en forme de coups de poing à mille lieux de la rectitude politique. Une colère qui se donne à lire contre les bien-pensants. Un patriote tanné de voir son peuple sombrer lentement dans la niaiserie télécommandée par les puissants. Pour le plaisir de retrouver la voix de ce grand pourfendeur de la bêtise humaine qu'était Pierre Falardeau.

22 septembre 2013

Nous ne sommes pas pauvres

Nous ne sommes pas pauvres, nous avons simplement permis que nos gouvernements donnent notre argent aux riches et les exemptent de payer leur juste part d'impôts.

20 septembre 2013

L’école comme organisation du travail enseignant

L’école est un lieu particulier séparé en partie des autres espaces sociaux. Ce lieu est organisé autour d’une cellule de travail particulière : la classe. L’organisation cellulaire du travail enseignant a des incidences : a) solitude du praticien, b) peu de contrôle directe de la direction sur ses actes. Dans cette structure l’enseignant est responsable de l’ordre qu’il crée afin d’assurer l’apprentissage des élèves. L’ordre est ici conçu à la fois comme un donné et comme un construit. Il est donné en ce sens que certaines règles, certains statuts sont pré-déterminés par le contexte et la structure de l’institution. Il est aussi construit dans le sens où l’enseignant doit établir des règles et des modes de fonctionnement avec chaque groupe. Cet ordre requiert ainsi la coopération des élèves, il ne peut donc être purement coercitif et autoritaire. Ainsi, l’enseignant ne possède qu’un pouvoir relatif sur son objet de travail (l’élève), lequel se distingue par sa nature collective (un groupe) et sa capacité à résister (refus de coopérer). Le travail enseignant est donc un travail où :
-          on est vu et regardé par son objet de travail;
-          on ne travaille pas sur mais avec et pour l’objet de travail (les élèves);
-          on est responsable des personnes;
-          par conséquent, l’équité du traitement y occupe une place majeure.
Enseigner c’est donc remplir un double mandat :
-          socialiser (acquisition et maintien de comportements conformes aux règles scolaires);
-          instruire (permettre l’apprentissage des savoirs scolaires);
Enseigner c’est faire un métier qui comporte une forte charge éthique parce qu’on travaille avec des personnes dans un cadre où les dimensions symboliques et interprétatives sont très élevées. On peut schématiquement distinguer différente forme d’éthique auxquelles l’enseignant doit se plier :
-          éthique de la relation au savoir (recherche et formation continue);
-          éthique de la relation pédagogique (rapport enseignant-élève);
-          éthique du service public (fonction sociale de l'école);
-          éthique de la collégialité éducative (professionnalisme collectif);
-          éthique professionnelle au sens légal du terme (code de déontologie et ordre professionnel).
Ce type de travail prend place dans une organisation qui se caractérise de la manière suivante :
-          un double mandat (socialiser, instruire);
-     une organisation du temps imposée (période de cours par exemple) qui s’ajuste mal au temps d’apprentissage requis par certains élèves);
-          des finalités générales et ambitieuses (instruire, socialiser, qualifier par exemple);
-          des moyens imprécis ou même ambigus;
-          une autonomie professionnelle du praticien;
-          une organisation traversée par des tensions et des dilemmes.

19 septembre 2013

Principales caractéristiques du travail enseignant

Un travail dont le temps est en partie extensible; l’essentiel de la tâche s’articule autour du rapport aux élèves; présence d’activités diversifiées; nombreuses tâches informelles; définitions de tâches qui sont objet d’interprétation et de négociation; la difficulté et la complexité de ce travail se sont accrues depuis quelques décennies; c’est un travail dont l’accroissement de la tâche a entraîné une augmentation du phénomène d’épuisement professionnel parmi les enseignants.

18 septembre 2013

Sur le travail enseignant

Les dimensions du travail enseignant

1) Le travail comme activité

L’enseignement est une activité qui se déroule dans un contexte caractérisé par des contraintes inhérentes à l’interaction humaine, aux relations de pouvoir, aux types de connaissances.  L’enseignement est par ailleurs façonné par les orientations et les techniques spécifiques à ce travail, par le rapport aux «usagers», les espaces de liberté des praticiens, leurs compétences ainsi que l’environnement organisationnel.

2) Le travail comme statut

De nos jours, le statut de l’enseignant est fragile. L’enseignant doit souvent «jongler» avec des attentes contradictoires venant de plusieurs milieux (la société et les groupes d’intérêts  qui s’y agitent, le ministère de l'Éducation, la direction d'établissement, les parents, les élèves, etc.). La question du statut est étroitement liée à celle de l’identité. L’identité de l’enseignant est façonnée par les interactions qu’il entretient avec les autres acteurs scolaires. L’enseignant ne reçoit pas une identité au moment de l’obtention de son diplôme et de son brevet d'enseignement ou encore lors de l'obtention d’un poste. Il doit plutôt construire cette identité à partir de son expérience personnelle.

3) Le travail comme expérience

On peut concevoir l’expérience en tant que processus d’apprentissage. En ce sens, le travail enseignant est une expérience d’apprentissage de savoirs et de construction de compétence. En ce cas, l’expérience est perçue sous l’angle cognitif et repose sur la répétition des faits. On peut aussi concevoir l’expérience en tant que situation vécue. L’expérience est conçue ici sur la base de l’intensité et de la signification. Ce deuxième type d’expérience est essentiellement de nature identitaire.

Voir :
Tardif, M., Lessard, C. (1999). Le travail enseignant au quotidien. Contribution à l’étude du travail dans les métiers et les professions d’interactions humaines. Québec : Les Presses de l’Université Laval.

16 septembre 2013

Il faut lire

LES MILLIARDAIRES. COMMENT LES ULTRA-RICHES NUISENT À L’ÉCONOMIE.
par
LINDA MCQUAIG
et
NEIL BROOKS
Montréal, Lux, 2013.

Un hyper contrôle

Aucun puissant des temps anciens n'a eu autant de pouvoir de contrôle sur son peuple que les puissants d'aujourd'hui qui peuvent contrôler les agendas économique, politique et médiatique.

Vivre au dessus des contraintes

Il y a toujours eu des riches et des pauvres. Et, les riches ont toujours exploité le système à leur faveur au détriment des pauvres. Mais aucune époque n'a autant que la nôtre vu les ultra-riches capables de se soustraire à ce point à toute forme de contraintes et en mesure de dicter ou d'infléchir chaque politique pour leur bénéfice propre.

Le contexte et nous

Le contexte fait la personne. Un contexte propice à la cupidité, crée des cupides.

14 septembre 2013

Une rareté

Un débat politique serein c'est comme de la neige en été...rare, très rare !

13 septembre 2013

Faire le mort

Au Québec, nous n'entendons jamais les fédéralistes dénoncer les dérapages haineux envers les Québécois francophones, lesquels sont pourtant fréquents. 

Un Canada bien pensant

Au Canada, pays du multiculturalisme où la Charte des droits est divinisée, un seul «groupe ethnique» peut être publiquement calomnié, roulé dans la boue, rabaissé, bref, soumis aux pires attitudes racistes : les Québécois francophones.

11 septembre 2013

Comprendre, traduire, dialoguer

Comprendre c'est traduire, traduire c'est dialoguer.

10 septembre 2013

Perdre la raison

En devenant hégémonique, la rationalité instrumentale a perdu la raison.

Éduquer une personne

On veut l'enfermer dans la seule logique instrumentale et lui trouver des stratégies «incontournables» qui assureraient son efficacité et son efficience mais l'éducation scolaire comporte des aspects multiples de sorte qu'elle se caractérisera toujours (tant que cela restera une éducation humaine et non pas un endoctrinement ou une programmation) par l'imprévisible, l'incertain, l'incontrôlable, l'inédit. Elle est ainsi un défi à la pensée technicienne et managériale.

09 septembre 2013

L'idéalisme de Platon en 30 secondes

Sa pensée peut être représentée à partir d’oppositions entre deux termes, l’un étant négatif, l’autre positif. 

Ainsi, on obtient les oppositions suivantes :
 APPARENCE / RÉALITÉ
 OPINION / SCIENCE
 CONNAISSANCE SENSIBLE / CONNAISSANCE RATIONNELLE

Les premiers termes sont négatifs, les seconds positifs.

idéalisme : l'idée est supérieure à la réalité sensible
dualisme : il y a opposition entre l’intelligible et le sensible
transcendance : le sens véritable du terrestre est céleste
idéal ascétique : le corps est mis à l’écart

Brefs propos sur la relation mentorale

En tant que dispositif de soutien à l’insertion professionnelle, le mentorat repose sur la relation entre le mentor et le mentoré. À ce propos, des recherches mettent en évidence l’importance du partage d’une conception similaire de l’enseignement et de l’apprentissage chez le mentor et le mentoré. Des auteurs font remarquer que le mentorat n’est toutefois pas une formule magique et que la qualité de la relation mentorale n’est pas seulement influencée par les attentes et les compétences du mentor, mais aussi par les attentes et le désir d’apprendre du novice. Or, il ressort que les perceptions de chacun concernant l’accompagnement diffèrent souvent : l’accompagnateur se voit comme un «répondant» ou collègue tandis que le débutant voit l’accompagnateur comme un «initiateur» qui lui permet de «se façonner» en lui apportant son expertise (Gervais, 1999). Plusieurs obstacles peuvent donc nuire au bon déroulement de la relation mentorale (conceptions différentes des diverses composantes de l’acte d’enseigner, opportunités de rencontre rendues difficiles, méconnaissance des attentes du mentor et des besoins du mentoré, etc.) (Norman et Feiman-Nemser, 2005; Schimdt et Knowles, 1995). Enfin, il nous semble intéressant de souligner que lorsque des mentors identifient des difficultés qu’ils ont vécues dans la relation mentorale, celles-ci font généralement référence à des aspects de la tâche enseignante qui semblent difficiles à «transmettre». Ainsi, selon Latour (1994) du point de vue des mentors, les thèmes auxquels il semble difficile de former les mentorés seraient : la relation avec les parents, l’enseignement auprès d’élèves en difficulté ou doués, la gestion de classe, la culture scolaire et l’encadrement.
Références :
Gervais, C. (1999). Analyse du discours d’enseignants sur des pratiques d’accompagnement en insertion professionnelle : une pratique d’accompagnement  à l’image  de la pratique d’enseignement. Dans J.C. Hétu, M. Lavoie, S. Baillauquès (Éds.) Jeunes enseignants et insertion professionnelle, (p. 113-133). Bruxelles : De Boeck.
Latour, N.-A. (1994). Les composantes d’un programme de formation de mentors à la commission scolaire Berthier-Nord-Joli. Rapport de recherche comme exigence partielle de la maîtrise en éducation, Université du Québec.
Norman, J. P. et Feiman-Nemser, S. (2005). Mind activity in teaching and mentoring, Teaching and Teacher Education (21), 679-697.
Schmidt, M. et Knowles, J. G. (1995). Four women’s stories of  “failure” as beginning teachers, Teaching and Teacher Education, 11 (5), 429-444.

L'oubli de la société

En phagocytant les médias, les gouvernements et, de plus en plus, les universités, les puissances de l'argent sapent les fondements de nos sociétés et nous imposent un monde fait de cruauté, de cupidité et d'égoïsme.

Lire les ouvrages du prix Nobel d'économie Joseph Sitglitz, de l'intellectuel Noam Chomsky et du sociologue Michel Freitag...et ceux de bien d'autres !

Une démocratie en danger

Le capitalisme, tel qu'il évolue depuis quelques décennies, a de moins en moins besoin de la démocratie. Celle-ci est donc en grand danger. Saurons-nous nous garder de l'effondrement complet de ce qui est - et a - une grande valeur ?

08 septembre 2013

Lire Chomsky

Chomsky, N., Bricmont, J. (2009). Raison contre pouvoir. Le pari de Pascal. Suivi de «Sur la nature humaine, le changement social et la science». Paris : Éditions de l’Herne.

Entrevues menées par Jean Bricmont où le grand penseur Noam Chomsky explique brièvement mais de manière limpide sa pensée et ses prises de position.

07 septembre 2013

Arrogance

Rien de plus arrogant qu'un ignorant instruit !

Naturellement égoïste ?

Les puissants veulent que nous croyons dur comme fer qu'au fondement de la nature humaine il y a l'égoïsme. Ça les arrange car cela justifie l'état du monde actuel qui les sert si bien. Mais rien ne permet sérieusement de soutenir cette assertion. 

02 septembre 2013

Être économiquement puissant

Dans nos démocraties si parfaites, être économiquement puissant signifie pouvoir infléchir les politiques gouvernementales à son profit.

Les idées de la droite

Les idées de la droite économico-politique reposent sur la cupidité, l'égoïsme et sur la haine des «autres» (les pauvres, les démunis mais aussi les travailleurs eux-mêmes). Ce sont les idées des très riches qui, par le pouvoir qu'ils possèdent, réussissent à les faire adopter par ceux-là mêmes contre qui elles sont dirigées.

01 septembre 2013

Éducation : cette mal aimée

Comme société, si nous avions vraiment à coeur l'éducation de nos enfants, la sélection des futurs enseignants serait extrêmement rigoureuse et le salaire de cette «profession» serait bien plus élevé qu'actuellement. Bref, la façon dont nous traitons les enseignants nous donne à voir l'importance réelle que nous accordons à l'éducation des jeunes générations.