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30 juin 2014

Un combat contre les syndicats

Pour les «inféodés» aux grandes entreprises, les syndicats sont des ennemis jurés, des ennemis à abattre. C'est le cas actuellement au Canada où le gouvernement de Stephen Harper fait tout pour les affaiblir. Au même moment, il fait tout pour accroître le pouvoir des puissances financières et industrielles (pouvoir déjà si immense). Ce faisant, ce gouvernement travaille moins pour la nation tout entière que pour un groupe de privilégiés. Sa vision du Canada, c'est celle que véhicule l'élite économique et celle-ci n'est pas dans l'intérêt général mais uniquement dans l'intérêt des plus nantis.

La droite morale et économique

La droite morale et économique est à la démocratie ce que le ver blanc est aux pelouses, un prédateur.

Exigence

La démocratie est exigeante au plan moral, peu s'en montrent dignes. Qui plus est, elle subit des attaques incessantes de la part des entrepreneurs de la pensée unique néolibérale.

29 juin 2014

Un Québec prisonnier

Le Québec s'endort dans la richesse (relative) et les divertissements. Il oublie qu'il pourrait être un pays. Il ne sait pas reconnaître la noblesse de l'indépendance. Il se veut si moderne qu'il est près à se renier pour être «dans le vent». Il écoute si bien les idéologues du marché qu'il croit que la seule patrie qui veille c'est le Dieu argent.

28 juin 2014

Mise en marché

Les idéologues du système économique font des pieds et des mains pour nous faire croire que réussir sa vie c'est réussir la mise en marché de soi. Et ça marche pour auprès de bien des gens !

26 juin 2014

Des idéaux bien mal en point

Les idéaux du siècles des Lumières reposaient sur la Raison et l'Éducation. Il fallait un peuple éduqué pour combattre l'obscurantisme (vu comme ce qui va contre la raison) et pour assumer son pouvoir à travers la démocratie. Or, qu'en est-il aujourd'hui où les obscurantismes religieux, économiques, sociaux, culturels et politiques s'affirment partout et où le peuple, bien que scolarisé, n'est pas nécessairement éduqué ? Qu'en est-il de ces idéaux quand même la Raison a été travestie et travaille contre elle-même ?

25 juin 2014

Contempler

À force de rêver de changer le monde, la science a perdu sa capacité de contempler.

Désir de domination

L'être humain veut mettre le monde dans une éprouvette, mais le monde ne se laisse pas enfermer ainsi.

Promesse de l'art

Il y a dans la musique - et dans l'art en général - une promesse d'absolu, quelque chose comme une invitation venue d'une quelconque transcendance.

Formes de vérité

Pour le positivisme, la vérité est répétition. Or, la vérité ne se réduit pas à cela. Même que, parfois, la répétition est l'antithèse de la vérité.

Éthique et SHS

Toute recherche en sciences humaines et sociales (SHS) ne peut faire l'économie d'une réflexion sur l'éthique et ce, bien au delà du traitement réservé aux sujets participants.

Objectivité

En science, l'objectivité est un idéal régulateur, non un état de fait.

24 juin 2014

Être au service

Tant de grands, tant de nobles esprits et nous, bien petits, à nous mettre d'abord à leur service.

Un modeste trésor

La modestie est un trésor à cultiver en soi en sachant que nous ne le posséderons jamais totalement.

Culture avec un grand C

La culture avec un grand C se conjugue moins avec le cumul de savoirs qu'avec le désir sans cesse renouvelé de connaître et de comprendre.

Petitesse de l'esprit

La petitesse de l'esprit ne réside pas dans l'inculture mais dans la suffisance.

23 juin 2014

Pour mieux comprendre l'horreur économique

Deneault, Alain (2013). Gouvernance. Le management totalitaire. Montréal : Lux. Collection Lettres libres.


Deneault, Alain (2010). Offshore. Paradis fiscaux et souveraineté criminelle. Montréal : Écosociété.

Résistance

Il n'y a jamais de vaine résistance.

22 juin 2014

Cancer mondial

La globalisation - parfois nommée mondialisation - n'est qu'un immense cancer qui détruit tout ce que les États de droit et la démocratie avaient de bon. Elle ne laisse que des miettes de pouvoir au peuple et réduit tout à la poursuite de l'enrichissement rapide.

Turpitude

La turpitude de l'économie mondiale va bien au-delà de ce que nous soupçonnons.

Bouffons de service

Nous élisons des bouffons à la solde des puissances financières et nous sommes surpris que ceux-ci ne travaillent pas pour le bien public.

21 juin 2014

Intellectuel

L'intellectuel est un émigrant toujours quelque peu étranger au monde.

Connaissance et foi

En amont de toute connaissance, il y a un acte de foi.

20 juin 2014

Tradition

La tradition n'est pas obligatoirement un idéal conservateur. Elle peut être la source à laquelle l'espoir et l'utopie s'abreuvent.

18 juin 2014

Qui croit encore à la libre concurrence ?

On nous sérine les oreilles sans arrêt avec la supposée «loi du marché», comme si le marché n'était pas une création humaine qui n'a rien à voir avec une loi (au sens où l'entend la physique par exemple). De plus, on oublie volontairement de nous informer que la concurrence et le libre choix du consommateur ne jouent plus au niveau des méga-entreprises et des marchés mondiaux. Les grandes entreprises, non seulement «s'arrangent entre elles» pour se diviser les parts de marché, mais elles sont aussi des assistés sociaux, subventionnées qu'elles sont par les États qui font des pieds et des mains pour les séduire et les aider de toutes les manières possibles (quand ce ne sont pas des subventions directes, ce sont des baisses d'impôts sur la masse salariale, des tarifs préférentiels sur l'électricité et l'eau, la construction de routes aux frais des contribuables, voire même la création de lois ou de règlements qui les avantagent directement). En fait, aucune grande entreprise n'accepterait de «jouer» dans une véritable économie de marché où il y aurait une réelle concurrence, où le consommateur serait vraiment roi, où elles devraient compter sur leurs seuls moyens.

17 juin 2014

Quelques principes de l'interactionnisme en sociologie

Les humains agissent à l’égard des choses en fonction du sens que ces choses ont pour eux.
Ce sens est dérivé ou provient des interactions de chacun avec autrui.
C’est dans un processus d’interprétation mis en œuvre par chacun dans le traitement des objets rencontrés que ce sens est manipulé et modifié.

Un monde en déclin ?

De partout, le monde vide et absurde imposé par le néolibéralisme et son capitalisme sauvage est contesté. Certes, les valeurs qui lui sont liées mènent toujours le bal, elles détruisent encore des vies, elles règnent sans partage. Mais pour combien de temps ! L'absurdité de ce monde est si immense qu'il semble difficile de croire qu'il puisse se maintenir tel quel encore longtemps.

Transcendance

Pourrons-nous encore longtemps nous passer de transcendance ?

L'humanité en nous

L'humanité en nous est un construit et comme tout construit, il y faut mettre du temps et de l'énergie tout en sachant qu'il s'agit  d'un édifice fragile qui peut s'écrouler aux moindres secousses.

Refus du dialogue

Quand les idées ne font pas «notre affaire», quand les arguments nous mettent sur la défensive, plusieurs ont le réflexe de clore la discussion en se retranchant derrière le sacro saint «moi, c'est comme ça que je vois les choses»...tirade qui coupe court à toute remise en question basée sur la raison.

Un monde en manque

Notre monde manque singulièrement de poésie.

Capitalisme

La bêtise et la brutalité du capitalisme financier sont abyssales.

13 juin 2014

Un bon livre

Dans un bon livre se trouve la connaissance, la joie et le voyage en esprit. Il nous permet l'évasion tout en accroissant notre lucidité. Il nous offre un havre de paix en dehors du monde tout en augmentant notre capacité à le penser. Il est une île où nous pouvons nous échouer sans y périr. Un bon livre sera toujours une planche de salut. 

Fernand Dumont

Fernand Dumont (1927-1997) fut et est toujours un des plus grands intellectuels du Québec. Sociologue, philosophe et poète, il fut aussi théologien. Pour découvrir cette dernière dimension de sa pensée, on peut lire :

Gregory Baum (2014). Fernand Dumont. Un sociologue se fait théologien. Montréal : Novalis.

11 juin 2014

Paradoxe

Nous planifions de plus en plus, nous voulons tout contrôler, nous anticipons sans cesse ce qui vient mais la complexité croissante de nos sociétés permet de moins en moins la juste prévision et notre futur nous apparaît toujours plus incertain.

Une liberté tronquée

Dans notre monde, nous avons tendance à réduire la liberté à l'émancipation par rapport aux dépendances sociales.

Souffrance

Moins nous avons de raison de souffrir, plus les petits rien nous sont pénibles.

Terrorisme

Depuis 2001, l’épouvantail du terrorisme a servi avant tout à justifier la restriction des libertés et la mise en place d'une culture de surveillance généralisée.

Responsabilité et complexité

Être responsable ent tant qu'acteur social, c'est d'abord reconnaître la complexité des phénomènes.

Politique spectacle

La politique spectacle ne repose pas sur l'argumentation mais sur la distraction.

Banalité

En société, dans bien des cas, ce qui est pire que la dissimulation c'est la banalité.

Le système et sa critique

Le génie de notre système c'est qu'il a su intégrer sa propre critique.

Dissidence

La liberté est nécessairement dissidente.

Image

Il faut toujours se rappeler que l'image ne fait pas que présenter, elle occulte aussi.

Vérité voilée

La vérité est quelque chose qui avance voilée.

Culture de la simulation

La mesure du réel est de plus en plus difficile à faire en raison de la culture de la simulation qui envahie tout.

Sociétés opaques

Malgré l'abondance des communications - ou peut-être en raison - nos sociétés complexes se caractérisent par une grand opacité.

10 juin 2014

Si la beauté m'était contée

Une belle découverte :

Pépin, Charles (2013). Quand la Beauté nous sauve. Paris : Robert Laffont. Collection «Les mardis de la philo».

Réflexion philosophique sur la beauté...ouvrage accessible, intelligent...une pensée stimulante.

Les anciens

Se mettre à l'école des anciens, sans servitude toutefois, c'est s'ouvrir une voie d'accès à la compréhension du monde.

Libération

Aucune libération ne peut venir de l'extérieur de nous-même.

Chercher à savoir

On ne doit ni ne peut tout comprendre mais il est bon de toujours chercher à savoir.

Une préoccupation essentielle

Sauver la démocratie, ça commence par s'en préoccuper au quotidien.

Valeur de ce qui résiste

Il n'y a que ceux qui ont beaucoup pensé qui connaissent la valeur de ce qui résiste à toute explication.

09 juin 2014

Raison et mystère

C'est bien mal comprendre la raison que de croire qu'elle détruit tout mystère.

Le sens

Le sens, c'est ce quelque chose que nous ne pouvons nous empêcher de créer.

Musique

Le pouvoir de la musique demeure l'un des grands mystères de l'être humain.

La grandeur

La grandeur, celle que parfois, fugacement, nous pouvons atteindre, c'est de se mettre au service de ce qui est au-dessus de soi.

La beauté

La beauté élève l'être humain, elle le transporte au delà de lui-même tout en le «connectant» à ce qu'il a de plus profond en lui.

06 juin 2014

Contexte

Le contexte nous fait autant que nous faisons le contexte.

04 juin 2014

Beauté et vérité

La beauté a quelque chose à voir avec la vérité.

Définition du relativisme

Le relativisme c'est l'indifférence drapée dans les oripeaux du respect.

03 juin 2014

Quelques lectures récentes

Curieux de (presque) tout, boulimique de lectures, je signale ici quelques-unes de mes dernières découvertes.

Küng, Hans (2014). Jésus. Paris : Seuil. Traduit de l’allemand par Eric Haeussler.
Jésus vu autrement par un grand théologien catholique dissident. Passionnant!

Ogien, Ruwen. (2011). L’influence de l’odeur des croissants sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale. Paris : Grasset.
Brillantes réflexions à partir de la philosophie analytique.

Ricard, François (2014). Mœurs de province. Essais et divagations. Montréal : Boréal. Collection Papiers collés.
Réflexions souvent humoristiques et toujours intéressantes sur notre petit monde.

Schopenhauer, Arthur (2010). Sur le besoin métaphysique de l’humanité. Suivi de «La démangeaison existentielle et ses remèdes» de Christophe Salaün. Paris : Mille et une nuits.
Les propos dérangeants et en cela inspirants d'un des phares de la philosophie du 19e siècle.

Pessimisme

Plutôt pessimiste «de nature», j'attends toujours que le monde me donne tort. Or, le néolibéralisme et son idéologie prédatrice, la corruption des élites et leur inféodation aux puissances financières, la montée de la droite et celle des inégalités, le maintien d'une grande partie du monde dans l'extrême pauvreté, le consumérisme et l'individualisme débridés, l'inculture de masse programmée, les conflits armés un peu partout, la mort lente de la démocratie, tout cela ne me donne guère de raison de changer d'opinion.

Le monde et la littérature

Le monde est un milieu hostile à la littérature. Celle-ci est une survivante.

02 juin 2014

Deux hypothèses fondamentales du positivisme

Hypothèse ontologique
«La connaissance que constitue progressivement la science est la connaissance de la Réalité, une réalité postulée indépendante des observations qui la décrivent» (…). p. 19
Hypothèse déterministe
«Complémentaire de l’hypothèse ontologique, qui semble souvent indispensable à sa formulation , l’hypothèse déterministe postule qu’il existe quelque forme de détermination interne propre à la réalité connaissable, détermination elle-même susceptible d’être connue.» p. 21
«Ce que révèle ainsi la prégnance de l’hypothèse déterministe, qu’elle soit stricte ou étendue, est que la réalité connaissable a un sens en elle-même et que ce sens ne dépend pas nécessairement des préférences personnelles des observateurs modélisateurs qui s’efforcent de l’enregistrer sous forme de détermination (qu’elles soient lois, principes, causes, conjonctures ou théories).» p. 23


RÉFÉRENCE : Jean-Louis Le Moigne (1999). 
Les épistémologies constructivistes
Paris : PUF, 2e édition.

01 juin 2014

Des théories de la connaissance

Le matérialisme (Marx 1818-1883)
Il n’y a pas de d’âme ou d’esprit.
La connaissance vient de la matière.
L’empirisme (D. Hume, 1711-1776; J. Locke 1632-1704)
La connaissance humaine ne procède pas d’a priori.
Les principes de l’entendement et de la raison résultent de l’expérience.
Par conséquent, toute connaissance vient des sens.
Le pragmatisme (Dewey 1859-1952)
L’intelligence sert à agir sur les choses.
La connaissance est l'ensemble des moyens appropriés pour agir sur les choses.
Pour le pragmatisme, c'est parce que cela fonctionne que cela est vrai et non l'inverse.

Des principes chez Platon (427-347 av. JC)

Idéalisme : l'idée est supérieure à la réalité sensible
Dualisme : il y a opposition entre l’intelligible et le sensible
Transcendance : le sens véritable du terrestre est céleste
Idéal ascétique : le corps est mis à l’écart