On nous sérine les oreilles sans arrêt avec la supposée «loi du marché», comme si le marché n'était pas une création humaine qui n'a rien à voir avec une loi (au sens où l'entend la physique par exemple). De plus, on oublie volontairement de nous informer que la concurrence et le libre choix du consommateur ne jouent plus au niveau des méga-entreprises et des marchés mondiaux. Les grandes entreprises, non seulement «s'arrangent entre elles» pour se diviser les parts de marché, mais elles sont aussi des assistés sociaux, subventionnées qu'elles sont par les États qui font des pieds et des mains pour les séduire et les aider de toutes les manières possibles (quand ce ne sont pas des subventions directes, ce sont des baisses d'impôts sur la masse salariale, des tarifs préférentiels sur l'électricité et l'eau, la construction de routes aux frais des contribuables, voire même la création de lois ou de règlements qui les avantagent directement). En fait, aucune grande entreprise n'accepterait de «jouer» dans une véritable économie de marché où il y aurait une réelle concurrence, où le consommateur serait vraiment roi, où elles devraient compter sur leurs seuls moyens.
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