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18 mai 2016

Cultiver l'«aquoibonisme»

«Après le pouvoir de l’aristocratie, nous faisons face aujourd’hui à celui de la capitalocratie où le pouvoir ne transige plus via les courroies du politique et d’une élite intellectuelle ou technocratique, mais que par le biais du capital où la valeur de l’existence est mesurée à l’aune de la rentabilité. Dans ce système, la connaissance et la pensée n’ont plus leur place puisqu’elles n’apporteraient aucune libération. Au contraire, leur portée ultime serait de rajouter de la souffrance à une vie déjà intolérable. Il vaut donc mieux ne pas chercher à connaître, ne pas chercher à comprendre, laisser le sens de la vie et du monde humain nous échapper, et cultiver ainsi notre aquoibonisme.»

RÉFÉRENCE:
Roger Payette et Jean-François Payette (2015). Une fabrique de servitude. Condition culturelle des Québécois. Montréal : Fides, p. 145.

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