Limites conceptuelles des savoirs expérientiels

• L’ambiguïté du terme : Le concept de savoir expérientiel recouvre une gamme fort hétérogène de réalités (par exemple, témoignages, savoir-faire, compétences issues du vécu, etc.) dont les contours restent pour le moins flous et à l'évidence peu stabilisés.

• L'absence de critères partagés : Il n’existe pas de cadre épistémologique rigoureux pour distinguer ce qui relève d’un savoir valable, transférable et intersubjectif, de l’expérience strictement personnelle.

• La difficulté de passage du vécu au savoir : Transformer des expériences individuelles en savoirs reconnus implique nécessairement des processus de formalisation, de validation sociale et de mise en récits qui ne sont la plupart du temps pas explicités ou réalisés.