Absence d'analyse causale rigoureuse : La théorie du racisme systémique présuppose a priori que les inégalités ethnoraciales sont nécessairement causées par la discrimination raciale. Cela élimine la possibilité d'une analyse causale détaillée pour comprendre les causes spécifiques de ces inégalités, ce qui empêche d'évaluer correctement la justice ou l'injustice sociale au cas par cas.
Flou conceptuel et manque de valeur scientifique : Le concept est flou, sans fondement scientifique solide, ce qui remet en question sa pertinence comme outil d'analyse sociologique. En fait, il s'agit d'un concept idéologique qui assimile toute disparité statistique à un système raciste invisible, ce qui conduit à une culpabilisation collective des sociétés.
Risque d'inversion des responsabilités : La théorie amène à voir les lois ou les politiques universelles comme racistes si elles affectent plus certains groupes, même sans intention discriminatoire.
Réduction de la complexité sociale : En attribuant automatiquement toutes les inégalités raciales à un système raciste, la théorie s'empêcher de faire une réflexion salutaire sur les causes multiples des inégalités sociales.
Affirmation contestée de son omniprésence : Même si on souscrit au concept, il faut toutefois spécifier que le racisme systémique n'est pas nécessairement installé dans toutes les institutions ou dans toute la société. Il est donc problématique de qualifier globalement des systèmes comme structurellement racistes sans preuve spécifique.
La théorie du racisme systémique, malgré sa popularité dans certaines mouvements de gauche, manque de rigueur scientifique. Elle se caractérise en fait par sa généralisation abstraite des phénomènes sociaux et son inclination pour les jugements simplistes et excessifs sur les inégalités et le racisme.
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