Le concept fondamental dans la pensée du sociologue d'origine allemande Alfred Schütz est celui de «stock de connaissances disponibles». Ainsi, on peut dire que sa sociologie phénoménologique est une sociologie de la connaissance.
Selon Schütz, l’individu trouve dans la vie de tous les jours un stock de connaissances disponibles qui lui sert de schème d’interprétation de ses diverses expériences passées ou présentes. Le stock de connaissances disponibles détermine également les anticipations de l’individu sur les événements à venir.
Schütz tire quelques propositions de ce qui précède :
1) l’individu est tributaire des autres pour son information ;
2) l’individu dépend de l’information pour interpréter ;
3) l’individu interprète l’univers qui l’entoure à partir de l’information qui lui a été transmise par les autres ;
4) l’individu interprète le monde au moyen d’une information socialement déterminée ;
5) l’individu interprète le monde en ayant recourt à une information incomplète.
Tels sont certains des éléments primordiaux de la pensée de ce grand sociologue.
Référence : Alfred Schütz (1987). Le chercheur et le quotidien. Paris. Méridiens Klincksieck.
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