Bienvenue
Pour me rejoindre :
Stemar63@gmail.com
31 août 2015
Abnégation et patience
Ce qu'il faut d'abnégation et de patience pour voir ne serait-ce qu'un petit progrès dans cette humanité si souvent décevante.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
28 août 2015
Combat
Le peuple ne cesse de combattre son gouvernement afin qu'il respecte le peuple.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
27 août 2015
Bref propos sur la pensée du philosophe américain John Dewey (1859-1952)
Dewey possède une conception à la
fois hégélienne, darwinienne du monde et de l’homme.
§
L’homme est un être en évolution constante,
cette évolution n’est pas le fait d’un être isolé, mais d’un être qui se situe toujours
dans une interaction et une coévolution avec un environnement dont il fait
intégralement partie. L’homme et le monde sont organiquement liés. Cet
environnement évolue aussi constamment.
Cette coévolution constante entre l’homme et l’environnement est la vie
elle-même. La philosophie de Dewey est une philosophie biologique ou vitaliste.
§
Chez l’homme, l’environnement n’est pas
seulement physique et biologique, il est aussi constitué d’autrui, de la
culture, de la société et du monde des significations (langages, arts, etc.).
L’expérience comporte deux sens
Qu’est-ce que
l’expérience? L’expérience semble présenter deux sens chez Dewey :
1)
À la base, l’expérience n’est rien d’autre que le
processus spontané et continue d’adaptation de l’homme à son environnement. En
ce sens, nous ne faisons pas des expériences et nous n’avons pas des
expériences : notre vie est expérientielle par essence.
2)
Ce processus peut être compris comme un
processus d’apprentissage spontané et il débute dès la plus prime enfance. Il
est continu et interactif par essence, car l’expérience présente une double
face : elle change l’homme, elle lui permet idéalement de croître et
s’adapter, et en même temps, elle change l’environnement au sein duquel elle
est réalisée. Ainsi, en termes
classiques, on pourrait dire le sujet et l’objet interagissent et coévoluent dans
et travers l’expérience, ce qui nous approche d’une certaine vision hégélienne
de la négativité.
Précisions :
1) Le sujet n’est pas le sujet de l’empirisme qui
enregistre passivement les données de son environnement à travers ses
sensations. Au contraire, l’homme est fondamentalement activité tournée vers le
monde. La pensée est elle-même une forme d’action intériorité (elle est une
sorte de synthèse vivante des expériences antérieures qui forment à la fois son
contenu et son orientation) ou tournée vers l’action dans le monde. Le
pragmatisme n’est donc pas une variante de l’empirisme. De plus, Dewey insiste
sur les significations de l’expérience vécue pour celui qui la vit.
L’expérience n’est donc pas une donnée brute, mais elle est médiatisée par le
sujet avec son langage, sa culture, etc.
2)
Cela dit, l’expérience, dans la mesure où elle
modifie l’homme, implique aussi une certaine forme de passivité en ce sens que l’homme
ne fait pas qu’agir sur le monde, il le subit aussi. Mais cette passivité n’est
pas celle de l’empirisme et du béhaviorisme où l’homme est en quelque sorte
façonné par l’environnement et la répétition des expériences.
3) Le sujet n’est pas non plus le sujet pensant
comme chez Descartes ou chez Kant. Les conceptions du sujet et de l’objet chez Dewey
soulèvent en effet une question importante : qu’en est-il de la pensée
humaine, de la subjectivité, de la cognition, de la connaissance et de la
vérité, si le sujet et l’objet coévoluent sans cesse dans une perpétuelle
adaptation à des problèmes nouveaux et à des formes nouvelles de vie? Il en
découle qu’il n’existe pas de connaissances fixes et définies une fois pour
toute (critique de la métaphysique de Platon à Kant et Hegel). La pensée humaine
n’est pas essentiellement représentationnelle ni théorique (au sens de voir),
elle est plutôt orientée vers l’action sur le monde (et le sujet comme partie
du monde) et, en ce sens, la vérité n’est rien d’autres que les conséquences
pratiques de la pensée sur le monde. Il en va de même des questions morales. Ainsi, Dewey ne pense
pas, contrairement à Kant, que la morale se fonde sur un devoir universel, un impératif
universel valable pour tout être raisonnable en tout temps et en tout lieu. La
vérité et la moralité de la pensée se mesure aux conséquences pratiques de nos
idées dans et sur le monde. Nous sommes
ici dans l’ordre, non de la représentation, mais d’une certaine manière de
l’efficacité.
4) Le monde n’est pas que phénoménale, il n’est pas
qu’un espace virtuel de l’action de l’homme, il n’est pas une simple
représentation. Il possède une objectivité : les problèmes que rencontre
l’homme sont des problèmes réels dans le monde. Ils ne sont pas une simple
création de son esprit. Le monde nous
soumet à des tests objectifs. Comme chez Darwin, l’environnement peut être vu
comme une série de problèmes posés aux êtres vivants qui doivent sans cesse s’y
adapter et donc changer eux-mêmes. Ceux qui ne changent pas disparaissent.
§
Dewey introduit une conception de l’expérience spécifique à l'être humain. Il s'agit d'un type
d’expérience sous le contrôle de la pensée. Ce type d’expérience puise son
inspiration directe dans la méthodologie générale des sciences
naturelles : c'est cela qu’on appelle l’expérimentation, c’est-à-dire une
expérience menée sous le contrôle de la pensée, de l’enquête.
LES CINQ PHASES DE L’ENQUÊTE
L’enquête
comprend cinq phases :
- 1. Identification du problème : l’antécédent de l’enquête,
situation indéterminée,
- 2. Définition du problème : l’institution,
- 3. Solutions possibles du problème : la
détermination,
- 4. Résultats envisagés : le raisonnement,
- 5. Mise à l’épreuve: la conséquence de l’enquête, la situation déterminée.
Finalement, on peut dire que, d’une
certaine manière, Dewey se rattache à la pensée des Lumières qui voit dans la
rationalité scientifique le modèle de rationalisation du monde.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Connaissance et ignorance
Si la connaissance ne libère pas assurément, l'ignorance enchaîne toutefois certainement.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
26 août 2015
Quelques-unes de mes productions récentes
Martineau,
S., Gohier, C.
(2015). L’apport de la philosophie à l’éducation : visions de
l’apprentissage et finalités éducatives. Dans Les fondements de l’éducation. Perspectives critiques. Sous la
direction de S. Demers, D. Lefrançois, M.-A. Éthier, Montréal : Éditions
Multimondes, p. 263-298.
Martineau, S. (2015). La construction de l’identité professionnelle des enseignants.
Esquisse d’un cadre de référence. Apprendre et enseigner aujourd’hui,
revue du CPIQ, vol. 4, no. 2, printemps 2015, p. 5-7.
Portelance, L., Martineau, S., Mukamurera, J. (Dir.)
(2014). Développement et persévérance
professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ? Québec : PUQ.
242 pages.
Portelance, L., Martineau, S., Caron, J. (2014). L’injonction de la
collaboration interprofessionnelle chez les formateurs du stagiaire en
enseignement : entre adhésions et résistances. Dans MUTATIONS DANS
L’ENSEIGNEMENT ET LA FORMATION : BROUILLAGES IDENTITAIRES ET STRATÉGIES
D’ACTEURS, Sous la direction de T.
Pérez-Roux et A. Balleux, Paris, L’Harmattan, Collection : Défi-formation, p. 209-227.
Mukamurera, J., Portelance, L, Martineau, S. (2014). Développement et
persévérance professionnels : enjeux pour la profession enseignante et
l’efficacité des systèmes éducatifs. Dans Développement
et persévérance professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ? Sous la direction de Portelance, L., Martineau,
S., Mukamurera, J, Québec, PUQ, p. 1-7.
Martineau,
S., Portelance, L., Presseau, A., Vivegnis, I. (2014). Analyse de la
relation mentorale entre un enseignant débutant et son mentor. Dans Développement et persévérance professionnels
dans l’enseignement. Oui, mais comment ?
Sous la direction de Portelance,
L., Martineau, S., Mukamurera, J,
Québec, PUQ, p.173-189.
Martineau,
S., Portelance, L., Mukamurera, J. (2014). Constats et perspectives pour
soutenir le développement et la persévérance professionnels en enseignement.
Dans Développement et persévérance
professionnels dans l’enseignement. Oui, mais comment ? Sous la direction de Portelance, L., Martineau,
S., Mukamurera, J, Québec, PUQ, p. 229-235.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Le devoir d'éducation
Certains disent que l'école est une dépense. D'autres, dénonçant cette vision, leur répondent que l'école, au contraire, est un investissement. Si cette dernière idée semble plus généreuse (et elle l'est), elle n'en prolonge pas moins la vision économique de l'éducation. Ni dépense, ni investissement, n'est-il pas préférable de penser l'éducation comme un devoir de la société envers les générations montantes et donc, envers elle-même.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
25 août 2015
Contradiction
Nous donnons le pouvoir à des fous et à des fourbes et nous voudrions que le monde se porte bien !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
22 août 2015
Erreur de la philosophie
La philosophie a fait l'erreur d'oublier la leçon des anciens qui la pratiquaient non pas comme pure érudition mais comme art de vivre où le savoir savant était au service d'une pratique morale. C'est ainsi qu'au fil des siècles, on a pu voir de grands érudits être de piètres personnes.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
21 août 2015
Chercher les admirateurs
Les intellectuels médiatiques (ceux que l'on entend sur toutes les tribunes et dont on voit les publications se succéder à un rythme effarent) glorifient la liberté d'expression et le dialogue (qui pourrait le leur reprocher, à moins d'être de la droite populiste). Pourtant, étrangement, quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu'un certain nombre d'entre eux souhaitent moins débattre avec des interlocuteurs que s'entourer d'admirateurs. Comme il est doux de jouer au grand prêtre des idées! On fera bien de ne pas oublier que les vrais penseurs sont ailleurs.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Réfléchir sur les malheurs de l'éducation
Solway, David (2008). Le bon prof. Essais sur l’éducation. Montréal : Bellarmin. Textes originaux
rédigés en anglais entre 1989 et 2008.
Dans cet ouvrage, le poète et écrivain québécois David Solway se penche sur les malheurs de l'éducation dans notre monde actuel. Rédigés entre 1989 et 2008, les textes ici réunis présentent un tableau accablant de l'éducation actuelle. L'auteur pose souvent de bonnes questions et met parfois le doigt sur de vrais problèmes. Cependant, à maintes reprises ses propos démontrent une profonde méconnaissance des recherches en sciences de l'éducation. Pire, ils se font régulièrement l'écho des plus plates idées reçues en matière d'enseignement et de pédagogie. Néanmoins, ce livre n'est pas sans intérêt, ne serait-ce que pour faire connaissance avec certains des arguments des adversaires des sciences de l'éducation.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Deux manières de se replonger dans les 18e et 19e siècles.
Corbin, Alain (2008). Le miasme et la jonquille. L’odorat et l’imaginaire sociale. XVIIIe et
XIXe siècles. Paris : Flammarion. Collection Champs. Première édition
parue en 1982.
Une analyse approfondie d'une période charnière de l'histoire occidentale qui a vu nos comportements et nos perceptions changer en ce qui concerne l'hygiène personnelle et publique.
Winock, Michel (2013). Flaubert. Paris : Gallimard. Collection bibliographies.
Une magnifique biographie d'un des plus grands auteurs français mais aussi une visite guidée dans la France de la deuxième moitié du 19e siècle.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Avenir d'un peuple
Un peuple n'a d'avenir que s'il assume son passé.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
20 août 2015
Une idole : la technique
Notre monde croit que la technique est garante de la qualité en tout. Cette croyance fait des ravages dans les formations universitaires.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Authenticité
L'authenticité exige l'humilité.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Qu'est-ce qu'une formation théorique?
Une formation théorique est la possibilité d'aller au-delà de son expérience.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Conscience historique
La conscience historique réconcilie avec soi-même.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Éthique du bon goût
L'éthique dans la Grèce antique, reposant sur la mesure, était une éthique du bon goût.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
18 août 2015
Vérité et méthode
Vérité et méthode, le très grand livre du philosophe allemande Hans-Georg Gadamer (1900-2002), paru en 1960, est une plongée fascinante, mais oh combien exigeante, dans ce que peut signifier la vérité en dehors de la méthode des sciences de la nature.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Expérience esthétique
L'expérience esthétique est une manière de se comprendre.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
17 août 2015
Quelques-unes de mes lectures d'été
L'été est toujours une saison propice aux lectures plus légères, ce n'est pas mon habitude :
Agamben,
G. (2013). Qu’est-ce que le commandement ? Paris : Éditions Payot &
Rivages.
Boghossian,
P. (2009). La peur du savoir. Sur le relativisme et le constructivisme de la
connaissance. Marseille: Agone. Collection «Banc d’essai». Paru originellement
en anglais en 2006.
Brague, R.
(2013). Les ancres dans le ciel. L’infrastructure métaphysique de la vie
humaine. Paris : Flammarion.
Crespi, F.
(2014). La maladie de l’absolu. L’origine du mal et la recherche du bien.
France : Éditions Mimésis. Collection Philosophie.
Graeber,
D. (2006). Pour une anthropologie anarchiste. Montréal : LUX. Collection
«instinct de liberté». Paru originellement en anglais en 2004.
Hawking,
S. (2013). La brève histoire de ma vie. Paris : Flammarion.
Larose, J.
(2015). Essais de littérature appliquée. Montréal : Boréal. Collection
«Papiers collés».
Lévinas,
E. (2014). La compréhension de la spiritualité dans les cultures française et
allemande. Préface de Danielle Cohen-Lévinas. Paris : Éditions Payot &
Rivages. Texte paru en 1933.
Lévinas,
E. (2005). Nouvelles lectures talmudiques. Paris : Les éditions de Minuit.
Trois leçons données en 1974, 1988 et 1989.
Melville,
H. (2007). Moby Dick. Ebooks libres et gratuits. Édition électronique. Paru en
anglais en 1851.
Nepveu, P. (2011). Gaston
Miron. La vie d’un homme. Montréal : Boréal.
Piketty,
T. (2013). Le capital au XXIe siècle. Paris : Seuil.
Roux, D.
de (1971). Gombrowicz. Paris : 10 / 18.
Semprun,
J. (2013). Le métier d’homme. Husserl, Bloch, Orwell : Morales de
résistance. Paris : Climats.
Sloterdijk,
P. (2014). Tempéraments philosophiques. De Platon à Foucault. Paris :
Pluriel. Paru originellement en allemand en 2009.
St-Onge,
J.C. (2013). Tous fous ? L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la
psychiatrie. Montréal : Écosociété.
Téllez, F.
(2012). La philosophie en ton mineur. Nice : Les Éditions Ovadia. Collection
Chemins de la pensée.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
14 août 2015
Faire silence et écouter
Faire silence et écouter, vraiment, en sommes-nous encore capables ?
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Contre le relativisme et le constructivisme
Boghossian,
Paul (2009). La peur du savoir. Sur le relativisme et le constructivisme de la
connaissance. Marseille: Agone. Collection «Banc d’essai». Paru originellement
en anglais en 2006.
Hösle, Vittorio (2001). L’idéalisme objectif. Paris : Du Cerf. Paru originellement en allemand en 1987.
Deux démonstrations très solides pour contrer les arguments du relativisme et du constructivisme en épistémologie.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
13 août 2015
Inculture
On est toujours l'inculte de quelqu'un !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
12 août 2015
Mort
On ne rencontre jamais sa mort, seulement celle des autres.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
11 août 2015
Oligarchies
Partout les oligarchies financières participent d'un même système global d'exploitation des individus et des peuples.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Pour un regard critique sur la psychiatrie
Bachand, A. (2012). L'imposture de la maladie mentale. Critique du discours psychiatrique. Montréal: Liber.
St-Onge,
J.-C. (2013). Tous fous ? L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la
psychiatrie. Montréal: Écosociété.
Deux ouvrages décapants !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
10 août 2015
Un tour d'horizon de la philosophie
Tour d'horizon rapide mais néanmoins intéressant (quoique fort partial) de la part du penseur allemand peu orthodoxe Peter Sloterdijk. L'ouvrage se présente comme une succession de réflexions sur quelques grandes figures de la philosophie. Il faut toutefois supporter à la fois les tournures étranges de son style, son ironie particulière et, surtout, sa forte propension aux affirmations péremptoires. Pour qui cherche une présentation «neutre et objective» de la pensée philosophique, ce petit ouvrage sera profondément agaçant. Mais pour qui veut faire connaissance avec une pensée iconoclaste, il saura susciter l'intérêt.
Sloterdijk,
Peter (2014). Tempéraments philosophiques. De Platon à Foucault. Paris :
Pluriel. Paru originellement en allemand en 2009.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
08 août 2015
Philosopher autrement
Un plaidoyer pour la philosophie qui se fait en marge de l'institution.
Téllez, Freddy (2012). La philosophie en ton mineur. Nice : Les Éditions Ovadia.
Collection Chemins de la pensée.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Savoir
Il faut apprendre beaucoup pour savoir un peu.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
La bêtise
Vanité et paresse intellectuelle : deux ingrédients de la bêtise.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Confusion
On confond souvent vedettariat et autorité intellectuelle.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Insondable horreur
La mort d'un enfant : la plus insondable horreur de l'existence.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Vanité
Quelle vanité que de prétendre tout expliquer.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
07 août 2015
La démocratie au Canada
Au Canada, la démocratie se limite à décider, à tous les quatre ans, qui seront les valets des puissances économiques.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
06 août 2015
Une thèse intéressante sur les racines du mal
Franco Crespi : sociologue, professeur émérite à l'Université de Pérouse en Italie.
Crespi, Franco (2014). La maladie de l’absolu. L’origine du mal et la recherche du bien. France :
Éditions Mimésis. Collection Philosophie.
Ouvrage court (107 pages) mais d'un grand intérêt.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Deux mots sur l'éducation interculturelle
L’éducation
interculturelle nous invite à passer d’une vision de l’hétérogénéité comme
handicap, source de dysfonctionnement qui demande des mesures compensatoires, à
une vision où l’hétérogénéité est la norme.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Brèves remarques sur l'insertion professionnelle des enseignants
L’insertion
professionnelle est tout à la fois un processus de construction des savoirs et
des compétences, de socialisation au travail et de transformation identitaire.
Ce processus exerce une forte influence sur la suite de la carrière. Les
débuts dans l’enseignement jettent ainsi les bases de la dynamique motivationnelle
qui animera l’enseignant dans la poursuite de sa carrière. L’insertion au travail apparaît dans une
certaine mesure comme :
•Une initiation au sens
anthropologique
•Une conversion au sens religieux
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
05 août 2015
Les grandes œuvres
Les grandes œuvres ne sont jamais de leur temps.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Certaines composantes essentielles d’un bon programme d’insertion professionnelle en enseignement
1) il possède une vision et des objectifs
clairement définis;
2) il se concentre sur l’appui et la
rétention des nouveaux enseignants;
3) il repose sur des normes
professionnelles claires;
4) il inclut un système d’encadrement (par exemple, le mentorat);
5) il reconnaît qu’être enseignant est un
processus d’apprentissage permanent;
6) il privilégie l’apprentissage en salle de
classe;
7) il est une responsabilité que se
partagent les différents intervenants de l'école et de la commission scolaire;
8) il a pour visée non seulement l'amélioration de l’enseignement mais aussi celle de
l’apprentissage des élèves.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Attentes perçues des directions d'établissements scolaires
Selon mes recherches effectuées au fil des ans, les finissants des programmes en enseignement jugent que les directions ont les attentes suivantes à leur égard :
Qu’ils soient professionnels et compétents
Qu’ils s’impliquent et s’investissent
Qu’ils soient disponibles
Qu’ils agissent de manière professionnelle et éthique
Qu’ils s’intègrent et qu’ils s’adaptent
Qu’ils soient ouverts d’esprit
Qu’ils soient créatifs
Qu’ils soient autonomes et débrouillards
Qu’ils collaborent
Qu’ils soient passionnés
On constate aisément le haut niveau d'attentes perçues !
Qu’ils soient professionnels et compétents
Qu’ils s’impliquent et s’investissent
Qu’ils soient disponibles
Qu’ils agissent de manière professionnelle et éthique
Qu’ils s’intègrent et qu’ils s’adaptent
Qu’ils soient ouverts d’esprit
Qu’ils soient créatifs
Qu’ils soient autonomes et débrouillards
Qu’ils collaborent
Qu’ils soient passionnés
On constate aisément le haut niveau d'attentes perçues !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
01 août 2015
Le mot d'ordre
Celui qui réfléchit, qui "prend son temps", qui va au fond des choses, est devenu de nos jours une personne suspecte, jugée asociale, inadaptée. Agir et vite ! Voilà le mot d'ordre.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Compétence perdue
Nous nous informons à un rythme fou de sorte que nous ne savons plus contempler longuement.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Notre ignorance
Devant l'immense trésor de connaissances accumulées par l'humanité, nous devrions tous être à la fois humbles et reconnaissants. Or, nous sommes le plus souvent arrogants et indifférents.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Un idéal au loin
La démocratie est moins un état qu'un idéal...et nous nous en éloignons un peu plus chaque jour.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Inscription à :
Articles (Atom)