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30 mai 2014

Quelques mots sur l'École de Chicago

Il s'agit d'un groupe de chercheurs en anthropologie et en sociologie.
Cette école s’est développée de 1920 à 1940, au département des sciences sociales et anthropologie, à l’Université de Chicago.
Les chercheurs qui y furent actifs ont eu une influence majeure sur le développement de la sociologie axée sur des approches micro-sociologiques.
Les plus célèbres représentants sont :
Robert Park (1864-1944),
W. I. Thomas (1863-1947),
Ernest Burgess (1886-1966),
Everett C. Hugues (1897-1983).
Les chercheurs de l’École de Chicago ont pratiqué un vaste éventail de travaux sociologiques sur le terrain à partir d'approches méthodologiques qualitatives : histoires de vie, études de cas, observations en situation, entrevue en profondeur.

Formation continue des enseignants


nUn engagement volontaire des participants.
nUn formateur prêt à négocier et à co-inventer des solutions.
nUne formation-action (rôle actif de l’enseignant en démarche d’apprentissage).
nUne formation articulée au travail réel.
nUne formation interactive-réflexive.

Elle doit viser le transfert des apprentissages.

nCe qu’est le transfert des apprentissages: Un processus de réutilisation des compétences  et des connaissances acquises antérieurement.
nLe rôle de la contextualisation è formation-action, articulée au travail réel.
nLe rôle de la décontextualisation èformation interactive-réflexive.
nLe rôle des recontextualisations multiplesè formation-action, articulée au travail réel.

29 mai 2014

Pour une psychologie qui ne tourne pas le dos à la culture

Bruner, J. (2005). Pourquoi nous racontons-nous des histoires ? Le récit au fondement de la culture et de l’identité individuelle. Paris : Pocket. Collection Agora.

Bruner, J. (1996). L'éducation, entrée dans la culture. Les problèmes de l'école à la lumière de la psychologie culturelle. Paris : Retz.

Quelques publications récentes de Chomsky disponibles en français

Chomsky, N. (2013). Le bien commun. Entretiens avec David Barsamian. Montréal : Les Éditions Écosociété. Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé. Édition originale publiée en 1998 aux États-Unis par Odonian Press.

Chomsky, N. (2013). Sur le contrôle de nos vies. Paris : Allia. Traduction d’une conférence prononcée le 26 février 2000 à Albuquerque au Nouveau-Mexique.

Chomsky, N. (2013). Occupy. Paris : L’Herne.

Chomsky, N., Bricmont, J. (2009). Raison contre pouvoir. Le pari de Pascal. Suivi de Sur la nature humaine, le changement social et la science. Paris : Éditions de l’Herne.

28 mai 2014

Les trois règles classiques de la logique

Le principe de l’identité
En affirmant qu’une chose est ce qu’elle est, ce principe réfère à la permanence de l’identité d’un objet. En argumentation cela signifie qu’il faut éviter les glissements de sens si ceux-ci ne sont pas expliqués ou fondés. 
Le principe de la non-contradiction
Il signifie qu’une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse en même temps. Ce principe, appliqué dans un discours argumentatif, implique qu’on ne doit pas se contredire.
Le principe du tiers exclu
Ce principe veut dire que deux propositions qui se contredisent ne peuvent être en même temps vraies…la vérité de l’une entraîne la fausseté de l’autre. Ce principe va à l’encontre de l’adage qui veut que «toutes les opinions se valent».

La rhétorique, produit du monde grec

La rhétorique apparaît chez les Grecs anciens, fille des débats politiques qui secouent les cités de l’Attique.
Déjà 5 siècles avant notre ère, Isocrate et Isée la codifient.
Un peu plus tard, au 4e siècle avant notre ère, Démosthène et Eschine en seront des virtuoses redoutables et redoutés.
Comme bien d’autres éléments culturels, les Romains reprendront à leur compte cet art de l’éloquence.
Ainsi, durant le 1er siècle avant notre ère, Sénèque, Quintilien et Cicéron tout à la fois, théorisent et pratiquent cet art.
Argumentation :
Ensemble des techniques de communication destinées à persuader un auditoire de la pertinence d’une thèse.
Rhétorique :
Ensemble des procédés techniques réglant l’art de l’éloquence.

Trois dimensions de la communication

Dimension Informative
Je fournis à quelqu’un une information, je décris quelque chose, je rapporte un événement, etc.
Dimension expressive
J’exprime ce que je pense, je crois, je veux, je ressens
Dimension persuasive 
Je tente de persuader un auditoire (même composé d’une seule personne) de la justesse de mon point de vue.

26 mai 2014

Gouverner en paix

Donnez aux gens des jeux et du pain (vieille recette) mais, aussi, faites en sorte qu'ils soient suffisamment endettés pour se tenir à carreau sans que cela, toutefois, ne les empêche de consommer (et par là même de continuer à s'endetter). De cette manière vous serez tranquilles et pourrez gouverner à votre guise.

23 mai 2014

Trois conceptions du savoir dans la tradition philosophique

Schématiquement, et de manière très lacunaire nous le savons, on peut dire que la tradition philosophique propose trois conceptions du savoir. 

La première conception, dont Descartes fournit le meilleur exemple, renvoie à la certitude subjective. C'est le célèbre : "Je pense donc je suis". Cette certitude subjective s'oppose à la foi et aux préjugés en ce qu'elle repose sur un examen approfondi des problèmes, examen conduit par la raison

La deuxième conception, tout en retenant l'idée de rationalité, ouvre la porte à l'investigation scientifique. Le savoir ici repose sur le jugement de fait qui s'oppose au jugement de valeur. Le jugement de fait est le résultat d'une expérience scientifiquement conduite.

D'une certaine manière, ces deux conceptions définissent le savoir philosophique et le savoir scientifique.

La troisième conception place l'argumentation au coeur du savoir. Opposée en quelque sorte au savoir construit à huis clos et à la supposée vérité des faits, cette conception affirme que le sens se trouve moins dans les choses ou chez l'individu que dans l'interaction entre le sujet qui connaît et le phénomène à connaître. Le sens (le savoir) est ainsi le fruit du dialogue et de l'échange. Comprendre est alors quelque chose qui advient sans qu'il y ait un fondement à cette venue. Cette conception du savoir permet d'inclure comme savoirs non seulement les jugements de fait mais également les jugements de valeur car il est possible d'argumenter rationnellement à leur sujet.

22 mai 2014

Typologie des connaissances dans une approche cognitive

Les connaissances théoriques sont celles liées à la compréhension de relations de haut niveau, telles les relations de cause à effet. Les connaissances déclaratives, qui permettent de répondre à la question quoi? sont les connaissances de quelque chose ou au sujet de quelque chose. Les connaissances procédurales, qui répondent à la question comment?, informent sur la manière de procéder, requièrent la mise en place d’une séquence d’actions. Les connaissances conditionnelles, servent pour leur part à répondre aux questions quand? et pourquoi? Enfin, les connaissances stratégiques renvoient aux processus mentaux engagés, par exemple en contexte d’apprentissage. Ce sont également ces connaissances qui servent à auto-réguler nos actions en situation d’apprentissage.

Insertion en enseignement

-L’insertion professionnelle est tout à la fois un processus de construction des savoirs et des compétences,

de socialisation au travail et de transformation identitaire. 

Ce processus exerce une forte influence sur la suite de la carrière.

-Les débuts dans l’enseignement jettent les bases de la dynamique motivationnelle qui animera l’enseignant 

dans la poursuite de sa carrière.


-En quelque sorte, l’insertion au travail apparaît dans une certaine mesure comme :

•Une initiation au sens anthropologique.

•Une conversion au sens religieux.

21 mai 2014

Bâtir et détruire

Nous bâtissons et nous détruisons. Nous bâtissons de nouveau et détruisons de plus belle...sans fin !

Culture et ignorance

Avoir de la culture c'est d'abord être pleinement conscient de son ignorance.

20 mai 2014

Avoir tort

On se trompe assurément lorsqu'on croit qu'il est absolument impossible qu'on ait tort.

Opinions et convictions

Si les opinions se discutent de manière raisonnée, les convictions se combattent de façon émotive.

Avoir raison

Moins on réfléchit, plus on est certain d'avoir raison.

Chemin difficile

Entre le trop sérieux et le tout bouffon, il est aujourd'hui difficile de faire son chemin.

18 mai 2014

Fondements du capitalisme

On pourra dire ce qu'on voudra et trouver toutes les excuses ou les justifications possibles, le capitalisme est fondé sur des idées profondément antisociales et bassement égoïstes.

17 mai 2014

Fin

Et, s'il en reste un seul, il dira "pourquoi n'ont-ils rien fait quand il était encore temps"?

16 mai 2014

Démocratie tronquée

La démocratie signifie de plus en plus le simple droit d'élire à tous les quatre ans qui seront les représentants des puissances financières et industrielles. Saurons-nous et pourrons-nous renverser cette tendance ?

Danger

Nos droits sont en danger. Graduellement l'oligarchie gruge nos libertés. 

Des politiciens machiavéliques

Machiavel serait assurément étonné de constater à quel point les États modernes ne se contentent pas de suivre à la lettre mais, bien plus, perfectionnent de jour en jour ses idées sur la manipulation, le mensonge, l'intimidation et la violence (symbolique ou physique) comme techniques de prise et de conservation du pouvoir.

15 mai 2014

Doute

Il y a souvent plus de vérité dans le doute que dans la certitude.

Les notions d'un autre monde

Le bien commun, le sens de l'État, le dévouement à la société, le devoir envers le peuple...des notions désuètes en politique de nos jours.

12 mai 2014

Domination

Plus l'être humain domine la nature, plus il devient esclave de sa domination.

L'aveuglement du positivisme

Le positivisme - en ignorant les questions de l'intentionnalité et du sens, lesquelles sont centrales pour la subjectivité humaine - est inapte à s'interroger sur le sens social de la science.

Le «social» et la critique

Le «social» ne doit jamais être considéré comme un fait mais toujours appréhendé de manière critique.

Art et critique

L'oeuvre d'art est fondamentalement critique en raison de sa façon particulière de dire le monde.

09 mai 2014

Les sociétés dites «primitives» avaient-elles besoin de la guerre ?

Petit ouvrage fort intéressant d'un grand représentant de l'anthropologie française, Pierre Clastres.

Clastres, P. (2013). Archéologie de la violence : la guerre dans les sociétés primitives. Paris : Éditions de l’Aube. Collection L’Aube poche essai. Paru originellement dans la revue Libre en 1977.

Rationalité, sens, transcendance

« (...) la rationalité la plus stricte et la plus positive a besoin de la transcendance comme sens. »

Jean-Michel Salanskis (2001, p. 240)

Référence :
Salanskis, J.-M. (2001). Sens et philosophie du sens. Paris : Desclée de Brouwer.

07 mai 2014

Identité professionnelle des enseignants

•Ce qui nuit au développement d’une identité professionnelle positive des enseignants québécois :
–En formation initiale :
•Juxtaposition du théorique et du pratique plus que leur intégration cohérente.
•Tensions et contradictions entre la formation universitaire et la pratique scolaire.
•Approche réflexive qui s’épuise souvent dans la narration du concret sans lien avec les résultats des recherches.

•Faiblesse de la formation culturelle, de la réflexion critique, éthique, historique, épistémologique des enseignants.

06 mai 2014

Faits et questions

Certes la science expose des faits. Mais, il faut toujours lui demander à quelle (s) question (s) ces faits apportent-ils des réponses? Car, il est essentiel de questionner les questions.

05 mai 2014

Sur les conditions du dialogue

Le dialogue est possible si l’on s’appuie sur :

Un postulat : l’autre est un interlocuteur valable.

Trois principes formels à respecter :

Permettre à l’autre de parler.
Refuser de manipuler l’autre.
Refuser de mentir à l’autre.


Référence :

Malherbe, J.-F. (1997). La conscience en liberté. Apprentissage de l’éthique et création de consensus. Québec : Fides.

03 mai 2014

L'art

L'art est toujours une promesse.

Nation et territoire

Une nation est toujours d'une certaine manière son territoire que celui-ci soit réel ou rêvé.

02 mai 2014

Racisme et sexisme

Le racisme et sexisme ne sont pas des pensées d'un autre âge dont nous sommes exempts, ce sont des idées solidement enracinées au sein de nos sociétés.

Démocratie en danger

L'un des grands dangers que court la démocratie est que ceux qui en bénéficient la considère acquise.

Quelques mots sur l'ethnométhodologie

Courant de recherche issu de la sociologie américaine, l'ethnométhodologie considère que les situations sociales sont construites dans les interactions et non pas en surplomb par des règles et des normes rigides préétabliesLes interactions renvoient à des relations en face-à-face, c'est-à-dire des relations où les acteurs s'influencent réciproquement. Dans leurs interactions, les acteurs construisent le réel au sens où ils donnent sens à ce qui se passe entre eux. Pour ce faire, les acteurs mobilisent des «ethnométhodes», c'est-à-dire des procédures, des façons de faire, des savoirs ajustés à la situation vécue. C'est dire que toute action est située et contextualisée. Pour rendre compte de cet aspect, l'ethnométhodologie emploie le concept d’indexicabilité. L'ethnométhodologie veut dire ici que, pour comprendre les échanges au sein d'une interaction, il est nécessaire de les indexer sur les situations locales où elles se produisent. De cette manière, est mise en avant l'idée que le sens de tout phénomène est directement attaché à son contexte. Par ailleurs, l'ethnométhodologie emploie le concept  d'accountability (descriptibilité) ce qui veut dire que les acteurs peuvent donner des comptes-rendus (accounts) de leurs interactions ou, dit autrement, chaque acteur possède la capacité de rendre compte du monde social tel qu'il le vit dans les interactions avec autrui.

Lucidité

Entre l'autoflagellation et l'autojustification, nous éprouvons bien du mal à nous regarder lucidement.

Esprit scientifique

Reconnaître les limites de la science c'est faire preuve d'esprit scientifique.

01 mai 2014

Postmodernité

La postmodernité comme modèle de régulation sociale est tournée principalement vers une logique opérationnelle-pragmatique (Freitag, 1995, 2002, 2008).

Cela se traduit notamment par :
Le rejet de la transcendance et de la normativité;
Une gestion pragmatique des rapports sociaux;
Un accent mis sur l’efficience et l’efficacité et sur les compétences adaptatives au détriment de la pensée critique;
Un monde en perpétuelle négociation.

Références :



Freitag, M. (2008). L’impasse de la globalisation. Une histoire sociologique et philosophique du capitalisme. Propos recueillis par Patrick Ernst. Montréal : Écosociété.

Freitag, M. (2002). L’oubli de la société. Pour une théorie critique de la postmodernité. Québec : Les Presses de l’Université Laval.


Freitag, M. (1995). Le naufrage de l'Université. Et autres essais d'épistémologie politique. Québec/Paris : Nuit Blanche/La Découverte.