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30 juillet 2021

Inquiétante habitude

De nos jours, quand ils évoquent leurs recherches, un trop grand nombre d'universitaires parlent de leurs subventions plutôt que des savoirs qu'ils sont supposés avoir construits. Inquiétant !

Science en péril

Lorsque la recherche de la notoriété, du financement et de l'avancement en carrière prime sur la recherche de la vérité, la science est en péril, Autant dire qu'elle l'est effectivement de nos jours. 

Liberté jugulée

 Il semble y avoir de moins en moins de chercheurs libres et de plus en plus chercheurs tenus en laisse.

27 juillet 2021

Sans équivalent

 En tant qu'animal nuisible l'humain n'a aucun équivalent.

14 juillet 2021

Apprendre de l'histoire

On apprend de l'histoire quand on ne fait pas tout pour l'ignorer. En fait, ignorer l'histoire c'est s'ignorer soi-même.

Connaissance et information

La connaissance procède sur le long terme, l'information sur le court terme. Notre société privilégie cette dernière au détriment de la première.

13 juillet 2021

Quelques notes sur la 1ère croisade

 Les croisades ont eu lieu entre 1095 et 1291

Le théâtre des opérations : Proche-Orient, Constantinople, Égypte, Tunisie

Contexte général :

a-  Expansion des Turcs seldjoukides musulmans au Proche-Orient et en Asir Mineure qui entrent en conflit direct avec l’Empire byzantins chrétiens les populations arabes locales.

b-      Projet du pape Urbain II qui veut libérer le Saint-Sépulcre (tombeau de Jésus-Christ.

Première croisade

Le pape Urbain II (né en 1042 en France), élu en 1088, est le premier à voir prêché les croisades. Il l’a fait à la suite de la demande de l’empereur byzantin Alexis Comnène dont l’empire est en difficulté en raison des attaques des Turcs.

À la suite de son discours en novembre 1095, le pape réussit à mobiliser des milliers de chrétiens qui prennent la route pour Constantinople dans un premier temps, puis, ensuite vont à Jérusalem.  C’est une sorte de pèlerinage armé.

Au-delà des raisons religieuses, le pape veut aussi en profiter pour « moraliser » la chevalerie en mettant fin aux guerres entre seigneurs en Europe. Afin d’aider au recrutement, le pape promet le salut éternel à toute personne qui participe à la croisade.

La première croisade va mobiliser environ 30 000 hommes répartis en quatre armées de chevaliers. Ceux qui dirigent ces armées sont Godefroy de Bouillon, Baudoin de Boulogne (frère de Godefroy), Bohémond de Tarente.

Parallèlement à cette croisade de chevaliers, une autre expédition se met en branle à l’instigation de Pierre l’Ermite. Cette expédition est nommée croisade du peuple en commence en 1096. Autour de 40 000 pèlerins y participent. Partout où ils passent – y compris en terres chrétiennes – ces pèlerins sèment le trouble. Lorsqu’ils arrivent sur les terres de l’Empire byzantin, les soldats de l’Empire déciment un grand nombre de pèlerins car ceux-ci tentaient de s’emparer des trésors de l’Empire. On estime que 25 % des pèlerins sont tués par les byzantins. Ceux qui restent sont battus par les Turcs de sorte que, parmi ceux qui sont partis de l’Europe, peu survivront.

En ce qui concerne les armées de chevaliers, celles-ci vont recevoir l’aide de l’Empire byzantin, notamment pour traverser le détroit du Bosphore. Durant leur avancée, les croisés prennent les villes de Nicée et d’Antioche avant d’arriver devant Jérusalem le 7 juin 1099.

Les croisés mettent le siège devant la ville. Ce siège va durer environ 40 jours.

Jérusalem est prise par les croisés le 15 juillet 1099. À la fin de ce mois, le pape meurt.

Choqués par le long siège de plus d’un mois, les chevaliers vont massacrer la population de Jérusalem.

À la suite de cette victoire, les territoires conquis vont être répartis entre les grands seigneurs et vont devenir les États latins d’Orient.

Godefroy de Bouillon a été le premier avoué du Saint-Sépulcre. Il est né en 1061 en Belgique (ou en France, les sources sont contradictoires). Il a une réputation de bravoure et d’humilité. C’est lui qui conduit les croisés lors de la prise de Jérusalem. Il devient le souverain du nouveau royaume ainsi créé. Il ne prend toutefois pas le titre de roi et refuse de porter la couronne par humilité.

Son règne ne dure toutefois qu’un an car il meurt le 18 juillet 1100 (les historiens pensent qu’il a été empoisonné). C’est son frère Baudoin de Boulogne (qui meurt en 1118) qui lui succède à la tête du royaume chrétien de Jérusalem.

Ce n’est qu’à la suite de la première croisade que l’ordre des Templiers va être fondé par Hugues de Payns (né autour de 1070). Le mandat de cet ordre est de défendre les États chrétiens et de protéger les pèlerins qui se rendent à Jérusalem. Leur nom vient du Temple de Salomon situé à Jérusalem. L’ordre des Templiers sera anéanti par le roi de France Philippe le Bel (1268-1314) car, selon lui, il était devenu trop puissant et échappait au contrôle de la royauté.

Il est à noter que le célèbre Saladin – qui a commandé les troupes musulmanes contre les croisés durant la 3e croisades – n’a pas participé à la première croisade car il est né en 1138 (donc bien après). Son nom veut dire : « le restaurateur de la religion ». Il va combattre un autre célèbre chef militaire : Richard Cœur de Lion (roi d’Angleterre). Bien qu’ennemis, les deux chefs se vouaient mutuellement un profond respect. Ils finiront d’ailleurs par trouver un accord pour mettre fin aux combats opposant musulmans et chrétiens.

Quatre idées à retenir dans la rédaction scientifique



Quelques remarques sur le stress et l'adolescence

L’adolescence représente un moment de la vie qui requiert beaucoup d’adaptation tant sur le  plan biologique, psychologique que social. Un adolescent, comme n'importe qui, va ressentir du stress dans certaines situations. L'adolescent rencontre beaucoup de situations où il doit s'adapter - pensons simplement au contexte scolaire. Or, l’adaptation réfère aux pensées et comportements nécessaires lorsqu’un individu est confronté à une situation représentant une menace (stress) afin d’éviter les répercussions négatives pour son bien-être. Dans ce cas, le stress se transforme en composante essentielle pour le développement d'une personne. Puisqu’il est impossible de faire disparaître le stress, mieux vaudrait apprendre à l’apprivoiser et à le négocier. Un mauvais choix adaptatif entre un adolescent et des stresseurs sera nuisible au fonctionnement cérébral nécessaire à ses apprentissages académiques et à son bien-être. Le stress deviendra problématique lorsqu’ il atteint des niveaux trop élevés pour être négocié. On parle alors de stress toxique. Dans ces conditions, la production chronique d’hormones de stress crée un état physiologique nuisible (toxique) à la fois pour le corps et le cerveau. 

Soulignons que c’est à l’adolescence que le lobe frontal se réveille et commence à dialoguer avec les autres régions du cerveau, dont l’amygdale et l’hippocampe. Le lobe frontal en plein développement à ce stade joue un rôle crucial dans l’inhibition de l’amygdale, région du cerveau chargé de détecter les dangers et d’envoyer un signal positif au système de stress, afin de freiner des détections répétitives de peurs et de danger menant à l'apparition de désordre anxieux (le travail s'effectue en collaboration avec l’hippocampe).  Certes, l’adolescent est maintenant capable d’inhiber l’activation de l’amygdale lorsque cela est nécessaire mais le système n’est pas encore totalement configuré. C’est pourquoi on retrouve une certaine vulnérabilité au stress puisque son développement est incomplet provoquant ainsi des irrégularités hormonales lorsque vient le temps de contrôler sa réponse de stress et régulariser ses émotions. Le processus d’apprentissage de l’inhibition des réponses de stress de l’amygdale est un pas essentiel vers l’âge adulte.

Des niveaux de stress élevés à l’adolescence sont associés à des problèmes adaptatifs se manifestant de façon intériorisée (retrait, évitement, plaintes somatiques, troubles anxieux et dépression) ou de façon extériorisée (agressivité réactive, trouble d’opposition et crise de colère). De plus, on sait que les premiers troubles de santé mentale apparaissent vers l’âge de 14 ans.  Parmi les plus fréquents, on retrouve les troubles anxieux qui se manifestent sous plusieurs symptômes : émotionnels (sensibilité accrue, nervosité, irritation tristesse, faible estime de soi), cognitifs (difficulté de concentration, désorganisation, procrastination), physiques (problèmes de sommeil, maux de tête, fatigue), comportementales (trouble alimentaire, violence, absentéisme, consommation accrue de tabac, sucre, chocolat, alcool, drogues).  L’exposition aux différents facteurs  de stress peut s’avérer problématique pour les adolescents d’un point de vue académique et comportemental nuisant de ce fait à leurs apprentissages.

Pour aller plus loin : 

Lupien, S. (2020). Par amour du stress. (2e éd.) Montréal, Québec: Éditions Va Savoir.