Alphabétisation politique

L'idéal démocratique exige une population politiquement «alphabétisée». Nous en sommes loin.

Un personnage trop présent

Dans notre monde actuel épris d'une mauvaise liberté et d'un individualisme mal compris, on retrouve à profusion le personnage suivant. Il a toujours bonne conscience. La culpabilité ne le ronge pas. Il est satisfait de lui. Il ne se remet jamais en question. Il a toujours raison. Du point de vue d'autrui, il est vraiment insupportable.

Basculement toujours imminent

Nos «démocraties» (elles se prétendent telles) sont toujours à deux doigts de basculer dans la dictature.

Intérêt politique

Ils ont de belles voitures, de magnifiques maisons, parfois un chalet, font régulièrement des voyages à l'étranger et tout ce qui les intéressent en politique c'est de savoir lequel des partis politiques diminuera le plus leur fardeau fiscal.

Un homicide

Tous ceux qui meurent de faim aujourd'hui sont victimes d'un homicide.

Triste animal

L'humain, cet animal si inventif pour exploiter son semblable, si frileux quand vient le temps de lui venir en aide.

De bons arguments

Ils trouvent toujours de bons arguments pour que rien ne change, ceux que le statu quo favorise.

Proust avait raison

Proust avait raison, même s'il nous revient parfois en plein visage, le passé est toujours perdu.

Une espèce à part

L'être humain est le seul animal capable d'aveuglement volontaire.

L'idéal universitaire du néolibéralisme

Les universités sont réduites à n'être que des sections «recherche et développement» de l'entreprise privée.

La problématique en recherche

Texte rédigé avec une collègue didacticienne du français (la professeure Priscilla Boyer, tout comme moi de l'UQTR), nous en sommes très fiers car, contrairement à bien des écrits sur le sujet, celui-ci s'attarde sur le fait que la problématique est un genre textuel.

Boyer, P., Martineau, S. (2018). La problématique. Dans T. Karsenti et L. Savoie-Zajc (dir.) La recherche en éducation. Étapes et approches (p. 85-108). Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal. 4^e édition revue et mise à jour.

Lectures du début septembre

En cette période où l'été nous quitte peu à peu (bien qu'il fasse toujours très chaud au moment où j'écris ce petit mot), à travers mes autres activités professionnelles, j'ai lu cinq ouvrages :

• Cassirer, E. (2012). Le problème Jean-Jacques Rousseau. Paris : Pluriel. Paru originellement en allemand en 1932.
• Chestov, L. (sans année de publication). La nuit de Gethsémani. Essai sur la philosophie de Pascal. Édition numérique de la traduction de J. Exempliarsky, Paris, Grasset, 1923.                  
• Girard, R. (1999). Je vois Satan tomber comme l'éclair. Paris : Robert Laffont.
• Mann, K. (2016). Mise en garde. Essais. Paris : Phébus. Textes rédigés entre 1930 et 1945.
• Quillet, P. (2001). Ernst Cassirer. Paris : Ellipses.

Système problématique

Si tout système est une réponse à un problème, tout système produit aussi un problème.