La formation à l’enseignement au
Québec est d’une durée de quatre années (1er cycle universitaire).
Elle se fait en alternance entre le milieu universitaire et le milieu scolaire
et comprend 700 heures de stage. Ses orientations sont la professionnalisation
et l’approche culturelle de l’enseignement. Surtout, l’approche
par compétences professionnelles préconisée a complexifié l’évaluation dans les
stages. La collaboration entre les deux formateurs du stagiaire est
alors particulièrement nécessaire car le jugement professionnel porté sur les
performances du stagiaire doit être argumenté et documenté.
Ainsi, les stages sont l’occasion d’un travail en commun où le superviseur
universitaire (SUP) et l’enseignant associé (EA) endossent des rôles complémentaires. Or, cette collaboration ne va pas sans obstacles : relation hiérarchique; absence d’un sentiment de compétence du formateur de terrain ; manque de communication substantielle et de coopération des deux
formateurs. En fait, l’alternance n’est formatrice que si elle
prend la forme d’une intégration qui facilite une véritable articulation des
savoirs théoriques et d'expérience. Définissons ici quelques concepts
pertinents à notre recherche. L’évaluation concerne le processus de formation
plutôt que le produit. Elle est partie prenante du
processus de développement professionnel du futur enseignant. C’est dire que l’évaluation du développement des compétences
professionnelles nécessite une conception de l’évaluation intégrée à la
formation prenant en compte la régulation des stratégies d’apprentissage du
formé et la régulation des stratégies d’enseignement et d’évaluation du
formateur. Quant à l’évaluation formative, elle est
un processus d'évaluation continue ayant pour objet d'assurer la progression de
chaque apprenant dans une démarche d'apprentissage pour apporter (s'il y a
lieu) des améliorations ou des correctifs appropriés. Pour sa
part, la régulation proactive permet à l'enseignant
(formateur) d'ajuster et d’adapter ses actions en fonction des besoins détectés
chez l’apprenant (stagiaire). En ce qui concerne la régulation interactive
(formateur et formé), elle renvoie au fait que l’apprentissage est
contextualisé et se construit en interaction. Enfin, l’évaluation certificative
(sommative) est l’évaluation des acquis (après la formation) pour vérifier
l’atteinte des objectifs de formation. Tous ces processus sont en
cause dans la triade formée par le superviseur universitaire (SUP),
l’enseignant associé (EA) et le stagiaire (S). La recherche brièvement présentée ici (dont la responsable était Liliane Portelance, professeure titulaire à l'UQTR) avait pour
objectif général d’analyser les propos des membres de la triade portant sur le
processus d’évaluation du stagiaire. Pour ce faire, nous avons rencontré 7
stagiaires, 3 superviseurs et 3 enseignants associés. Nos données reposent sur
un questionnaire écrit (S, EA, SUP), des entrevues individuelles semi-dirigées (S, EA, SUP)
et des conversations au naturel en triade
lors des rencontres de supervision. Nous avons opté pour une stratégie d’analyse des données reposant sur
une catégorisation émergente à l’aide de Weft QDA. L’analyse des
données qualitatives a été validée par le processus de l’intercodage et de l’interanalyse
entre les trois chercheurs. Nos résultats laissent voir des
tensions dans l’évaluation en contexte de formation en alternance. Plus spécifiquement, nous constatons une méconnaissance de la formation universitaire
de la part des enseignants associés. De la même manière, les superviseurs
universitaires font preuve d’une méconnaissance du contexte scolaire. De
plus, des deux types d’acteurs montrent une compréhension différente des compétences professionnelles et
portent leur attention sur des objets
d’évaluation différents et de nature différente. En outre, leurs contacts sont loin d’être intensifs, ils sont
plutôt ponctuels. À cela s’ajoute le fait que les deux membres de la
entretiennent souvent des rapports hiérarchiques où le superviseur universitaire
occupe le statut le plus élevé en raison de son titre de membre du corps
professoral d’une université. En somme l’évaluation – tant formative que
sommative – ainsi que les deux types de régulations cités plus haut (proactive
et interactive) font souvent problème dans la triade de telle sorte qu’on ne
peut affirmer que la collaboration entre les acteurs va de soi. Par exemple, le
superviseur universitaire est perçu comme le «vrai» évaluateur du stagiaire
quand l’évaluation est sensée être le fruit d’une collaboration non
hiérarchique. Il va sans dire que les problèmes de collaboration entre le SUP
et le EA dans le cadre de la triade peut nuire considérablement à la qualité de
la relation dans la triade et, partant, au bien-être du stagiaire. Ce dernier
est souvent la victime des tensions entre ses deux évaluateurs.
Bienvenue
Pour me rejoindre :
Stemar63@gmail.com
28 janvier 2015
L’évaluation en contexte de stage en enseignement. Points de vue des trois acteurs de la triade
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
26 janvier 2015
Un souhait en matière de recherche en éducation
Le
décrochage scolaire est une des priorités de l’éducation au Canada et au
Québec. Malgré l’existence de nombreux
cadres théoriques sur les styles d’apprentissages et l’apprentissage autorégulé
et la multiplication des recherches empiriques sur cette problématique, les
interventions en milieu scolaire semblent la plupart du temps basées sur la
seule expérience des enseignants ou les convictions de certains conseils
pédagogiques. En ce sens, la recherche crédibles et leurs
résultats influencent
faiblement les actions sur le terrain. Il semble donc que des efforts doivent
être faits afin de développer des moyens de formation.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
23 janvier 2015
Roger-Pol Droit
Un auteur «pédagogique» au meilleur sens du terme, de petits livres limpides qui aident à penser.
Droit,
R.-P. (2009). L’éthique expliquée à tout le monde. Paris : Éditions du
Seuil.
Droit,
R.-P. (2008). L’Occident expliqué à tout le monde. Paris : Éditions du Seuil.
Droit,
R.-P. (2008). Une brève histoire de la philosophie. Paris : Flammarion.
Droit,
R.-P. (2002). La compagnie des contemporains. Paris : Odile Jacob.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
22 janvier 2015
Arme de destruction massive version canadienne
Le gouvernement de Stephen Harper - en poste depuis 2006 - est l'arme de destruction massive que se sont donné les provinces de l'ouest canadien (et surtout l'Alberta) contre le reste du pays.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Un gouvernement anti-démocratique
Au pouvoir depuis 2006, le gouvernement du parti conservateur dirigé par Stephen Harper, est le moins démocratique de tous les gouvernements qu'a eu le Canada depuis la fin de la 2e guerre mondiale.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Démocratie en péril
Les canadiens voient leur démocratie agoniser depuis des années. Il y a péril en la demeure !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
21 janvier 2015
Inépuisable
Depuis l'aube des temps, l'homme s'est fait tant de mal à lui-même. Et, malgré toutes ces années passées, il ne semble toujours pas épuisé.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
20 janvier 2015
Être capable
C'est en se sachant capable du pire que l'on peut être capable du mieux.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
19 janvier 2015
Problème
En amont de tout problème à résoudre, il y a sa formulation à questionner.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Étiqueter
Il est plus facile et moins «dérangeant» d’étiqueter les gens que d'écouter attentivement ce qu'ils ont à dire.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Dialogue et vulnérabilité
Dialoguer c'est accepter d'être vulnérable. Pas étonnant alors qu'il y ait si peu de véritable dialogue en ce bas monde.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
18 janvier 2015
Les économistes, ces incultes du social
Les économistes seraient plus crédibles - et diraient moins d'âneries - s'ils possédaient une certaine connaissance des autres sciences humaines et sociales. Malheureusement, obnubilés par leurs petites formules mathématiques (il faut bien se donner un vernis scientifique), la très grande majorité ignore ou méprise carrément l'anthropologie, l'histoire, les sciences politiques, la sociologie. Sauf pour une très petite minorité, les économistes produisent donc, année après année, des analyses souvent absurdes et la plupart du temps totalement déconnectées des réalités sociales.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
17 janvier 2015
Un rapport perverti à la musique
Pour vraiment écouter la musique, nous avons besoin du silence. Or, le silence est devenu une rareté. Conséquemment, notre rapport à la musique est altéré. La musique est en effet devenue un vulgaire fond sonore quotidien, un simple outil indispensable à nos défoulements ou encore un accompagnement de nos «grands-messes» où nous célébrons des idoles dans un vacarme assourdissant.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Auto-célébration
Nous ne savons plus que nous célébrer nous-mêmes car nous avons perdu le sens de la grandeur du passé
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
À toute vitesse
Nous allons à toute vitesse vers nulle part, ne sachant plus reconnaître ce qui compte vraiment, aveuglés que nous sommes par les mirages de notre hyper-modernité.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Le silence de Dieu de Rafael Gambra (1920-2004)
Une oeuvre fascinante et dérangeante d'un philosophe conservateur - voire réactionnaire - qui pose de bonnes questions. Un livre qui critique notre monde moderne dans son incapacité à accepter les devoirs et la tradition. Souvent agaçant en raison de son propos violemment anti-moderne, l'ouvrage est néanmoins extrêmement intéressant notamment parce qu'il soulève de très sérieuses interrogations sur notre (in)capacité à générer des liens communautaires ainsi que sur notre idolâtrie du changement. Bien que rédigée il y a plus de 40 ans, cette oeuvre présente une analyse étonnamment pertinente pour notre temps.
Gambra, Rafael (2012). Le silence de Dieu. Perpignan : Artège. Paru pour la 1ere fois en
espagnol en 1968.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
16 janvier 2015
Relativisme sans valeur
Quand tout se vaut, plus rien ne vaut.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Double perte de sens
En perdant le sens du sacré, nous avons aussi perdu le sens du temps long.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Le temps
Le temps nous façonne et nous consume à la fois. Il nous fait et nous défait.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Raison instrumentale
Là où la raison instrumentale règne seule, règne aussi la désolation.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
15 janvier 2015
Droits et devoirs
Il ne peut y avoir de société de droits sans société de devoirs. Or, nous revendiquons sans cesse nos droits et fuyons constamment nos devoirs.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Faire attention
Nous semblons avoir perdu la maîtrise de cet art subtile qu'est celui de «faire attention».
Voir l'intéressant ouvrage :
Stengers, Isabelle (2013). Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient. Paris : La Découverte.
Voir l'intéressant ouvrage :
Stengers, Isabelle (2013). Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient. Paris : La Découverte.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Accepter ce qui est
Accepter ce qui est comme étant inéluctable c'est parfois ouvrir la porte à la folie et c'est trop souvent abdiquer notre autonomie.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Fâcheuse tendance
L'homme de l'hyper-modernité a la fâcheuse tendance de tourner le dos à son patrimoine pour se lancer tête baissée dans la nouveauté, toujours plus de nouveauté.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
14 janvier 2015
Vision négative de l'être humain
Au fondement de l'idéologie du néolibéralisme, on retrouve une vision profondément négative de l'être humain, lequel serait essentiellement caractérisé par l'égoïsme et la recherche des satisfactions pécuniaires.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Idéal trahi
La démocratie est un idéal que les puissances de l'argent et leurs laquais gouvernementaux trahissent chaque jour de plus en plus.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Atteinte à la démocratie
Accepter le lobbying en politique c'est accepter une atteinte profonde à la démocratie. C'est accepter que la voix de certains porte plus loin et ait plus de résonance que celle des autres.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Quelle démocratie ?
Dans nos régimes qui se disent démocratiques, le président d'une banque, le chef d'une entreprise minière ou d'une pétrolière a un accès rapide et direct au premier ministre ou à ses ministres. Le simple citoyen lui n'a pas cet accès. Et nos élus trouvent cela normal !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Respect des institutions démocratiques
Les premières personnes qui devraient vouer un profond respect à nos institutions démocratiques sont les élus. À cet égard, donnent-elles vraiment l'exemple ? Poser la question c'est y répondre !
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Mutuelle nourriture
La haine se nourrit de l'ignorance. L'ignorance se nourrit de la suffisance.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
13 janvier 2015
En avant toute
Nous sommes à bord d'un train fou qui roule à toute vitesse vers la fin des rails.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Prendre du recul
Qui pense encore à prendre du recul avant de s'exprimer ?
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Des idées réduites
Notre époque réduit les idées à n'être que des instruments de production.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
12 janvier 2015
Un trésor à garder
L'histoire nous apprend que la démocratie ne peut être prise pour acquis. Elle demeure toujours fragile et exige que nous y portions une attention constante. Depuis quelques décennies, elle a d'ailleurs subi des reculs importants un peu partout en Occident devant la montée du néolibéralisme.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
11 janvier 2015
Le néolibéralisme analysé par Louis Gill
Bien que datant de plus de dix ans, le texte de l'économiste québécois Louis Gill - voir référence ci-après - demeure encore très actuel et permet de mieux comprendre la genèse et la nature du néolibéralisme. Ce texte est disponible gratuitement sur le site «Les classiques des sciences sociales» : http://classiques.uqac.ca/
Gill, Louis (2004). Le néolibéralisme. Montréal : Chaire d’études socio-économiques de
l’UQAM. 2e édition entièrement revue et mise à jour. Édition numérique «Les
Classiques des sciences sociales» réalisée le 12 février 2008 à Chicoutimi,
Ville de Saguenay, province de Québec, Canada.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Immoralité économique
On aura beau dire tout ce qu'on voudra, le néolibéralisme est fondamentalement immoral.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Barbarie et culture
Depuis les camps de la mort des nazis nous savons que la culture ne peut nous préserver contre la barbarie. On peut en effet être «cultivé» et être un assassin. Cependant, si la culture ne peut prévenir la barbarie, il faut se rappeler qu'il ne saurait y avoir de processus d'humanisation du monde sans culture.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Éducation
Dans un monde où la démagogie règne en maître, l'éducation est encore la meilleure protection contre la bêtise, même si elle ne met pas à l'abri de l'immoralité.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
09 janvier 2015
Lire les sciences sociales
Malgré son ancrage essentiellement franco-français, ses trop nombreuses coquilles et un son propos parfois quelque peu décousu, on lira l'ouvrage suivant avec un certain intérêt; notamment en raison de sa tentative de mettre en lumière - chose assez rare - les liens entre les différentes sciences sociales.
Savarese,
Éric (2007). Lire les sciences sociales. Paris : Ellipses. 213 pages.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Dialogue et méditation
Il y a deux sources fondamentales au savoir sur l'humain: le dialogue et la méditation.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Marcher vers la bonté
Il faut se vaincre chaque jour pour marcher vers la bonté.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Insensibilité
L'insensibilité aux arts, c'est l'insensibilité à l'humain.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
08 janvier 2015
L'union
L'union fait la force dit-on. Or, le terme anglais pour syndicat c'est justement «union». Qu'on s'en souvienne en ces temps où l'État et le Capital travaillent le plus souvent contre le peuple et non pour lui.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Intelligence et paix
L'Homme est toujours susceptible de sombrer dans la bêtise et la violence. L'intelligence et la paix sont des conquêtes fragiles réalisées trop souvent au prix d'immenses pertes.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
07 janvier 2015
Apprendre à rédiger une problématique
L'une des bêtes noires des étudiants des cycles supérieurs c'est la réalisation de leur problématique de recherche. Cette partie d'un mémoire ou d'une thèse est essentielle car c'est là que le chercheur argumente la pertinence de son questionnement à partir d'une revue de la littérature sur le sujet choisi. Plus difficile qu'il n'y paraît, la problématique exige donc une excellente connaissance des recherches antérieures. Pour s'aider dans la production de ce texte, on lira avec profit l'ouvrage suivant qui soutient qu'il ne saurait y avoir de bonne problématique sans une revue sérieuse et approfondie de la littérature :
Olivier,
L., Bédard, G., Ferron, J. (2005). L’élaboration d’une problématique de
recherche. Sources, outils et méthode. Paris : L’Harmattan. Collection
Logiques sociales.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
05 janvier 2015
Fausse croyance sur la science
Ceux qui affirment que les pratiques scientifiques obéissent nécessairement aux normes d'une rationalité totalement neutre et universelle font preuve d'une grande naïveté. Leur affirmation n'est pas scientifique.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Récupération
La barbarie capitaliste ne craint pas la critique, elle la récupère et la vend pour en faire des profits.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
La propriété et les investissements d'abord
Dans les sociétés que nous habitons, l'État protège d'abord la propriété privée et les investissements, le citoyen vient loin derrière dans sa liste de priorités.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Le droit de passer par-dessus tous les droits
Avec la complicité des États, les grandes entreprises ont conquis le droit de passer par-dessus tous les droits. C'est notre barbarie.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
04 janvier 2015
Ce que pensent deux prix Nobel au sujet de l'austérité
Joseph Stiglitz et Paul Krugman (chacun ayant reçu le prix Nobel d'économie), soutiennent que les politiques d'austérité ne sont pas efficaces. En fait, elles ne sont même pas en mesure de relancer l'économie. Pour ces deux économistes américains, la prospérité ne peut venir qu'en investissant massivement dans les services publics tels l'éducation, les infrastructures, la santé. Selon eux, il est aussi important de règlementer les secteurs bancaires et financiers. Enfin, ils considèrent qu'il est nécessaire de repenser la fiscalité afin que la richesse soit mieux redistribuée.
Références :
Krugman,
P. (2012). Sortez-nous de cette crise…MAINTENANT ! Paris : Flammarion.
Stiglitz, J. (2012). Le prix de l'inégalité. Paris : LLL.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
02 janvier 2015
Néfaste alliance
Le Capital, l'État et la Science s'unissent trop souvent contre l'humain. Ensemble, ils constituent une force extraordinairement puissante dont le maître mot n'est pas souvent le mieux-être des populations de la planète.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
01 janvier 2015
Une nouvelle année
Une nouvelle année est une promesse. Une nouvelle année est un défi. Une nouvelle année est un engagement.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
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