•Durée : environ 5 à 7 ans.
•Période sensible parce que :
•Le manque d’expérience inhérent à l’insertion
professionnelle implique une
moins grande facilité à gérer les problèmes
quotidiens et un plus grand besoin de temps pour s’organiser, parallèlement à l’internalisation
progressive des codes
professionnels plus ou moins formels du corps enseignant.
•Tendance à l’idéalisation (choc
de la réalité qui fait mal…).
•L’insertion professionnelle de l’enseignant ne se fait pas de façon graduée, contrairement à d’autres professions, de sorte que toutes les responsabilités professionnelles lui incombent
au même titre qu’un enseignant chevronné.
•L’entrée en fonction – au Québec notamment – est
caractérisée par l’instabilité et la précarité, qu’il s’agisse d’horaires
d’enseignement, de disciplines enseignées ou de
contrats d’embauche.
•En somme, le débutant endosse les mêmes
responsabilités qu’un enseignant chevronné (mais n’a pas son expérience) ce qui signifie qu’il est supposé exploiter sa pleine compétence en enseignement, alors qu’elle est justement en période de consolidation des acquis
en formation initiale.
•Et tout cela se fait dans un contexte professionnel souvent instable.
•Donc, par les défis que pose l’insertion professionnelle, on comprend facilement qu’il s’agit
d’une période propice au décrochage.
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