De nos jours, les mots suivants sont condamnés par l'élite économique, ce sont des mots proscrits qui, du seul fait d'être prononcés, semblent annoncer les pires cataclysmes :
- amélioration des conditions de travail;
- syndicalisation;
- éducation gratuite;
- logements sociaux;
- redistribution des richesses;
- système de santé public;
- réglementation des marchés;
- augmentation de l'impôt sur le revenu pour les plus riches;
- protection de l'environnement.
À leur place, l'élite économique nous parle de compétition sur un marché mondialisé, de souplesse et d'adaptation de la main-d'oeuvre, de fardeau fiscale à réduire; de la nécessité de déréglementer au maximum les marchés, d'exploitation des richesses naturelles. Autant de mots qui sonnent pour cette élite comme des promesses d'un Nirvana économique.
D'un côté la vision d'un monde fait de solidarité sociale, de l'autre un monde individualiste où la loi du plus fort prime sur tout.
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