La relation pédagogique en contexte scolaire se conjugue avant tout au pluriel : un enseignant mais plusieurs élèves ! Cela, on a tendance parfois à l'oublier.
La relation pédagogique implique un rapport de pouvoir. Celui-ci est inévitable car, en classe, un professeur cherche à faire apprendre à des élèves et cet apprentissage n’est possible que si ces derniers reconnaissent une forme quelconque d'autorité à l'enseignant.
La relation pédagogique pose aussi la question de l’autonomie de l’élève. Cette question renvoie à des enjeux sociaux tels que : la représentation de l’apprentissage, celle du maître, celle de l’élève, les finalités de l’éducation, la conception de la société, les pouvoirs des divers acteurs sociaux qui participent à la définition de la «chose éducative».
La question de la relation pédagogique fait bien ressortir la complexité du travail enseignant en ce sens qu’elle en souligne les différentes dimensions en tension : cognitives, relationnelles, affectives, symboliques, normatives, etc.
La problématique de la relation pédagogique est, en définitive, moins une question épistémique qu’une question axiologique, stratégique et éthique.
Je suggère de lire :
BRIEF, JEAN-CLAUDE ET MORIN, JOCELYNE (2001). COMRPENDRE L’ÉDUCATION. RÉFLEXION CRITIQUE SUR L’ÉDUCATION. MONTRÉAL : LOGIQUES.
DROUIN-HANS, ANNE-MARIE (1998). L’ÉDUCATION UNE QUESTION PHILOSOPHIQUE. PARIS : ANTHROPOS.
HANNOUN, HUBERT (1996). LES PARIS DE L’ÉDUCATION. PARIS : PUF.
REBOUL, OLIVIER (1992). LES VALEURS DE L’ÉDUCATION. PARIS : PUF.
ZAKHARTCHOUK, JEAN-MICHEL (1999). L’ENSEIGNANT, UN PASSEUR CULTUREL. PARIS :ESF.
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