Bien que cela ne fasse pas consensus, de très nombreux philosophes considèrent que l'Occident traverse une crise de sens majeure, crise qui se répercute dans toutes les sphères de l'activité humaine. Cette crise se traduirait notamment par des phénomènes tels que : notre monde ne semble mener nulle part; l'unité de sens est perdue (mais a-t-elle jamais existé ?), l'éclipse des fins; une ontologie immanentiste (la transcendance mise à mal); l'obsession de soi; le triomphe de la raison procédurale (ou instrumentale); la fragmentation des savoirs; le relativisme d'un côté et l'intégrisme de l'autre (vision passéiste et réactionnaire du monde); un déficit de temporalisation (célébrer le présent en oubliant à la fois le passé et le futur); des identités fragmentées.
On peut sur le sujet trouver une multitude de références, j'en donne deux ici :
Jean-François Mattéi (2006). La crise du sens. Nantes : Cécile Defaut.
Charles Taylor (1992). Grandeur et misère de la modernité. Montréal : Bellarmin.
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