Après trente ans de néolibéralisme, de mondialisation, d'accroissement des inégalités socio-économiques, de réinstallation du capitalisme sauvage, de destruction systématique des mesures sociales de redistribution des richesses, certains s'émeuvent de la montée d'un discours qui dénonce les riches. S'il est vrai qu'il faut éviter les chasses aux sorcières et ne pas jeter l'anathème sur toute personne disposant d'un fort revenu annuel, il est aussi vrai que la grogne populaire a été alimentée par ces longues années où l'arrogance des riches s'est affichée sans vergogne. Dans un monde où, depuis des décennies, la condition des plus modestes n'a pas cessé de se détériorer, n'est-il pas normal qu'un profond ras-le-bol se fasse entendre ?
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