Le rejet de la loi 21, la lutte contre l'islamophobie et même le multiculturalisme ne sont pas l'enjeu ici de fond dans cette nomination d'une personne qui s'est ouvertement prononcée contre les Québécois francophones.
Bien sûr tout cela fait partie des valeurs chères à beaucoup de Canadiens, probablement de la majorité. Mais la priorité, l'enjeu le plus essentiel ici est d'anéantir le nationalisme québécois en le rendant abject, odieux, toxique.
En cela, Justin Trudeau est le digne successeur de son père et ne reculera devant rien malgré ses airs de bonimenteurs.
Pierre Trudeau avait jadis instrumentalisé la crise d'octobre pour discréditer le mouvement souverainiste. Justin Trudeau l'imite avec les instruments de son époque, importés des É-U : l'EDI, le combat de la gauche identitaire, le wokisme, dont les soldats sont déjà très actifs dans toutes les institutions canadiennes et s'infiltrent dans le monde de l'enseignement, de l'université, des médias et même des entreprises.
C'est ainsi que le multiculturalisme devient non seulement la matrice culturelle du Canada, mais surtout, le rouleau compresseur qui effacera le nationalisme québécois de la carte.
Il est illusoire et profondément naïf d'attendre des regrets, des excuses ou une volte-face d'un gouvernement qui suit un plan parfaitement établi depuis des décennies.
Mme Elghawaby ne deviendra pas soudainement une bonne amie du Québec, pas plus que la gouverneure générale ne parlera un jour couramment la langue de Molière.
Et pendant ce temps, le Québec continue de refuser l'indépendance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire