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27 août 2025

Quelques thèmes classiques en sociologie de l'éducation


  • Reproduction sociale : L’école tend à reproduire les inégalités sociales à travers le capital culturel transmis par les familles.
  • Démocratisation scolaire : Étude de l’accès élargi à l’éducation et ses limites (massification vs égalité réelle).
  • Inégalités scolaires : Effets du genre, de l’origine sociale ou ethnique sur les performances et les parcours.
  • Mixité sociale et ségrégation scolaire : Comment les établissements reflètent ou renforcent les clivages sociaux.
  • Évaluation et mérite : Critique des systèmes de notation et de sélection scolaire.
  • Socialisation scolaire : Rôle de l’école dans la formation des normes, des comportements et des identités.

Pour l'indépendance du Québec

Extraits d'un article du philosophe Réjean Bergeron, publié dans le journal Le Devoir le 27 août 2025

"Trop longtemps, les Québécois ont été habitués à se voir à travers les yeux de ceux qui méprisent d’une manière « systémique » leur langue, leur histoire et leurs valeurs. Trop longtemps, le Québec a dû se soumettre à ce régime politique centralisateur qui va jusqu’à contester ses lois tout en empiétant sur ses champs de compétences — que lui reconnaît une constitution qu’il n’a d’ailleurs jamais voulu signer tellement elle ne répondait pas à ses aspirations.
Parlez-en aux citoyens de l’Irlande, de la Finlande, du Maroc, mais aussi de la Lettonie, de la Croatie ou de la Slovénie, tous des pays qui ont conquis leur pleine indépendance au XXe siècle ; demandez-leur comment ils se sentaient après leur accession à la souveraineté.
Questionnez-les sur leur état mental et psychologique une fois devenus indépendants. Tous vous diraient sans doute « Non, je ne regrette rien », comme le chantait Édith Piaf, et diraient qu’ils ne reviendraient en arrière pour rien au monde, tellement cette grande décision de se prendre en main a transformé leur façon d’être, de se percevoir et de concevoir l’avenir. Il en serait de même pour le peuple québécois."
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22 août 2025

Bref résumé de la gouvernance du Québec par le gouvernement de la Coalition Avenir Québec

Dilapidation de près de 1,5 milliard de fonds publics dans des projets mal pensés :

•710 M dans Northvolt

•227M dans Lion

•55M dans Flying Whales

•84M Enerkem

•365M dans Recyclage Carbone Varennes

...et ça, ce sont ceux qui sont connus...

À cela, s'ajoute le super fiasco dans la gestion du projet SAAQclic (Société d'assurance automobile du Québec) dont le montant s'élève à 1,2 milliard.
TOUT UN GOUVERNEMENT !

19 août 2025

La question de l'Être chez le philosophe allemand Martin Heidegger

Sa pensée est centrée sur la question de l’Être (« die Frage nach dem Sein »).

Heidegger considère cette question comme fondamentale.

L’Être en tant que phénomène

L’Être n'est pas une chose ou une essence figée. Il est plutôt un phénomène, le plus caché des phénomènes. L'Être sous-tend toute compréhension et toute expérience.

Être et présence

L’Être coïncide en fait avec l’idée de présence. Être, c’est « être présent », c’est-à-dire apparaître dans l'expérience vécue (être manifesté dans l’ici et maintenant). L’Être est donc une dynamique temporelle, un « événement de dévoilement ». L'Être est davantage un processus qu’un état.

Le Dasein et l’existentialité

Le concept de « Dasein » (traduit par « être-là » en français), désigne la spécificité de l’être humain. Le Dasein est le seul étant pour qui sa propre existence, donc son être, est une question et une préoccupation. 

Le Dasein n’a d’autre essence que son être : il a « à être », il se projette vers ses possibilités et il se rapporte constamment à ce qu’il n’est pas encore.

Temporalité et authenticité

Heidegger élabore l’idée d’existence temporelle : le Dasein est jeté dans un monde, il a un passé (« être-jeté »), un présent (« présence ») et s’ouvre à l’avenir (« projection »). Cette temporalité structure l’être et la compréhension de soi.

L’Être ne se réduit pas aux étants

L’Être (Sein) doit être distingué des étants (Seiendes). L’Être est ce qui fait que les choses sont, il n’est pas un étant parmi d’autres, mais ce qui conditionne la possibilité même de l’expérience de tout étant.


Référence :

Être et Temps, Paris: Gallimard, 1986, traduction de l'allemand



18 août 2025

Inhumain

L'inhumain dans l'humain est malheureusement bien humain.

12 août 2025

Notre noire réalité collective

Nous confondons tout, nous oublions tout, nous abdiquons nos responsabilités, nous cherchons en vain, nous avançons en aveugles et nous courons vers nulle part.

11 août 2025

Différence entre faits sociaux et faits institutionnels

Un fait social est un phénomène collectif contraignant et extérieur à l’individu (par exemples, les normes et les valeurs), tandis qu’un fait institutionnel est une forme particulière de fait social, organisée et institutionnalisée autour d’un système de règles stables qui encadrent la société (comme la famille ou l’école). Les institutions sont ainsi des faits sociaux qui ont acquis une structure, une pérennité et un statut officiel au sein de la société.

09 août 2025

Conception de la culture chez Fernand Dumont

Elle repose sur l’idée d’un dédoublement qui prend la forme d'une tension permanente entre :

  • La culture « première » (le donné, les repères initiaux d’un milieu) et ...
  • La culture « seconde » (le construit, la prise de distance et la réflexion critique sur la culture elle-même).

La culture première offre les significations de base qui permettent de donner immédiatement sens au monde. De son côté, la culture seconde est le lieu de la réflexivité, de la conscience de soi, de la distance critique, mais aussi de la créativité, où l’humain fabrique de nouveaux sens à partir de l’écart.

La culture est (par essence pour Dumont) toujours en crise, car elle rencontre nécessairement une difficulté à établir une unanimité de sens, 

Cette difficulté provient du besoin structurant chez l’humain de se distancier, d’objectiver et de se représenter sa propre condition. 

Cette distance est centrale dans la pensée de la culture chez Dumont : la culture n’existe qu’à travers la capacité des individus à prendre du recul par rapport à leur monde.

Dumont s'oppose ainsi aux visions positiviste et utilitariste de la culture. Il insiste plutôt sur sa dimension ontologique et anthropologique.

Pour lui, la culture est à la fois héritage (mémoire, institutions, croyances) et projet (invention, action collective), un horizon qui ne peut être totalement fixé ni objet de consensus définitif.

En somme, Dumont nous donne à voir et à penser une culture comme processus vivant et conflictuel où, à travers la mémoire du passé et la création de distances réflexives qui ouvrent à la liberté individuelle et collective, l’humain construit son identité.

  • Dumont, F. (2000). Un témoin de l’homme. Entretiens colligés et présentés par Serge Cantin. Montréal: L’Hexagone.

  • Dumont, F. (1997). Récit d'une émigration. Mémoires. Montréal : Boréal. 
  • Dumont, F. (1995). L'avenir de la mémoire. Montréal : Nuit Blanche. 
  • Dumont, F. (1993). Genèse de la société québécoise. Montréal : Boréal.
  • Dumont, F. (1987). Le sort de la culture. Montréal : L'Hexagone. 
  • Dumont, F. (1981). L’anthropologie en l’absence de l’homme. Paris: PUF. Collection Sociologie d’aujourd’hui.

04 août 2025

Lectures de juillet

 






02 août 2025

La dualité ontologique en sociologie

La dualité ontologique en sociologie renvoie à la coexistence ou à la tension entre différentes conceptions de ce qui constitue la réalité sociale. Cette dualité peut prendre plusieurs formes.

Aux origines de la sociologie, la dualité ontologique apparaît surtout à travers deux grandes orientations : 


- le réalisme, qui postule une réalité sociale objective indépendante des individus (on pense à Durkheim);

- les approches plus subjectivistes ou interprétatives, qui considèrent le social comme constitué par les acteurs via le sens et l’interaction (par exemple, les sociologues allemands Weber et Simmel). 


Chacune de ces deux orientations implique un choix minimal d’entités et de propriétés pertinentes pour penser la réalité sociale; ce sont donc deux ontologies différentes.


Contrairement aux sciences de la nature où l’ontologie est plutôt consensuelle, la sociologie n’impose pas une ontologie savante unique face à une ontologie du sens commun.


La sociologie construit plutôt des programmes de recherche en intégrant souvent diverses ontologies. 


Ainsi, il n’existe pas une seule conception de ce qu’est la réalité sociale. Chaque grande théorie sociologique adhère à sa propre ontologie du social.


Donc, la sociologie se caractérise par un mouvement constant entre plusieurs cadres ontologiques, sans qu’aucun ne s’impose de manière consensuelle. 

En somme, plutôt que d'être vue comme un problème ou un défaut, on peut dire que la dualité ontologique est en réalité un horizon consubstantiel au questionnement sociologique.


RÉFÉRENCE :




01 août 2025

Si seulement...

Si seulement nous apprenions à nous taire.

La grande musique

Il y a dans grande musique comme une rédemption.