Le jugement de réalité (ou de fait)
C’est un
jugement qui porte sur un fait observable, un événement, une réalité existante
ou encore les propos tenus par une personne. Pour montrer le bien-fondé du tel
jugement, il suffit de vérifier son adéquation avec la réalité. Par exemple,
dans l’énoncé «il neige actuellement sur Trois-Rivières», nous n’avons qu’à
regarder par la fenêtre pour constater si cela est vrai ou non. Le jugement de
fait (ou de réalité) ne comporte pas d’interprétation subjective. Bien entendu,
cela n’est pas toujours aussi simple. Très souvent un fait est tenu pour vrai
sur la seule base de la valeur qu’on accorde à la source qui fournit
l’information.
Le jugement de préférence
Ce type
de jugement est assimilable à un jugement de réalité mais il affirme plutôt un
goût, un penchant subjectif. Il n’a pas de valeur normative (qui pose une norme
à laquelle on doit se conformer). Par exemple, l’énoncé suivant est un jugement
de préférence : «Je préfère la lecture à la pratique du sport ».
Le jugement de valeur
Il
s’agit d’un jugement qui implique une appréciation, une évaluation. Par
exemple, l’énoncé «la santé est le bien le plus précieux» est un jugement de
valeur. Donc, le jugement de valeur est éminemment subjectif car il implique
nécessairement un choix. Cependant, le fait qu’il soit subjectif ne signifie
pas qu’il soit arbitraire et au-delà de toute discussion. En fait, les
jugements de valeur font constamment l’objet de discussions, de débats.
Le jugement de prescription
Ce type
de jugement renvoie à une prescription, une recommandation, une obligation. Dit
autrement, il est un incitatif à l’action. L’énoncé suivant est un exemple de
ce genre de jugement : «Il ne faut pas perdre son temps». Le jugement de
prescription est nécessairement fondé sur une norme, un idéal; il présuppose
donc un jugement de valeur. Ainsi, dans l’énoncé ci-haut mentionné le jugement
de valeur «le temps est précieux» est
implicite. Aussi, un jugement de prescription peut découler d’un jugement de
réalité. «Il ne faut pas perdre son temps» peut découler, entre autres, du
jugement de fait qui veut que «nous allons tous mourir un jour».
p
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Supprimerp
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SupprimerJ'ai rien compris
RépondreSupprimerrelis bg
SupprimerLe cours à été très bien décortiqué . Au regard des philosophes antique mais pas pour les moyennant du xxeme siècle donc veillez revoir avec une explication simple pour les débutants de la philosophie ... À mon avis
RépondreSupprimerTB
RépondreSupprimerCette analyse est limpide pour les uns ayant maîtrisé la philosophie mais on voudra ramener basse l'explication pourque les débutants puissent la saisir.
RépondreSupprimerMerci. Le texte est simple, il explique bien les choses avec des exemples simples. Je ne suis ni philosophe, ni étudiante en philosophie mais juste enseignante débutante qui remplace dans un cours de ECR (Ethique et Culture Religieuse à Montréal) et je fais actuellement un cours sur le jugement critique. Je peux dire que votre texte m'a aidé à expliquer à mes élèves (adolescents) de manière simple ces 4 types de jugement.
RépondreSupprimerMerci!!!
merci, je me réjouis si mon petit biller ait pu vous aider.
SupprimerMerci beaucoup ,je doit dire que votre texte à tous ce qu'il faut pour étre compris de tous .Ilma bien aidé pour mon exposé (élève en première).Heureuse année 2022.
RépondreSupprimersa va ses de la marede votre truque
RépondreSupprimervRaImEnT
RépondreSupprimerTrès bien expliqué !
RépondreSupprimermerci pour votre commentaire
SupprimerMerci
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