Il faut renoncer à différencier les sciences
humaines et sociales des
sciences naturelles sur la base de ce qui manque aux premières.
Il faut plutôt renverser cette idée du
manque...
Ce sont peut-être les sciences naturelles qui sont
porteuses d’un manque:
elles sont trop souvent des sciences inhumaines et asociales.
Quant à elles, les sciences humaines et sociales le sont à un double titre :
1) par leurs sujets de recherche;
2) par la réflexivité qu’elles
ont menée sur elles-mêmes en
tant que pratiques sociales et humaines (cela permet d’éviter, dans
une certaine mesure à tout le moins, l’illusion de
l’omniscience et l’irresponsabilité).
tant que pratiques sociales et humaines (cela permet d’éviter, dans
une certaine mesure à tout le moins, l’illusion de
l’omniscience et l’irresponsabilité).
Référence :
Lévy-Leblond, J.-M. (1996). La pierre de touche. La science à
l'épreuve...Paris : Gallimard.
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