Selon
Mukamurera et alii (2013)[1],
l’insertion professionnelle (I.P.) est
un terme polysémique et multidimensionnel. Elle comprend cinq dimensions:
-
la dimension économique:
intégration en emploi, conditions d’accès et caractéristiques des emplois
occupés; y sont pris en compte des aspects comme le délai d’attente de
l’emploi, le statut, la durée, la stabilité et le salaire;
-
la dimension liée à l’affectation
spécifique et aux conditions de la tâche : nature,
composantes et organisation de la tâche; lien entre la tâche spécifique et le
champ particulier de formation; stabilité de tâche et de milieu; charge de
travail, etc.
-
la dimension ayant trait à la
socialisation organisationnelle : l’intégration dans le
nouveau milieu qui a ses propres caractéristiques, sa culture, ses valeurs, ses
règles de fonctionnement, ses attentes, etc.
-
la dimension renvoyant à la
professionnalité : adaptation et maîtrise du rôle professionnel par le
développement des savoirs et compétences spécifiques au métier, c’est-à-dire
les compétences pédagogiques et didactiques.
-
la dimension personnelle et
psychologique : ce sont les aspects émotionnels et
affectifs de l’I.P. (choc de la réalité, craintes diverses, désillusion,
stress), d’accomplissement personnel, de développement de soi (confiance en
soi, estime de soi, sentiment d’efficacité personnelle), les représentations du
métier et l’engagement personnel (motivations, persévérance, implications).
[1] Mukamurera,
J., Martineau, S., Bouthiette, M,
Ndoreraho, J.-P. (2013). Les programmes d’insertion
professionnelle des enseignants dans les commissions scolaires du Québec:
portrait et appréciation des acteurs. Éducation & Formation – e-299, juin 2013, p. 13-35.
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