C’est
prendre acte du métissage de nos cultures, c’est refuser le mythe de la culture
unitaire et homogène.
C’est
mettre l’accent sur la fluidité, la complexité, le contradictoire, c’est
refuser de réduire autrui à n’être qu’un porteur de culture et le voir comme
créateur de culture, comme interprète de ce qui le constitue.
C’est
refuser la causalité culturelle comme seule et unique explication des relations
avec l’altérité.
C’est
passer d’une analyse en termes de structures et d’états à celle en termes de
processus.
C’est
se rendre compte que la compréhension ne relève pas de l’ordre de l’inventaire
(une description des traits culturels demeure toujours réductrice).
Références :
Abdallah-Pretceille,
M. (1999). L’éducation interculturelle. Paris : PUF.
Abdallah-Pretceille,
M., Porcher, L. (1996). Éducation et communication interculturelle. Paris :
PUF.
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