Sa pensée, fortement inspirée par celle de Michel Freitag dont il a été l'étudiant, se caractérise principalement par une analyse critique du capitalisme, de la mondialisation et de leurs impacts sur la société et l'environnement.
Il considère le capitalisme comme une «machine de destruction massive de la capacité d'habiter le monde». Il souligne l'émergence d'une «overclass» qui cherche à se protéger des conséquences de sa propre dévastation.
Il s'intéresse à la notion d'«identité victime», développée par son collègue de l'Université Laval Jean-Jacques Simard. Il soutient que le projet moderne visant à faire de chaque individu un acteur de la société a indubitablement échoué, ce qui a laissé place à une société où les individus se perçoivent comme des victimes et des spectateurs plutôt que comme des acteurs.
Dans le livre «L'indépendance et la justice climatique», Gilles Gagné explore les liens entre la lutte pour l'indépendance du Québec et les enjeux environnementaux. Selon lui, le mouvement Climat Québec représente une opportunité de repenser en profondeur la société québécoise.
Il a toujours plaidé pour une mobilisation et une lutte patiente pour transformer la représentation du monde qui légitime le système actuel. Il a insisté sur l'importance d'agir localement. Il soutient qu'il est important de quitter le paradigme de la croissance et d'expérimenter de nouvelles formes d'organisation sociale.
Référence :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire