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19 février 2025

Distinction entre égocentrisme et narcissisme

On a tous un jour ou l'autre rencontré quelqu'un comme ça ... 

    Distinction entre égoïsme et narcissisme...

L’égoïsme est un concept plutôt simple. Il s'applique à une personne qui présente une préoccupation excessive pour ses propres besoins et intérêts, au détriment des autres. L’égoïste se focalise sur son propre bien-être, sans considération réelle pour les conséquences de ses actions sur les personnes qui l'entourent Il peut donc être décrit comme un individu qui privilégie son propre gain et son propre confort, même si cela implique de négliger les besoins et les sentiments des autres. Par contre, le narcissisme est un concept plus complexe. Il se caractérise par une image déformée de soi, une quête continuelle de validation et une manipulation des autres pour satisfaire ses besoins. Le narcissique se perçoit comme une personne supérieure aux autres. Il a un besoin compulsif d’admiration. En somme, si l’égoïste est une personne centrée sur elle-même, le narcissique en est une qui se voit au centre de tout.

    Allons plus loin...

Distinction entre égocentrisme et narcissisme...

L’égocentrisme est une attitude mentale qui consiste à concevoir le monde de son seul point de vue, le plus souvent au mépris des intérêts d’autrui. Le narcissisme par contre est un concept désignant l’amour qu’une personne porte à l’image d'elle-même, et qui s’oppose à l’amour porté à l’autre ou « amour objectal » (lorsque cet autre est aimé pour ses caractères propres). Le mot narcissisme provient de Narcisse, personnage mythologique célèbre par sa beauté qui, s’étant vu dans l’eau d’une fontaine, devint amoureux de lui-même et mourut en s’admirant. Pour résumer, l’égocentrisme est la tendance à être centré sur soi-même tandis que le narcissisme est l’amour pathologique de soi. Les personnes égocentriques sont la plupart du temps difficiles à supporter car elles sont littéralement obsédées par elles-mêmes et ont un besoin pathologique de se sentir admirées par les autres. Par contre, elles ne s'intéressent pas vraiment aux autres pour ce qu'ils sont. On peut alors se demander : l’égocentrisme est-il un narcissique ? Même si l'on peut penser qu'une personne de ce type est narcissique, un égocentrique n'est pas forcément obsédé par le succès, la beauté, le statut, le pouvoir (éléments qui caractérisent le narcissisme). L'égocentrique ne tient tout simplement pas compte des autres dans ses prises de décision. Aussi, il dirige toujours la conversation vers lui-même, il ne fait preuve d'aucun intérêt pour écouter autrui. De fait, l'égocentrique n'écoute pas les autres et parle sans cesse de lui. Cela fait en sorte que les personnes égocentriques finissent souvent par faire fuir leur entourage.

 

Éléments de la pensée du sociologue Gilles Gagné

Sa pensée, fortement inspirée par celle de Michel Freitag dont il a été l'étudiant, se caractérise principalement par une analyse critique du capitalisme, de la mondialisation et de leurs impacts sur la société et l'environnement.

Il considère le capitalisme comme une «machine de destruction massive de la capacité d'habiter le monde». Il souligne l'émergence d'une «overclass» qui cherche à se protéger des conséquences de sa propre dévastation.

Il s'intéresse à la notion d'«identité victime», développée par son collègue  de l'Université Laval Jean-Jacques Simard. Il soutient que le projet moderne visant à faire de chaque individu un acteur de la société a indubitablement échoué, ce qui a laissé place à une société où les individus se perçoivent comme des victimes et des spectateurs plutôt que comme des acteurs.

Dans le livre «L'indépendance et la justice climatique», Gilles Gagné explore les liens entre la lutte pour l'indépendance du Québec et les enjeux environnementaux. Selon lui, le mouvement Climat Québec représente une opportunité de repenser en profondeur la société québécoise.

Il a toujours plaidé pour une mobilisation et une lutte patiente pour transformer la représentation du monde qui légitime le système actuel. Il a insisté sur l'importance d'agir localement. Il soutient qu'il est important de quitter le paradigme de la croissance et  d'expérimenter de nouvelles formes d'organisation sociale.


Référence : 


Les principales idées du sociologue québécois Marcel Rioux (1919-1992)

  1. Une sociologie critique : Il a développé une approche sociologique critique qui rejetait la neutralité et l'objectivité au profit d'un engagement pour l'émancipation des individus et des communautés. Il s'opposait donc fermement à une sociologie uniquement descriptive et supposément «neutre» et plaidait pour une approche engagée qui ne sépare pas les fins des moyens.

  2. Une critique du capitalisme : il critiquait la société capitaliste avancée et la considérait comme dépourvue de morale et d'éthique transcendantale.

  3. L'identité québécoise : il a joué un rôle important dans la prise de conscience et la promotion de l'identité québécoise sur les scènes nationale et internationale.

  4. Une société égalitaire et autogérée : Rioux croyait en la création d'une société québécoise égalitaire et autogérée et adoptait une position à la fois agnostique et indépendantiste.

  5. Les «pratiques émancipatoires» : il a mis de l'avant le concept de «pratiques émancipatoires» et dans ses recherches il cherchait à identifier les groupes porteurs de projets d'émancipation. À ce sujet, il portait aussi une grande attention à l'art comme «pratique émancipatoire».

  6. Un marxisme culturel : il a développé une forme particulière de marxisme soit le «marxisme culturel». Ce dernier permettait de souligner l'importance des changements culturels dans les sociétés industrielles avancées. En fait, Rioux considérait la culture comme un domaine de première importance pour comprendre et transformer la société. À cet égard, il voyait le Québec comme une fusion originale des cultures européennes et américaines, présentant une grande originalité.

18 février 2025

Vous avez dit scientisme ?

Le scientisme est une position philosophique et idéologique apparue au cours du XIXe siècle dans la foulée du triomphe du positivisme. 

Il considère la science expérimentale comme la seule source fiable de connaissance sur le monde.

Principales caractéristiques :

- La méthode scientifique est jugée universellement applicable et constituerait la vision du monde la plus légitime.

- La science serait en mesure de résoudre tous les problèmes humains.

- La connaissance scientifique serait supérieure à toute autre forme de savoir (philosophie, religion, etc.).

- La science pourrait fournir une explication intégrale de la réalité.

- Le scientisme s'apparente au positivisme et au rationalisme. 

Il ne faut pas confondre le scientisme et la pratique scientifique elle-même. 

Philosophie analytique : une focalisation excessive sur le langage

Bien que la philosophie analytique se soit passablement diversifiée au fil des décennies, elle reste associée à une importance disproportionnée accordée à l'analyse linguistique. Pour elle, tout est langage et l'analyse du langage fait foi de tout. Il s'agit à n'en pas douter, d'une vision réductrice de la philosophie.

13 février 2025

Importance de la description en recherche qualitative

La compréhension des phénomènes dans leur contexte

La recherche qualitative a pour objectif d'explorer les phénomènes dans leur cadre «naturel», en tenant compte des significations, des expériences et des perspectives des participants. 

La description détaillée permet d'appréhender les éléments en profondeur par exemple, les interactions entre les acteurs et leur environnement.

Les descriptions fournissent des exposés à la fois riches et significatifs. 

Ces exposés englobent des événements et leurs significations, régulièrement liés de manière profonde et complexe, ce qui aide à éviter une simplification excessive ou une généralisation abusive.

La description favorise l'ouverture à l’inconnu et à la différence. 

Elle permet d'obtenir des données sans préjugés ni préconceptions, ce qui est capital lorsqu'on étudie, par exemple, des populations marginalisées ou des phénomènes encore peu étudiés.

La description constitue le point de départ pour l’analyse.

Elle permet d'avoir une base empirique solide sur laquelle on peut construire des interprétations et développer des concepts ou des théories.

La distinction par rapport aux approches quantitatives

À la différence des approches quantitatives qui cherchent à mesurer ou à tester des hypothèses, les recherches qualitatives visent la compréhension du vécu humain tel qu’il est perçu par les acteurs.

La description permet justement de rester fidèle à cette visée en évitant de réduire les expériences humaines à des chiffres ou à des modèles abstraits.

08 février 2025

Refuge

Face à la folie du monde, la lecture est un refuge.

Asservissement

Depuis l'aube des temps, l'humain s'est raconté des histoires pour mieux vivre, pour conjurer l'incertitude, pour se donner des réponses aux questions lancinantes. Aujourd'hui, on nous raconte des histoires pour mieux nous asservir; autre époque !

Destin

Nous avançons sans boussole et nous traçons le chemin en marchant vers une destination inconnue sans la moindre assurance. Tel est notre destin. 

06 février 2025

Différences entre ontologie et épistémologie

L'ontologie et l'épistémologie sont deux branches différentes de la philosophie.

Chacune porte un questionnement distinct.

On peut dire rapidement que l'ontologie est l'étude de l'être et de l'existence. 

Elle s'intéresse donc à la nature fondamentale de la réalité et pose des questions comme  :

  • Qu'est-ce qui existe réellement ?
  • Quelle est la nature de l'existence ?
  • Comment le monde est-il constitué ?

L'ontologie examine ainsi les concepts fondamentaux comme :

  • l'être;
  • l'existence;
  • la réalité;
  • le temps;
  • l'espace. 

L'ontologie se donne comme objectif de comprendre la structure fondamentale de la réalité.

De son côté, l'épistémologie peut être définie de manière très générale comme l'étude de la connaissance.

Elle s'intéresse donc à la nature, aux origines, aux limites et à la validité de la connaissance et, plus particulièrement à la connaissance scientifique.

Ses questions sont, par exemple :

  • Comment la connaissance est-elle acquise ?
  • Qu'est-ce qui constitue une connaissance valide ?
  • Quelles sont les limites de la connaissance ?

Discipline autant analytique, descriptive que critique l'épistémologie se penche donc sur les méthodes scientifiques et les processus de production de connaissances. 

En résumé, l'ontologie se concentre sur ce qui existe (la nature de la réalité), pendant que l'épistémologie porte son regard sur comment nous connaissons ce qui existe (la nature de la connaissance)Distinctes certes, ces deux disciplines philosophiques sont toutefois interdépendantes.