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24 avril 2025

Autodérision

Les régimes totalitaires ou dictatoriaux sont incapables d'autodérision. C'est pourquoi les peuples qui en font preuve, sont des peuples libres.

Réponse à tout

Il faut toujours se méfier de ceux qui ont réponse à tout. En général, ils savent peu et mal.

Croyance

Quelqu'un qui croit qu'il est au-dessus des croyances et, en fait, en plein dedans.

Saine méfiance

 La rationalité gagne toujours à se méfier d'elle-même.

Chercheur

 À trop militer, un chercheur risque toujours de cesser d'être chercheur.

S'interroger et douter

Il faut toujours s'interroger et douter. S'interroger sur le monde et sur soi également, douter de toutes les idées, de toutes les croyances et douter de soi aussi. C'est une bonne façon, non seulement de garder l'esprit ouvert mais aussi de rester humble.

Hyper-richesse

 Là où règne l'hyper-richesse, règne aussi la corruption.

Ignares et stupides

Plusieurs se croient originaux en adoptant de supposées idées subversives...ils ne sont souvent que des moutons ignares et stupides.

17 avril 2025

Spectacle

La politique est devenue un spectacle et les politiciens des illusionnistes. Les électeurs, eux, votent pour celui qui fait le plus beau tour de magie.

15 avril 2025

Critiques de la vision psycho-médicale des parcours scolaires

Les critiques qui s'élèvent contre une certaine hégémonie de la vision psycho-médicale des parcours scolaires mettent en lumière : la réduction des difficultés éducatives à des problématiques individuelles et les effets de cette approche sur l'équité scolaire.

Sans nier son intérêt et sa pertinence à bien des égards, la perspective psycho-médicale tend à pathologiser les difficultés d'apprentissage en les attribuant principalement à des déficits neurologiques ou psychologiques, négligeant ainsi les facteurs contextuels (social, économique, familial)

Cette approche favorise donc une logique de « groupes à risque » plutôt qu'une analyse systémique des inégalités scolaires.

L'équité scolaire est ainsi, en quelque sorte, réduit à une question de traitement des « problèmes des enfants » conduisant à négliger tout le reste : inégalités socio-économiques, culture sociétale pathogène, système éducatif homogénéisant, culture éducative problématique, etc.

Critiques de l'idée d'appropriation culturelle

Une atteinte à la liberté de création et d’expression

L’utilisation du concept d’appropriation culturelle sert le plus souvent à restreindre la liberté d’expression et de création. La dénonciation de l’appropriation culturelle est en quelque sorte une forme de censure qui nuit au métissage culturel et la créativité artistique.


Une certain confusion entre emprunt culturel et exploitation


Il existe une difficulté à tracer une frontière claire entre l’appropriation culturelle problématique (exploitation, stéréotypes, commercialisation abusive) et les échanges culturels « naturels », inévitables entre les groupements humains. Les cultures sont en effet par essence mouvantes, perméables de sorte qu’elles se nourrissent mutuellement.


Un risque évident de repli identitaire et de différentialisme


Le concept d’appropriation culturelle fait en quelque sorte la promotion d'une vision différentialiste des cultures, qui se traduit par une invitation au repli identitaire.


Plusieurs problèmes de cohérence et d’application


Le mouvement qui crie à l'appropriation culturelle fait preuve d'incohérence. En effet, plusieurs de ses accusations portent sur des cas très différents où la norme qui prévaut pour juger qu'un emprunt est acceptable ou non est pour le moins floue si ce n'est arbitraire.


La réduction de la culture à une propriété


Ce mouvement (ou courant de pensée) réduit à toute fin pratique la culture à n'être qu'une forme de propriété collective; ce qui va à l’encontre de la nature dynamique et partagée des cultures humaines.


La déconnexion avec la réalité des processus identitaires


Ceux qui voient de l’appropriation culturelle partout ne prennent pas en compte la complexité des processus de construction identitaire, lesquels sont à l'évidence multiples, évolutifs et souvent hybrides.


10 avril 2025

Critique de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR)

La Gestion Axée sur les Résultats (GAR) est une approche de management qui prétend améliorer la performance des organisations en se centrant sur l'atteinte d'objectifs mesurables. Cette approche a fait l'objet de nombreuses critiques.

  1. Un focus excessif sur la quantification

    • La GAR privilégie les résultats facilement mesurables, souvent à court terme, au détriment des objectifs à long terme ou qualitatifs. Cela conduit souvent à négliger plusieurs aspects mais non quantifiables, comme l'innovation ou l'impact social.

    • L'obsession pour la quantification augmente la bureaucratie dévolue à la collecte et au traitement des données, ce qui augmente les coûts opérationnels et le fardeau administratif.

  2. Un impact sur la créativité et la motivation

    • La GAR réduit souvent la créativité et l'innovation en induisant une certaine méfiance envers la prise de risque. Les acteurs sont incités à se conformer aux indicateurs existants plutôt qu'à explorer de nouvelles approches.

    • La GAR peut diminuer la motivation individuelle et collective, car les efforts des acteurs se concentrent sur le respect des normes plutôt que sur une réelle amélioration des services.

  3. Des problèmes liés à l'imputabilité

    • Malgré son objectif d'améliorer l'imputabilité des structures administratives, la GAR n'est pas parvenu à clarifier les responsabilités des acteurs impliqués.

  4. Les effets culturels négatifs

    • L'introduction de la GAR se heurte parfois à la culture organisationnelle déjà en place. Dans plusieurs cas, elle est perçue comme un outil un peu bête de contrôle des coûts.

08 avril 2025

Approche décoloniale : un appauvrissement de l'analyse des relations de domination

L'essentialisation de l'Occident dans l'approche décoloniale appauvrit considérablement l'analyse des relations de domination :

  • elle gomme les contradictions internes aux espaces géopolitiques ;

  • elle fige les identités dans des rôles prédéterminés (bourreau/victime) ;

  • elle détourne l'attention des logiques matérielles et institutionnelles qui sous-tendent les rapports de pouvoir;

  • Une approche plus riche exige de penser la domination comme un système relationnel et processuel, plutôt que comme un attribut essentialisé de certaines cultures.