«Rappelons les axes principaux du discours de l’agoraphobie politique : le peuple (ou les femmes, ou les esclaves) ne doit pas être libre de (se) gouverner, car il est irrationnel, trop facilement manipulé par des démagogues et se compose de factions qui ne sont motivées que par la défense de leurs propres intérêts. Comme les pauvres sont à la fois les plus irrationnels et la faction majoritaire, ils risquent d’imposer leur pouvoir à l’ensemble et de spolier ou même massacrer les riches (qui eux sont rationnels et raisonnables)».
référence :
Dupuy-Déri, F. (2013). Démocratie. Histoire politique aux États-Unis et en France. Montréal : Lux. Collection «Humanités», p. 376.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire