Critiques épistémologiques
Limites de l'observation pure !
Le positivisme soutient que seule l'observation directe des faits permet un réel accès à la connaissance. Les critiques avancent qu'aucune observation n'est purement objective et qu'il y a toujours une part d'interprétation.
L'idéalisme objectif s'oppose au positivisme en refusant de faire de l'observation l'unique viatique vers la connaissance.
Rejet de la métaphysique !
En refusant toute réflexion métaphysique, le positivisme se prive de questionnements fondamentaux sur la nature de la réalité et du savoir.
Cette posture est jugée réductrice par ses détracteurs.
Critiques éthiques et sociales
Amoralité et effacement des valeurs
Le positivisme met de l'avant une neutralité axiologique qui peut être perçue comme une forme d'amoralité.
En voulant séparer totalement les faits des valeurs, le positivisme court le risque de conduire à un relativisme éthique.
Critiques philosophiques
Impossibilité d'un point de vue neutre
Le constructivisme s'oppose à l'idée positiviste qu'il serait possible d'avoir un accès direct et neutre à la réalité. Il y aurait toujours médiation par le langage et la culture.
Conception réductrice de la vérité
La vérité comme correspondance exacte avec la réalité est remise en cause soit au profit d'une conception plus pragmatique, comme effort collectif pour donner du sens à l'expérience soit au profit d'un accès transcendantal comme dans l'idéalisme objectif.
Cet article est très intéressant. Cela me rappelle les débats en recherche avec l'approche quantitative (scientifique, expérimentale, quasi-expérimentale) et l'approche qualitative. Dans une thèse de doctorat en éducation (UQAR-UQAM) Renée Pinard a utilisé une approche mixte (qualitative et quantitative). Elle était dirigée par Romain Rousseau et Pierre Potvin.
RépondreSupprimermerci pour votre commentaire
Supprimer