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24 février 2011
Pourrons-nous refonder ce monde sur d'autres bases ?
Depuis plus de trois décennies, on nous répète que l'État manque d'argent, qu'il faut couper dans les dépenses publiques, qu'il faut se serrer la ceinture. Cette litanie n'en finit plus. Or, nos dirigeants subventionnent de toutes sortes de façons les grandes entreprises et acceptent les paradis fiscaux, faisant perdre à l'État des centaines de millions de dollars voire des milliards. Et, quand le privé est en danger il est secouru rapidement à même l'argent public. Depuis les années 1980 nous voyons les inégalités sociales s'accroître, la classe ouvrière et la classe moyenne s'appauvrir et de plus en plus de gens tomber dans l'exclusion sociale. Tout cela est la rançon de la droite, du néolibéralisme, du capitalisme financier. Il s'agit de l'agenda politique et économique de l'oligarchie qui, lentement, assèche les finances de l'État ce qui justifie la privatisation des richesses nationales. L'État, à la solde de cette oligarchie, s'acquitte bien de son mandat : démanteler le secteur public. De leur côté, les médias martèlent jours et nuits le discours idéologique justifiant l'agenda de l'oligarchie. Bien entendu, des voix s'élèvent pour dénoncer tout cela mais elles pèsent bien peu face à l'immense puissance de l'argent. Partout en Occident on prépare les nations à accepter les solutions proposées par les puissances de l'argent, des solutions qui ne sont qu'à leur seul profit. Partout en Occident des élus travaillent fort à faire accepter par leurs électeurs l'idéologie du «tout privé, tout marché». Nos démocraties se meurent et l'homme tend à être réduit à un consommateur. L'issue n'est pas encore scellée mais la lutte est inégale. Pourrons-nous refonder ce monde sur d'autres bases ?
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
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