En ces temps où on essaie sans relâche de nous faire croire que «les choses sont comme elles sont», «qu'on ne peut rien y faire», que «c'est comme ça», que «plus ça change plus c'est pareil», «qu'on arrête pas le progrès», «qu'il faut s'adapter», bref, qu'on nous enjoint d'accepter notre condition, il est bon de se souvenir que «l'homme seul peut asservir l'homme» (Simone Weil, 1955). Ainsi, on comprend que les inégalités, les injustices, les iniquités sont le produit de l'action de l'homme sur lui-même et que, par conséquent, ces maux ne sont pas des fatalités mais les conséquences des choix faits par certains pour leur plus grand profit au dépend des autres pour leur plus grand malheur.
Référence :
Weil, S. (1955). Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. Paris : Gallimard. Texte rédigé en 1934.
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