Au fil de mes lectures, je suis tombé sur divers arguments contre le concept de racisme systémique.
Voici les principaux que j'ai retenus.
Le concept de racisme systémique manque de clarté et de définition précise. Il repose sur des bases qu'on peut qualifier de pseudo-scientifiques sans compter qu'il est utilisé de manière très large; ce qui va à l'encontre d'un usage scientifique d'un concept.
Ce concept assimile toute disparité statistique entre des groupes à une preuve directe de discrimination systémique. Or, cette preuve n'est jamais démontrée, on en reste la plupart du temps aux anathèmes prononcés de manière incantatoire.
Le concept favorise une vision victimaire des relations sociales car il attribue les inégalités à un système oppressif invisible.
Le concept de racisme systémique encourage de manière évidente la culpabilisation des groupes dit « dominants » (le dominant étant toujours présenté de manière caricaturale comme un « occidental, blanc, hétérosexuel ».
Certains avancent l'argument fort raisonnable que les « poches résiduelles de racisme » au sein d'une société ne signifient pas que l'ensemble du système est raciste.
En mettant systématiquement l'accent sur les divisions raciales et en segmentant la société en groupes plus ou moins distincts, l'usage du concept renforce à l'évidence les tensions sociales et nuit à la cohésion sociale.
Il faut aussi noter l'instrumentalisation du concept dans l'optique de promouvoir un agenda politique lié à une idéologie qui semble avoir perdue complètement le sens du vivre-ensemble.
Les tenants du concept n'expliquent jamais vraiment quand, comment et selon quels critères on pourrait dire qu'un système n'est plus systématiquement raciste. Il semble donc que l'on puisse accuser « le système » à jamais.
Enfin, l'usage du concept s'accompagne d'une tendance lourde à traiter de racistes tout ceux qui le questionnent. Utilisé de manière réthorique, il vise à discréditer tout opposant (même les opposants « légers »).
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