Coulon, dans son ouvrage intitulé Le métier d’étudiant : l’entrée dans la vie universitaire, a jeté un éclairage sur les taux d’échecs et d’abandons des étudiants français (premier cycle). Coulon conçoit l’entrée à l’université comme étant un passage au cours duquel l’étudiant fait un apprentissage fondamental. Cet apprentissage lui permet d’acquérir peu à peu son « métier d’étudiant ».
Ce passage se ferait en trois temps :
- Le temps de l’étrangeté : au cours duquel l’étudiant se retrouve dans un univers inconnu, où la réalité est différente des anciennes pratiques.
- Le temps de l’apprentissage : celui-ci est marqué par une adaptation progressive durant laquelle l’étudiant se conformer à son nouveau milieu.
- Le temps de l’affiliation : l’étudiant est ici capable d'interpréter les règles de sa nouvelle réalité.
Coulon tente de démontrer que la réussite universitaire passe nécessairement par un processus d’affiliation, et donc qu'elle « dépend dans une large mesure de la capacité d’insertion active des étudiants dans leur nouveau milieu (Coulon, 1997, p. 2).
RÉFÉRENCE :
Coulon, A. (1997). Le. métier d’étudiant : l’entrée dans la vie universitaire. Paris : PUF.
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