*L’histoire
antipositiviste axée sur l’intentionnalité des acteurs;
*L’historiographie
française des Annales (par exemple Fernand Braudel);
*L’histoire
inspirée de la philosophie analytique.
*Selon
Ricoeur,
les trois courants font la même erreur : ils oublient l’importance du récit.
*Un
fait historique ne peut être réduit à un statut d’exemple d’une loi (comme le
pense le positivisme).
*Mais,
contrairement à ce que pense le courant intentionnaliste, on ne peut en rester
aux seules intentions des acteurs, notamment parce que nous n’avons pas un
accès direct à ces intentions.
*Ainsi,
contre les antipositivistes, Ricoeur affirme que l’histoire n’est pas la
somme des intentions des protagonistes.
*Contre
les positivistes, par contre, il faut dire que les explications historiques
sont insérées dans des discours narratifs, ils sont déjà des « faits »
interprétés.
*Ainsi,
l’histoire ne se résume pas à des causes ni aux intentions, elle renvoie plutôt
à des actions et donc, en partie, à la contingence.
*Les
3 courants – lesquels sont tous antinarrativistes –
mettent ou bien l’accent sur l’explication (positivisme) ou sur la
compréhension des intentions (antipositivisme) et, ce faisant, ils instaurent
une coupure entre méthode et expérience (car l’expérience de l’histoire par les
acteurs se fait sous forme de récit).
*Or,
le choix entre méthode objectiviste et méthode subjectiviste est un faux choix
selon Ricoeur.
*Si
l’histoire est inséparable du récit (et donc de la prise en compte des
intentions des acteurs), elle est tout de même une discipline à visée
scientifique qui doit faire la preuve de ce qu’elle avance.
*Par
conséquent, explications (faits objectifs) et compréhensions (intentions des
acteurs) sont alors nécessaires.
*En
tant que discipline éminemment herméneutique, l’histoire doit donc à la fois
dépasser la phénoménologie et le positivisme pour interpréter adéquatement le
passé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire