•Il est possible de développer un historicisme qui n’est pas téléologisme.
•Cette vision
de l’histoire s’inscrit contre toute forme d’évolutionnisme.
•Elle considère toutefois que le développement historique ne
s’opère n’importe comment.
•En fait, de
manière rétrospective, il est possible de reconstruire les développements
historiques et d’en saisir la logique interne.
•Cependant,
cette reconstruction ne répond en rien à une «nécessité historique» comme c’est
le cas dans les visions évolutionniste ou téléologique de l’histoire.
•C’est
dire qu’en matière d’histoire, les possibles sont toujours possibles.
La histoire n'est-elle pas, de par sa nature intrinsèque, un regard rétrospectif puisque, ne pouvant être témoin direct de l'événement, l'historien reconstruit le histoire. Cette construction de l'historien s'avère alors une transposition de son propre vécu et une projection de son interprétation de l'événement.
RépondreSupprimerL'historicisme dont il est question ici a moins à voir avec l'histoire comme discipline qu'avec l'évolutionnisme et le téléologisme comme philosophies de l'histoire...visions que je ne partage pas...il s'agit de penser le devenir sans lui accoler une « nécessité ».
SupprimerC'est effectivement une des dérives de l'histoire (dans son sens large) qui place le déroulement de "l'histoire" dans une trame évolutive. Le déterminisme historique associé au Marxisme a largement contribué à mettre l'histoire comme une évolution traversant des inévitable (et prédisibles) phases. Le devenir, comme tu dis, était ainsi attaché non seulement à une nécessité mais à une résolution.
SupprimerTrès intéressant comme questionnement.