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20 décembre 2011
Le Moi surdimensionné
Notre époque, héritière bâtarde du romantisme du 19e siècle, fait du Moi la fin des fins. Préoccupés par notre petit bonheur - réduit souvent à la quantité de choses acquises - nous sommes trop souvent indifférents à la société. Nous nous illusionnons en nous croyant autosuffisants. Repliés sur notre bonheur immédiat, nous avançons dans la vie comme si celle-ci n'avait pas de fin, tâchant par tout les moyens d'oublier que nous sommes mortels. Parfois, pour donner le change, nous nous livrons à des gestes de grandes générosité en aidant les plus démunis (à l'occasion des fêtes de Noël ou lors d'une catastrophe naturelle) mais, bientôt, nous retombons dans notre ronron quotidien. Trop riches, trop repus, nous avons perdu le sens de la grandeur d'âme et de la solidarité.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
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