Des combats peu « révolutionnaires »

Ces dernières années, des pseudo-intellectuels ont bataillé très fort pour toutes sortes de « droits » (on pense aux diverses minorités plus ou moins marginalisées), oubliant de se battre aussi contre un système économique qui détruit tous et tout. Résultat : les grands empires économiques ont appuyé leurs combats, exemple s'il en est, que leurs effets sont inoffensifs. 

Lectures de fin décembre 2024/début janvier 2025

 - Lucien (2013). « Sur des aventures que je n’ai pas eues ». Histoire véritable. Paris : Gallimard. Rédigé au 2e siècle après J.C.

- Paillé, Pierre (Dir.) (2006). La méthodologie qualitative. Postures de recherche et travail de terrain. Paris : Armand Colin.

- Rancière, Jacques (1983). Le Philosophe et ses pauvres, Paris : Flammarion.

- Veyne, Paul (2007). Quand notre monde est devenu chrétien (312-394). Paris : Albin Michel.

Sur l'inhumanité du néolibéralisme

Des impacts sociaux et économiques très négatifs

• Le néolibéralisme accroît les inégalités sociales et économiques;
• Il contribue à la fragmentation des sociétés;
• Il nuit à un ( certes toujours relatif ) équilibre mondial;
• Il augmente l'insécurité sociale sauf pour les plus nantis à qui il profite énormément.

La destruction des structures collectives

• L'affaiblissement des nations;

• L'individualisation des salaires et l'atomisation des travailleurs;

• La remise en question des syndicats et des associations de défense des citoyens;

• La fragilisation de la famille comme unité de contrôle de la consommation.

Les conséquences néfastes en éducation

• La réduction du savoir à n'être qu'une marchandise parmi d'autres;

• La gestion des établissements scolaires comme des entreprises privées devant se livrer une compétition féroce sur le « marché scolaire »;

• Le transfert de la responsabilité et du coût de l'éducation vers l'individu;

• L'accentuation des inégalités scolaires;

• La tendance à réduire les finalités de l'éducation à la seule « production » de travailleurs performants.

Principaux arguments en faveur des méthodologies qualitatives

Une compréhension approfondie des phénomènes

Les méthodologies qualitatives permettent d'explorer en profondeur (de manière très détaillée) les idées, les discours, les pratiques, les émotions, les sentiments et les expériences bref, le sens que des sujets donnent à ce qu'ils vivent et font. Or, la compréhension détaillée est particulièrement utile pour étudier des phénomènes complexes ou sensibles.

Une grande flexibilité et et une remarquable adaptabilité

Les méthodologies qualitatives sont à la fois dynamiques et flexibles. Elles permettent ainsi aux chercheurs de s'adapter durant la conduite même de la recherche en faisant, par exemple, émerger de nouvelles questions. Cette flexibilité n'est pas un handicap mais contribue au contraire à la rigueur même de la collecte et de l'analyse des données recueillies.

La richesse des données

Les méthodologies qualitatives permettent de recueillir des données aussi riches que détaillées. L'usage d'outils de collecte permettant aux sujets de s'exprimer librement est un avantage important lorsqu'on souhaite comprendre le sens d'un phénomène. On obtient ainsi des informations à la fois complexes et nuancées.

L'ancrage dans le contexte réel

Les méthodologies qualitatives se réalisent non pas en laboratoire mais en milieu naturel. Cela permet d'obtenir des données plus authentiques et davantage ancrées dans la réalité vécue par les sujets.