L'étude des objets inertes et des phénomènes humains présente de nombreuses différences, lesquelles reflètent la complexité de l'humain par rapport aux objets inanimés.
Nature des sujets d'étude
Objets inertes:
Les objets inertes sont globalement stables et donc, en cela, plutôt prévisibles. Ils obéissent à des lois physiques constantes et peuvent être étudiés de manière relativement directe.
Phénomènes humains:
Les faits humains sont produits activement et sont donc en constante évolution. Ils sont aussi caractérisés par leur complexité, leur variabilité et leur haut quotient d'imprévisibilité.
Méthodologie d'étude
Objets inertes:
L'étude des objets inertes repose principalement sur des approches expérimentales contrôlées, où les variables peuvent être isolées et manipulées de manière assez précise.
Phénomènes humains:
L'étude des phénomènes humains nécessite des approches adaptées à un objet changeant qui tiennent compte du contexte social, culturel, historique, etc.
Interprétation et subjectivité
Objets inertes:
L'interprétation des données concernant les objets inertes est plus facilement objective et donc, règle générale, moins sujette à des biais issus de l'appartenance culturelle du chercheur.
Phénomènes humains:
L'étude des phénomènes humains implique une part importante d'interprétation, laquelle est fortement influencée par la culture du chercheur. Le chercheur doit donc porter une attention particulière à ses possibles biais.
Causalité et intentionnalité
Objets inertes:
Les relations de cause à effet sont plus évidentes et plus faciles à mettre au jour dans le cas des objets inertes.
Phénomènes humains:
Les phénomènes humains impliquent nécessairement des intentions, des motivations et des états mentaux plus ou moins complexes. La causalité (s'il y a lieu) est toujours multifactorielle et nettement plus difficile à déterminer.
Éthique
Objets inertes:
L'étude des objets inertes soulève généralement moins de questions directement éthiques.
Phénomènes humains:
L'étude des phénomènes humains oblige le chercheur à porter une attention particulière aux considérations éthiques, par exemple en ce qui concerne les questions liées au consentement, à la confidentialité et au bien-être des sujets de la recherche.
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