Pour (re)découvrir la pensée d'un auteur incontournable :
Fromm, E. (2010). La conception de l’homme chez Marx. Paris: Petite bibliothèque Payot. Paru pour la 1ère fois en 1961.
Pour (re)découvrir la pensée d'un auteur incontournable :
Fromm, E. (2010). La conception de l’homme chez Marx. Paris: Petite bibliothèque Payot. Paru pour la 1ère fois en 1961.
Pour qui veut comprendre l'industrie de la culture de masse et ses effets sur les individus et la société, bien que rédigé il y a plus de 70 ans, le petit ouvrage de Adorno et Horkeimer reste un incontournable :
Adorno, T., Horkeimer, M. (2015). Kulturindustrie. Raison et mystification des masses. Paris : Allia. Paru originellement en 1947.
•
Ce qui est le propre de l’être humain :
• c'est son inscription dans le symbolique.
• En effet, tout sujet évolue dans un ordre symbolique qui
lui pré-existe.
•
Cet ordre préexistant est en fait ce que nous appelons la société.
•
N’étant ni des monades (totalement libres), ni
des automates (totalement déterminés), les humains sont liés à la société par
un «rapport d’objectivation symbolique» comme le dirait Michel Freitag.
• Si des structures supra-individuelles orientent
l’action des sujets, ceux-ci en retour modèlent les structures.
•
En somme, l’intériorisation du symbolique est ici conçue comme étant la rencontre d’une structure transcendantale (la société) à
priori et d’un sujet.
•
C'est dire que les structures sociales sont
constitutives de l’identité et de la sociabilité.
•
Ces structures apparaissent donc comme les
conditions ontologiques essentielles à l’existence humaine.
• Enfin, contrairement à ce que croit une certaine métaphysique
libérale, les médiations ne sont pas vues ici comme des freins mais comme des
conditions à la liberté.
Il existe quelque chose que l'on peut nommer « mémoire non biologique et non individuelle de l'être humain ».
Cette mémoire est déposée notamment dans des structures logiques et linguistiques, des institutions, mais aussi, dans les relations des sujets avec le monde physique et social.
Si Internet a permis une diffusion sans précédent des connaissances, cela a permis tout autant (sinon davantage) la diffusion des pensées toxiques (notamment par les réseaux sociaux). Le bilan est donc plus que mitigé.
Nous courons tous sans arrêt et sans but. Nous allons vite et voulons aller toujours plus vite. La course est devenue une fin en soi, la destination, elle, plus ou moins accessoire.
Un chercheur universitaire aujourd'hui, c'est quelqu'un qui cherche sans cesse des subventions.
Trop de gens se croient autorisés à propager leur opinion sur tout. Trop peu sentent qu'ils ont le devoir d'apprendre en profondeur avant de parler.
La moral des riches n'est que celle de leurs intérêts.
Nous chantons et dansons autour du feu qui va nous consumer.
Max Weber est un des pères de la sociologie. Né le 21 avril 1864 et décédé le 14 juin 1920, il a produit une œuvre immense qui inspire encore les penseurs d'aujourd'hui.
Parmi ses nombreuses contributions à la sociologie, on lui doit une théorie du pouvoir sous la forme d'une typologie les fondements de celui-ci :
Nous tolérons des écarts de richesses scandaleux, nous acceptons des dirigeants cupides, nous cautionnons les agissements anti-sociaux de nos supposées élites.
Dans le Canada, le Québec français sera toujours méprisé. En tant que province il n'y a pas d'avenir pour le français au Québec. Nous serons assimilés tôt ou tard. Seule l'indépendance aurait pu sauver cette culture unique en Amérique du nord. À moins d'un revirement - fort peu probable - nous ferons parti de ces cultures qui ont rejoint le cimetière des nations. Bravo et merci à tous les fédéralistes, collabos du Canada anglais qui, par égoïsme, opportunisme, lâcheté, machiavélisme ou ignorance, ont contribué activement à nuire au Québec; ils resteront dans l'histoire comme ses bourreaux.
La démocratie est un système politique exigeant pour au moins deux raisons :
1- il demande des citoyens éduqués et engagés afin que ceux-ci soient en mesure de comprendre les enjeux de la société et qu'ils puissent ainsi exercer pleinement le pouvoir qui leur revient;
2- il demande aussi tout un ensemble de contre-pouvoirs afin d'éviter la confiscation de celui-ci par un ou certains groupes.
Ces conditions sont aujourd'hui très inégalement rencontrées selon les sociétés dites démocratiques et, après plus de quarante années de néolibéralisme, elles ont même tendance à être de moins en moins présentes.