L’orientation
entrepreneuriale est fortement implantée dans nos universités. À la suite de
Michel Seymour, relevons quelques éléments qui le démontrent sans ambiguïté.
Les universités sont le plus en plus
souvent gérées par des gens qui ne sont pas des universitaires de carrière.
Les salaires des dirigeants des
universitaires tendent à s’aligner sur ceux des emplois similaires dans les entreprises
privées.
La gouvernance des universités tend à
réduire les professeurs à diminuer leur pouvoir d’autogestion et à n’être que
de simples employés.
Le rapport des universités vis-à-vis des
étudiants est celui d’une entreprise face à une clientèle qu’elle doit attirer
à tout prix.
Selon cette logique, les universités
dépensent de fortes sommes d’argent (des millions) en publicité.
La notion de rentabilité – des chercheurs,
des programmes, etc. – est partout.
Le savoir est perçu comme une marchandise
à produire et à vendre.
La recherche vraiment libre est devenue de
plus en plus rare.
Par
exemple, au Québec, les conseils d’administration des universités, font une
large place aux milieux socioéconomiques.
Seymour, M. (2013). Une idée de l’université. Propositions d’un professeur
militant. Montréal : Boréal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire