Le « neurocentrisme » à la mode actuellement voudrait que la connaissance du cerveau épuiserait la connaissance de l'être humain (Markus Gabriel, 2017). Cette posture est moins un savoir savant qu'une idéologie. À l'instar de plusieurs philosophes, nous soutenons que tout ce qui existe ne relève pas des seules sciences de la nature. Dit autrement, tout n'est pas matériel. Par conséquent, nous ne nous réduisons pas à notre cerveau et nous ne sommes donc pas de simples ordinateurs un peu plus sophistiqués que ceux qui trônent sur nos bureaux.
Y'a en effet des failles. À témoin, la cognition distribuée et plus généralement le champ de la cognition sociale.
RépondreSupprimerBien d'accord !
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