De grandes figures de la science reviennent à la vie et rencontrent un doyen de la recherche dans une de nos universités. À Socrate, il fait le reproche suivant : «Vous ne publiez pas et vous mettez trop l'accent sur votre enseignement». À Platon, il dit : «Vous ne publiez que des livres, il faudrait écrire plus d'articles dans des revues avec une cote d'impact élevée». À Aristote, le doyen tient ces propos : «Ce que vous faites est bien mais vous ne publiez qu'en Grec, essayez de publier en anglais». Quant à Copernic, Galilée et Descartes, il leur suggère de trouver des partenaires afin que leurs recherches aient des retombées directes pour l'économie. Dans la même foulée, à Spinoza, Kant et Hegel, notre doyen propose d'orienter leurs réflexions vers des objets et des sujets actuels pouvant répondre à une demande sociale. Enfin, à Darwin, il conseille de modifier son projet de recherche car celui-ci s'étend sur un trop long laps de temps - plusieurs années - et ne présente pas suffisamment de garantie quant aux «biens livrables» qui pourraient en émerger.
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